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Pierre Édouard Jules Tumoine est né dans une famille originaire du Coglais, ses parents tiennent un commerce dans à Saint-Germain du Coglais (aujourd'hui Saint Germain-en-Coglès) puis, dans les années 30, exploitent une ferme. | Pierre Édouard Jules Tumoine est né dans une famille originaire du Coglais, ses parents tiennent un commerce dans à Saint-Germain du Coglais (aujourd'hui Saint Germain-en-Coglès) puis, dans les années 30, exploitent une ferme. | ||
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L' allée Pierre Tumoine se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin et prend son origine sur le boulevard de Verdun. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 février 1972[1].
Cette voie rend hommage à :
Pierre Tumoine
Résistant déporté
(26 mars 1921, Saint-Germain-en-Coglais - juillet 1945)
Pierre Édouard Jules Tumoine est né dans une famille originaire du Coglais, ses parents tiennent un commerce dans à Saint-Germain du Coglais (aujourd'hui Saint Germain-en-Coglès) puis, dans les années 30, exploitent une ferme.
En 1939, la famille s'installe à Rennes où M. Tumoine exerce différents emplois avant d'entrer aux Établissements Véron, et d'y devenir chef d'équipe. Le jeune Pierre entre comme apprenti chez un boucher de la rue de Redon à Rennes.
A l'issue de son service militaire, au cours duquel il a été nomme brigadier, il passe le concours de gardien de la paix, puis celui d'inspecteur de police en juillet 1942, trois mois après son mariage avec une Rennaise. À la fin de 1942, il devient agent de renseignements du Mouvement "Front National" sous le pseudonyme de Camille Poirier. En novembre 1943, il réussit à échapper à une arrestation par la Gestapo ; il abandonne alors ses fonctions et son domicile et se réfugie à Argentan, dans l'Orne où, grâce à la complicité du commissaire de Police, il exerce les fonctions d'inspecteur auxiliaire de police.
II entre alors à l'Armée Secrète et devient l'agent de liaison et de renseignements du général Allard. Avec le concours des F.T.P. locaux, il organisait une action contre la SPAC, lorsqu'il fut arrêté le 17 mai 1944 à Argentan.
Interné à la prison de Fresnes jusqu'au 16 juillet 1944, il est déporté en Allemagne, au camp de Neuengamme ; transféré vers un camp d'extermination au moment de l'avance alliée, il s'évade du train qui l'y conduit. Son sort alors est inconnu ; il a pu mourir d'épuisement ou être tué. Un jugement déclaratif de décès est pris par le Tribunal civil de Fougères le 1er juillet 1946.
À titre posthume, Pierre Tumoine a été décoré de la Médaille d'Honneur de la Police et de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
