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==Jean Jaffrès==
==Jean Jaffrès==


'''Résistant fusillé''' (26 août 1911, Saint-Marc, Finistère - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)
'''Résistant fusillé''' (26 août 1911, Saint-Marc (aujourd'hui un quartier de Brest), Finistère - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)


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Avec son épouse Berthe ils ont une petite fille, Maryvonne, née en 1941. La famille vit à Rennes, au 10 [[rue Pierre Martin]].
Avec son épouse Berthe ils ont une petite fille, Maryvonne, née en 1941. La famille vit à Rennes, au 10 [[rue Pierre Martin]].
Dès 1940 il participe à la création de groupes de résistance communiste dans les ateliers de la SNCF à Rennes et à Fougères. Il est alors membre de l'Organisation Spéciale puis du Front National .Il participe à la rédaction et la distribution de tracts antinazis, à des missions de récupération d'armes notamment à Redon.
Dès 1940 il participe à la création de groupes de résistance communiste dans les ateliers de la SNCF à Rennes et à Fougères. Il est alors membre de l'Organisation Spéciale puis du Front National. Il participe à la rédaction et la distribution de tracts antinazis, à des missions de récupération d'armes notamment à Redon.
Il prépare, avec d'autres camarades, des attentats à Rennes visant l'armée allemande ou des organismes collaborationnistes à Rennes, ainsi que des sabotages de voies ferrées, des attaques de matériels roulants allemands. Il a saboté une rame de 87 wagons de transport nazi en coupant les boyaux de freins et en ensablant les boites d'essieux, en gare de Rennes.
Il prépare, avec d'autres camarades, des attentats à Rennes visant l'armée allemande ou des organismes collaborationnistes à Rennes, ainsi que des sabotages de voies ferrées, des attaques de matériels roulants allemands. Il a saboté une rame de 87 wagons de transport nazi en coupant les boyaux de freins et en ensablant les boites d'essieux, en gare de Rennes.


Il est interpellé à son domicile le 22 septembre 1942 à 7h du matin,
Il est interpellé à son domicile le 22 septembre 1942 à 7h du matin, emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]], jusqu'à son jugement le 15 décembre 1942, concernant trente autres accusés pour actes de francs-tireurs. Le 22 décembre, vingt-cinq, dont Jean Jaffrès, sont condamnés à mort. Le 30 décembre, ils sont transportés par camion cellulaire au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande, ils chantaient ''La Marseillaise''<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>.
emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]], jusqu'à son jugement le 15 décembre 1942, concernant trente autres accusés pour actes de francs-tireurs. Le 22 décembre, vingt-cinq, dont Jean Jaffrès, sont condamnés à mort. Le 30 décembre, ils sont transportés par camion cellulaire au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande, ils chantaient ''La Marseillaise''. <ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref> .
Jean Jaffrès est exécuté à 10h08. D'abord inhumé au cimetière de Saint Jacques de la Lande, il sera transféré, lors d'obsèques officielles, en 1945 au cimetière de l'Est où il sera inhumé dans le carré des Résistants à Rennes, section 19C rang 1 tombe 2.
Jean Jaffrès est exécuté à 10h08. D'abord inhumé au cimetière de Saint Jacques de la Lande, il sera transféré, lors d'obsèques officielles en 1945 au cimetière de l'Est où il sera inhumé dans le carré des Résistants à Rennes, section 19C rang 1 tombe 2.


Jean Jaffrès sera déclaré Mort pour la France. À titre posthume, il recevra le titre de Lieutenant ayant combattu dans les Forces Françaises de l'Intérieur, ainsi qu'une citation à l'Ordre de la Division portant attribution de la Croix de Guerre avec étoile d'argent, ainsi que la Médaille de la Résistance. Depuis 1953, il existe à Rennes une [[ rue Jean Jaffrès]], dans le quartier Francisco Ferrer-Landry-Poterie. <ref> https://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_de_lest/sepultures_et_personnalites</ref>
Jean Jaffrès sera déclaré Mort pour la France. À titre posthume, il recevra le titre de Lieutenant ayant combattu dans les Forces Françaises de l'Intérieur, ainsi qu'une citation à l'Ordre de la Division portant attribution de la Croix de Guerre avec étoile d'argent, ainsi que la Médaille de la Résistance. Depuis 1953, il existe à Rennes une [[rue Jean Jaffrès]], dans le quartier Francisco Ferrer-Landry-Poterie<ref> https://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_de_lest/sepultures_et_personnalites</ref>.


===Références===
===Références===

Version actuelle datée du 28 février 2024 à 17:49


Jean Jaffrès

Résistant fusillé (26 août 1911, Saint-Marc (aujourd'hui un quartier de Brest), Finistère - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)

Jean Jaffrès.png

Avec son épouse Berthe ils ont une petite fille, Maryvonne, née en 1941. La famille vit à Rennes, au 10 rue Pierre Martin. Dès 1940 il participe à la création de groupes de résistance communiste dans les ateliers de la SNCF à Rennes et à Fougères. Il est alors membre de l'Organisation Spéciale puis du Front National. Il participe à la rédaction et la distribution de tracts antinazis, à des missions de récupération d'armes notamment à Redon. Il prépare, avec d'autres camarades, des attentats à Rennes visant l'armée allemande ou des organismes collaborationnistes à Rennes, ainsi que des sabotages de voies ferrées, des attaques de matériels roulants allemands. Il a saboté une rame de 87 wagons de transport nazi en coupant les boyaux de freins et en ensablant les boites d'essieux, en gare de Rennes.

Il est interpellé à son domicile le 22 septembre 1942 à 7h du matin, emprisonné à la prison Jacques-Cartier, jusqu'à son jugement le 15 décembre 1942, concernant trente autres accusés pour actes de francs-tireurs. Le 22 décembre, vingt-cinq, dont Jean Jaffrès, sont condamnés à mort. Le 30 décembre, ils sont transportés par camion cellulaire au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande, ils chantaient La Marseillaise[1]. Jean Jaffrès est exécuté à 10h08. D'abord inhumé au cimetière de Saint Jacques de la Lande, il sera transféré, lors d'obsèques officielles, en 1945 au cimetière de l'Est où il sera inhumé dans le carré des Résistants à Rennes, section 19C rang 1 tombe 2.

Jean Jaffrès sera déclaré Mort pour la France. À titre posthume, il recevra le titre de Lieutenant ayant combattu dans les Forces Françaises de l'Intérieur, ainsi qu'une citation à l'Ordre de la Division portant attribution de la Croix de Guerre avec étoile d'argent, ainsi que la Médaille de la Résistance. Depuis 1953, il existe à Rennes une rue Jean Jaffrès, dans le quartier Francisco Ferrer-Landry-Poterie[2].

Références