« Rue de Paimpol » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
m (ajout précisions) |
||
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La '''rue de Paimpol''' se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | La '''rue de Paimpol''' se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
Cette voie fait référence à une commune des Côtes d'Armor portant le nom de Paimpol. | Cette voie fait référence à une commune des Côtes d'Armor d'environ 7 000 habitants portant le nom de Paimpol. Il s'agit de l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche. | ||
Le folkloriste Théodore Botrel<ref>[[rue Théodore Botrel]]</ref> compose "''La Paimpolaise''" en 1895. Il s'inspire de l'ouvrage de Pierre Loti<ref>[[rue Pierre Loti]]</ref> "''Pêcheur d'Islande''" pour le thème de sa chanson et connaît le succès, en rappelant à tous les {{w|conditions de vie des pêcheurs d'Islande entre 1850 et 1935}}. Il y chante « ''J'aime Paimpol et sa falaise'' », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise. En réalité, Botrel ne connaissait pas Paimpol lorsqu'il créa la chanson et n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « ''pardon des Islandais'' ». | |||
Pendant 83 ans, des milliers d'hommes sont partis pêcher la morue au large de l'Islande et des Terre-Neuvas. Les derniers départs de goélettes ont eu lieu en 1935. Pendant toutes ces années de pêche, 2 000 marins sont morts en mer. Pour leur rendre mémoire, le cercle celtique paimpolais Anjela Duval<ref>[[square Anjela Duval]]</ref> a remis au goût du jour le « ''pardon des Islandais'' », durant lequel sont organisés des défilés de cercles et bagadoù, une procession à la suite de la Vierge couronnée d'or, une messe du pardon dans l'église de Paimpol en mémoire des marins disparus, et un lancement de gerbe dans le port<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/paimpol-22500/paimpol-les-cinq-bonnes-raisons-d-aller-la-fete-des-islandais-6441844</ref>. | |||
== Sur la carte == | == Sur la carte == | ||
Ligne 9 : | Ligne 13 : | ||
<references/> | <references/> | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Paimpol]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une localité bretonne|Paimpol]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Paimpol]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une localité bretonne|Paimpol]][[Catégorie:Rue de Rennes|Paimpol]] |
Version actuelle datée du 23 janvier 2024 à 10:17
La rue de Paimpol se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur l'avenue des Monts d'Arrée. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978[1].
Cette voie fait référence à une commune des Côtes d'Armor d'environ 7 000 habitants portant le nom de Paimpol. Il s'agit de l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche.
Le folkloriste Théodore Botrel[2] compose "La Paimpolaise" en 1895. Il s'inspire de l'ouvrage de Pierre Loti[3] "Pêcheur d'Islande" pour le thème de sa chanson et connaît le succès, en rappelant à tous les conditions de vie des pêcheurs d'Islande entre 1850 et 1935 . Il y chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise. En réalité, Botrel ne connaissait pas Paimpol lorsqu'il créa la chanson et n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais ».
Pendant 83 ans, des milliers d'hommes sont partis pêcher la morue au large de l'Islande et des Terre-Neuvas. Les derniers départs de goélettes ont eu lieu en 1935. Pendant toutes ces années de pêche, 2 000 marins sont morts en mer. Pour leur rendre mémoire, le cercle celtique paimpolais Anjela Duval[4] a remis au goût du jour le « pardon des Islandais », durant lequel sont organisés des défilés de cercles et bagadoù, une procession à la suite de la Vierge couronnée d'or, une messe du pardon dans l'église de Paimpol en mémoire des marins disparus, et un lancement de gerbe dans le port[5].