Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Quais et marins dans Rennes » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
(photo)
Ligne 14 : Ligne 14 :
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]]
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]]
* [[Syndicat de Rennes|Syndicat maritime de Rennes]]
* [[Syndicat de Rennes|Syndicat maritime de Rennes]]
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 32 et 58
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 31 et 58
<references/>
<references/>


[[Catégorie:Histoire et mémoire]]
[[Catégorie:Histoire et mémoire]]

Version du 7 janvier 2024 à 10:03

Rennes, ville maritime ? Certes, on peut sourire... Un long poème sur l'histoire de Rennes et des souvenirs sur la ville comporte bien un quatrain taquin sur Rennes, port de mer. Il est vrai qu'il y a des quais mais où sont la mer et les marins ?

Pompons rouges sur le pont Gambetta

Et pourtant, les vieux Rennais se souviennent que, après la guerre, parmi les uniformes qui déambulaient dans les rues de Rennes, le dimanche, (les militaires n'avaient pas le droit de se mettre en civil), ils voyaient des petits gars de la marine de guerre. Des garçons de moins de vingt ans, joyeux et farauds, la boule presque à zéro sous leur béret à pompon rouge, débarquaient d'un car ou d'un camion, pouvaient prendre leur repas au foyer du soldat, près de la gare, puis partaient en virée dans les cafés, au cinéma, au bal pince-fesse, ou allaient se promener, fiers d'être marins, tenter de draguer les filles au Thabor ou sur cette longue promenade bordée d'arbres, le Mail, et certaines y ont rencontré... Alain Delon sous le béret à pompon ! Ils étaient de défilé dans Rennes lors des grandes commémorations.

Entrée du camp de la Massaye

C'est qu'il y eut bien, pendant plus d'une dizaine d'années, de 1946 à 1959, à dix kilomètres au sud de Rennes, un centre de formation maritime qui déversait ses trois cents jeunes recrues à col bleu et pompon rouge le dimanche dans les rues de Rennes car, pour eux, la plus proche agglomération était Pont-Réan, sur Vilaine, avec un seul café... mais de la Marine, évidemment. Le centre de formation était installé au château de la Massaye, sur les hauts de Pont-Réan, un château, et des baraquements construits par les Allemands dans les bois, chacun portant le nom d'une île : Tahiti, ou d'un navire : La Boudeuse, la Boussole, Primauguet, l'Agenais, la Valise...

Au centre, Alain Delon

Le CFM de Pont-Réan, qui avait même son agence postal de la marine, prenait des jeunes gens, engagés à partir de 17 ans ou appelés ou inscrits maritimes, pour un stage de formation militaire et maritime de deux mois avant d'intégrer une école de spécialité. Et Brest étant cassé, quoi de mieux à l'évidence, que la jolie Vilaine à Pont-Réan pour ce faire ? Ils y apprenaient des rudiments de la navigation et à "nager" (souquer et godiller) sur des baleinières et... à nager vraiment dans la Vilaine, probablement.


--Stephanus 19 juin 2011

Notes et références