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[[Fichier:1877_fonderie_guy.JPG|500px|right|thumb|L'implantation de la fonderie Guy (@Plan de la ville de Rennes publié en 1877)]]
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[[Fichier:19350907_fonderie_thuau.JPG|200px|right|thumb|Un lotissement est créé en 1936 sur le terrain de l'ancienne fonderie (@L'Ouest-Eclair du 7 septembre 1935)]]
[[Fichier:19350907_fonderie_thuau.JPG|200px|right|thumb|Un lotissement est créé en 1936 sur le terrain de l'ancienne fonderie (@L'Ouest-Eclair du 7 septembre 1935)]]
Cette voie fait référence à l'ancienne industrie, la fonderie de fer et de cuivre Guy et Thuau (auparavant Guy et Mancelle) initiée par le fondeur Jean Guy, qui fonctionna dans le quartier Arsenal-Redon entre 1853 et 1936. Le tracé de la voie, courbe, identifie clairement les bordures est et sud de l'ancienne fonderie Guy et Thuau, qui était encadrée à l'ouest par la [[rue d'Inkermann]] et au nord par la [[rue des Trente]] (ancienne ''rue de Gaillon'').
Cette voie fait référence à l'ancienne industrie, la fonderie de fer et de cuivre Guy et Thuau (auparavant Guy et Mancelle) initiée par le fondeur Jean Guy<ref>[[rue Jean Guy]]</ref>, qui fonctionna dans le quartier Arsenal-Redon entre 1853 et 1936. Le tracé de la voie, courbe, identifie clairement les bordures est et sud de l'ancienne fonderie Guy et Thuau, qui était encadrée à l'ouest par la [[rue d'Inkermann]] et au nord par la [[rue des Trente]] (ancienne ''rue de Gaillon'').


Selon Pocquet du Haut-Jussé<ref>[[rue Barthélémy Pocquet]]</ref>, la fonderie créée par Jean Guy est d'abord mutée aux 3 et 5 [[rue des Trente]], et très vite déplacée plus à l'ouest en 1879 à l'angle de la rue des Trente et de la [[rue d'Inkermann]].
Selon Pocquet du Haut-Jussé<ref>[[rue Barthélémy Pocquet]]</ref>, la fonderie créée par Jean Guy est d'abord mutée aux 3 et 5 [[rue des Trente]], et très vite déplacée plus à l'ouest en 1879 à l'angle de la rue des Trente et de la [[rue d'Inkermann]].


La fonderie a sans doute plutôt été déplacée en 1875 suite à la reprise par Guy et Thuau de la fonderie Guy et Mancelle, initialement implantée au n°6 route de Redon (actuel [[boulevard Jean Mermoz]]). Elle apparaît d'ailleurs dès 1877 sur un plan de la ville de Rennes (voir ci-contre). Sa production était importante, elle compta un moment plus de 1 000 ouvriers, et plus de 300 personnes y étaient employées en 1890. Les annuaires et les archives départementales attestent l'existence de la fonderie Guy & Mancelle de 1856 à 1875, date à laquelle apparaît la fonderie de fer et de cuivre Guy & Thuau en 1875.
La fonderie a sans doute plutôt été déplacée en 1875 suite à la reprise par Guy et Thuau de la fonderie Guy et Mancelle, initialement implantée au n°6 route de Redon (actuel [[boulevard Jean Mermoz]]). Elle apparaît d'ailleurs dès 1877 sur un plan de la ville de Rennes (voir ci-contre). Sa production était importante, elle compta un moment plus de 1 000 ouvriers, et plus de 300 personnes y étaient employées en 1890. Les annuaires et les archives départementales attestent l'existence de la fonderie Guy & Mancelle de 1856 à 1875, année lors de laquelle l'entreprise apparaît comme la fonderie de fer et de cuivre Guy & Thuau.


Le lotissement dit "de la Fonderie", composé d'une quarantaine de lots, est réalisé sur les terrains de la fonderie Guy et Thuau, et autorisé en 1936. La [[rue de la Fonderie]] fut classée dans la voirie urbaine en 1948.
Le lotissement dit "de la Fonderie", composé d'une quarantaine de lots, est réalisé sur les terrains de la fonderie Guy et Thuau, et autorisé en 1936. La [[rue de la Fonderie]] fut classée dans la voirie urbaine en 1948.

Version actuelle datée du 8 décembre 2023 à 12:08

La rue de la Fonderie se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon entre la rue des Trente et la rue d'Inkermann. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936[1].

« Rue nouvelle ouverte dans la rue des Trente et aboutissant rue d'Inkermann (lotissement Thuau et Poirier) : Rue de la Fonderie, ancienne industrie. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 7 novembre 1936 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

L'implantation de la fonderie Guy (@Plan de la ville de Rennes publié en 1877)
Un lotissement est créé en 1936 sur le terrain de l'ancienne fonderie (@L'Ouest-Eclair du 7 septembre 1935)

Cette voie fait référence à l'ancienne industrie, la fonderie de fer et de cuivre Guy et Thuau (auparavant Guy et Mancelle) initiée par le fondeur Jean Guy[2], qui fonctionna dans le quartier Arsenal-Redon entre 1853 et 1936. Le tracé de la voie, courbe, identifie clairement les bordures est et sud de l'ancienne fonderie Guy et Thuau, qui était encadrée à l'ouest par la rue d'Inkermann et au nord par la rue des Trente (ancienne rue de Gaillon).

Selon Pocquet du Haut-Jussé[3], la fonderie créée par Jean Guy est d'abord mutée aux 3 et 5 rue des Trente, et très vite déplacée plus à l'ouest en 1879 à l'angle de la rue des Trente et de la rue d'Inkermann.

La fonderie a sans doute plutôt été déplacée en 1875 suite à la reprise par Guy et Thuau de la fonderie Guy et Mancelle, initialement implantée au n°6 route de Redon (actuel boulevard Jean Mermoz). Elle apparaît d'ailleurs dès 1877 sur un plan de la ville de Rennes (voir ci-contre). Sa production était importante, elle compta un moment plus de 1 000 ouvriers, et plus de 300 personnes y étaient employées en 1890. Les annuaires et les archives départementales attestent l'existence de la fonderie Guy & Mancelle de 1856 à 1875, année lors de laquelle l'entreprise apparaît comme la fonderie de fer et de cuivre Guy & Thuau.

Le lotissement dit "de la Fonderie", composé d'une quarantaine de lots, est réalisé sur les terrains de la fonderie Guy et Thuau, et autorisé en 1936. La rue de la Fonderie fut classée dans la voirie urbaine en 1948.

Au n°11 de la rue se trouvait un édifice construit par l'entrepreneur Léofanti, dans les années 1800, ayant fait partie de l'ancienne fonderie de fer et de cuivre Guy et Thuau. Le bâtiment, infesté de mérule, est démoli en 2014-2015. Le propriétaire, Aiguillon construction, y construit un bâtiment collectif de logements[4].

La statue d'Edgar Le Bastard, réalisée par Emmanuel Dolivet et inaugurée en 1895, a été coulée gracieusement en bronze au sein de la fonderie[5], en mars 1892[6].

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Note et références