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La '''rue Yvonnick Laurent''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la [[rue Honoré d'Estienne d'Orves]] et la [[rue Louis Turban]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Yvonnick Laurent''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la [[rue Honoré d'Estienne d'Orves]] et la [[rue Louis Turban]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Yvonnick Laurent, (1923 - 8 juillet 1944) résistant victime de la milice, torse nu flagellé à coups de corde à nœud mouillée, achevé à la mitraillette. Son corps, marqué de coups et criblé de balles est retrouvée, sous des fagots, dans une carrière près de Seno. <ref> Rapport de gendarmerie du 5 mai 1945, AN 3 W 139 </ref>
Cette voie rend hommage à :
[[Fichier:Y._Laurent.png|150px|right|thumb|Yvonnic Laurent, mort pour la France (''Musée de Bretagne'')]]
===Yvonnick Laurent===
 
(3 janvier 1923, Saint-Brieuc - 8 juillet 1944, Vieux-Vy-sur-Couesnon, Ille-et-Vilaine)
 
Issu d'une famille rennaise - ses parents qui l'appellent "Nono"<ref>https://www.39-45.org/viewtopic.php?f=25&t=9517</ref> habitent la ville<ref>Histomag'44 n°64 de mars 2010 - https://www.39-45.org/histomag/mag-mars2010.pdf</ref> - Yvonnick Laurent travaille au camp de jeunesse de la mine de plomb argentifère de Brais, située à 2 km du bourg de Vieux-Vy-sur-Couesnon<ref>https://actu.fr/bretagne/vieux-vy-sur-couesnon_35355/entre-fougeres-et-rennes-la-mine-de-brais-devoile-ses-secrets-aux-promeneurs_35459064.html</ref> et il est intendant de ce camp jusqu’à sa dissolution en septembre 1943.
 
Il devient résistant FTP au maquis de Pavée installé à la Roche-aux-Merles<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/ph-doc/vieux-vy.htm</ref>, et est victime de la milice. À Vieux-Vy-sur-Couesnon, le 8 juillet 1944, il est attaché à un arbre, torse nu, flagellé à coups de corde à nœuds mouillée, par le milicien Bellier, lardé de coups de couteau, les doigts pris dans des tenailles, torturé à mort afin qu'il livre la cache de résistants enfuis. Il ne parle pas et est achevé à coups de revolver. Il a dit et répété :"Je meurs en bon Français"<ref>Journal de Pierre et Armande de La Haye. 6 juin-18 août 1944</ref>. Son corps, marqué de coups et criblé de balles est retrouvé, sous des fagots, dans une carrière<ref>Rapport de gendarmerie du 5 mai 1945, AN 3 W 139 </ref>.
 
Une stèle de granit a été érigée en 1944 à la Roche-aux-Merles<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/monument/68184799-6ff1-413e-9cb0-f1ad021e6a46</ref>, lieu de son exécution, et chaque année le 8 juillet une commémoration a lieu à Vieux-Vy-sur-Couesnon, où une rue a été baptisée de son nom. Son nom est gravé sur le [[Panthéon rennais]].


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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Version actuelle datée du 30 novembre 2023 à 12:15

La rue Yvonnick Laurent se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue Honoré d'Estienne d'Orves et la rue Louis Turban. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949[1].

Cette voie rend hommage à :

Yvonnic Laurent, mort pour la France (Musée de Bretagne)

Yvonnick Laurent

(3 janvier 1923, Saint-Brieuc - 8 juillet 1944, Vieux-Vy-sur-Couesnon, Ille-et-Vilaine)

Issu d'une famille rennaise - ses parents qui l'appellent "Nono"[2] habitent la ville[3] - Yvonnick Laurent travaille au camp de jeunesse de la mine de plomb argentifère de Brais, située à 2 km du bourg de Vieux-Vy-sur-Couesnon[4] et il est intendant de ce camp jusqu’à sa dissolution en septembre 1943.

Il devient résistant FTP au maquis de Pavée installé à la Roche-aux-Merles[5], et est victime de la milice. À Vieux-Vy-sur-Couesnon, le 8 juillet 1944, il est attaché à un arbre, torse nu, flagellé à coups de corde à nœuds mouillée, par le milicien Bellier, lardé de coups de couteau, les doigts pris dans des tenailles, torturé à mort afin qu'il livre la cache de résistants enfuis. Il ne parle pas et est achevé à coups de revolver. Il a dit et répété :"Je meurs en bon Français"[6]. Son corps, marqué de coups et criblé de balles est retrouvé, sous des fagots, dans une carrière[7].

Une stèle de granit a été érigée en 1944 à la Roche-aux-Merles[8], lieu de son exécution, et chaque année le 8 juillet une commémoration a lieu à Vieux-Vy-sur-Couesnon, où une rue a été baptisée de son nom. Son nom est gravé sur le Panthéon rennais.

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