Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue Tanguy Malmanche » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
(photo)
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 4 : Ligne 4 :


==Tanguy Malmanche==
==Tanguy Malmanche==
[[Fichier:Tanguy_malmanche.png|100px|right]]
Écrivain français se réclamant de la culture bretonne. 


Écrivain français se réclamant de la culture bretonne.. 
(7 septembre 1875, Saint-Omer - 20 mars 1953, Clichy-la-Garenne)
 
( 7 septembre 1875, Saint-Omer - 20 mars 1953, Clichy-la-Garenne)


Issu d’une vieille famille brestoise, Tanguy Malmanche n’a vécu dans cette ville que pendant son adolescence. Après le lycée de Brest, il a fait des études au collège Stanislas à Paris, à Rennes (études de droit) en 1893 et 1894, à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Puis il a travaillé comme salarié avant de s’installer comme maître-forgeron en 1912 à Courbevoie d’où il ne partira plus.
Issu d’une vieille famille brestoise, Tanguy Malmanche n’a vécu dans cette ville que pendant son adolescence. Après le lycée de Brest, il a fait des études au collège Stanislas à Paris, à Rennes (études de droit) en 1893 et 1894, à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Puis il a travaillé comme salarié avant de s’installer comme maître-forgeron en 1912 à Courbevoie d’où il ne partira plus.
Il s'est particulièrement illustré comme dramaturge, écrivant ses poèmes pendant son temps libre et les faisant paraître en breton.
Il s'est particulièrement illustré comme dramaturge, écrivant ses poèmes pendant son temps libre et les faisant paraître en breton.
.
Il renouvela le théâtre en langue bretonne et pour ainsi dire le fait renaître. Il a écrit en  breton, sept pièces de théâtre : ''Gurvan, le Chevalier étranger'' , ''Les Païens'' , ''La Vie de Salaün qu'ils nommèrent le fou'', ''Le Conte de l'âme qui a faim'', ''La veuve Arzur'', ''La femme du couvreur'', ''L'Antéchrist'', œuvres d'une grande intensité dramatique et d'un regard incisif sur les passions des êtres humains. Toutes ont été traduites en français par l'auteur lui-même


Il renouvela le théâtre en langue bretonne et pour ainsi dire le fait renaître. Il a écrit en breton, sept pièces de théâtre : ''Gurvan, le Chevalier étranger'', ''Les Païens'', ''La Vie de Salaün qu'ils nommèrent le fou'', ''Le Conte de l'âme qui a faim'', ''La veuve Arzur'', ''La femme du couvreur'', ''L'Antéchrist'', œuvres d'une grande intensité dramatique et d'un regard incisif sur les passions des êtres humains. Toutes ont été traduites en français par l'auteur lui-même.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 28 septembre 2023 à 07:50

La rue Tanguy Malmanche se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre la rue du Papegault et la rue Doyens Albert et Pierre Bouzat. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 5 avril 1982[1].

Cette voie rend hommage à :

Tanguy Malmanche

Tanguy malmanche.png

Écrivain français se réclamant de la culture bretonne.

(7 septembre 1875, Saint-Omer - 20 mars 1953, Clichy-la-Garenne)

Issu d’une vieille famille brestoise, Tanguy Malmanche n’a vécu dans cette ville que pendant son adolescence. Après le lycée de Brest, il a fait des études au collège Stanislas à Paris, à Rennes (études de droit) en 1893 et 1894, à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Puis il a travaillé comme salarié avant de s’installer comme maître-forgeron en 1912 à Courbevoie d’où il ne partira plus. Il s'est particulièrement illustré comme dramaturge, écrivant ses poèmes pendant son temps libre et les faisant paraître en breton.

Il renouvela le théâtre en langue bretonne et pour ainsi dire le fait renaître. Il a écrit en breton, sept pièces de théâtre : Gurvan, le Chevalier étranger, Les Païens, La Vie de Salaün qu'ils nommèrent le fou, Le Conte de l'âme qui a faim, La veuve Arzur, La femme du couvreur, L'Antéchrist, œuvres d'une grande intensité dramatique et d'un regard incisif sur les passions des êtres humains. Toutes ont été traduites en français par l'auteur lui-même.

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes