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La '''rue Louis Kerautret Botmel''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue de Châteaugiron]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1985 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 février 2001<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Louis Kerautret Botmel''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue de Châteaugiron]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1985 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 février 2001<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Louis Kerautret Botmel, fondateur de l'Union nationale des sous-officiers en retraite (1896 - 1976)
Cette voie rend hommage à Louis Kerautret Botmel, fondateur de l'Union nationale des sous-officiers en retraite (28 avril 1896, Callac, Côtes-d'Armor - 6 décembre 1976, Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)


==Sur la carte==
Louis Kerautret Botmel naît au village de Botmel dans la commune de Callac, et travaille d'abord comme couvreur avec son père, tout en effectuant une préparation à l'{{w|école nationale des sous-officiers d'active|École Militaire d'Infanterie de Saint Maixent}}, dans les Deux-Sèvres. La première guerre mondiale contrecarre son projet et il s'engage au 48° R.I. à Guingamp en 1914, à l'âge de 18 ans. Grièvement blessé, il est fait prisonnier le 23 juin 1915, et finit par s'évader d'Allemagne en 1918, après quatre tentatives. A la fin de la guerre, il est versé dans le Génie. Sa conduite exemplaire lui a valu deux citations (trois fois blessé). Il est décoré à plusieurs reprises et est fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Il écrit dès 1920 dans un journal pour défendre ses compagnons d'armes, collabore à plusieurs journaux dont [[L'Ouest-Éclair]], et fonde en avril 1928 "''La voix des sous-officiers''". Il créé en septembre 1930 l'''Union nationale des sous-officiers en retraite''<ref>http://www.unsor.org/</ref> dont le but est de défendre les droits des vétérans de l'armée<ref>https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/callac-22160/spansous-officiers-retraitesspan-hommage-a-l-kerautret-botmel-999219.php</ref>.
 
Il prend sa retraite le 15 mars 1930 avec le grade d'adjudant-chef, puis en 1932, il est promu sous-lieutenant de réserve.
 
Revenu à la vie civile, il est nommé commis au Trésor à partir du 1er mai 1930 et gravit ensuite différents échelons dans l'administration avant de devenir en janvier 1937 rédacteur principal au Ministère des Anciens Combattants. Par arrêté du 9 mai 1941 du Ministère de l'Intérieur, il est nommé maire de Vanves, dans les Hauts-de-Seine, et occupe ce poste jusqu'à la Libération. Capitaine de réserve en 1945, il sert plusieurs années en Allemagne jusqu'en 1951.
 
Il reprend en 1952 ses fonctions administratives au Ministère des Anciens Combattants. Il fait aussi partie des cabinets du général Koenig<ref>[[square Général Kœnig]]</ref> lorsque celui-ci fut ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées (entre le 19 juin et le 14 août 1954 puis entre le 23 février et le 6 octobre 1955) dans le Ministère de Pierre Mendès-France<ref>[[boulevard Pierre Mendès-France]]</ref> et Edgar Faure. Il est promu Officier de la Légion d'Honneur en 1954.
 
== Sur la carte ==
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Version actuelle datée du 19 septembre 2023 à 16:33

La rue Louis Kerautret Botmel se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la rue de Châteaugiron. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1985 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 février 2001[1].

Cette voie rend hommage à Louis Kerautret Botmel, fondateur de l'Union nationale des sous-officiers en retraite (28 avril 1896, Callac, Côtes-d'Armor - 6 décembre 1976, Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)

Louis Kerautret Botmel naît au village de Botmel dans la commune de Callac, et travaille d'abord comme couvreur avec son père, tout en effectuant une préparation à l'École Militaire d'Infanterie de Saint Maixent Wikipedia-logo-v2.svg, dans les Deux-Sèvres. La première guerre mondiale contrecarre son projet et il s'engage au 48° R.I. à Guingamp en 1914, à l'âge de 18 ans. Grièvement blessé, il est fait prisonnier le 23 juin 1915, et finit par s'évader d'Allemagne en 1918, après quatre tentatives. A la fin de la guerre, il est versé dans le Génie. Sa conduite exemplaire lui a valu deux citations (trois fois blessé). Il est décoré à plusieurs reprises et est fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Il écrit dès 1920 dans un journal pour défendre ses compagnons d'armes, collabore à plusieurs journaux dont L'Ouest-Éclair, et fonde en avril 1928 "La voix des sous-officiers". Il créé en septembre 1930 l'Union nationale des sous-officiers en retraite[2] dont le but est de défendre les droits des vétérans de l'armée[3].

Il prend sa retraite le 15 mars 1930 avec le grade d'adjudant-chef, puis en 1932, il est promu sous-lieutenant de réserve.

Revenu à la vie civile, il est nommé commis au Trésor à partir du 1er mai 1930 et gravit ensuite différents échelons dans l'administration avant de devenir en janvier 1937 rédacteur principal au Ministère des Anciens Combattants. Par arrêté du 9 mai 1941 du Ministère de l'Intérieur, il est nommé maire de Vanves, dans les Hauts-de-Seine, et occupe ce poste jusqu'à la Libération. Capitaine de réserve en 1945, il sert plusieurs années en Allemagne jusqu'en 1951.

Il reprend en 1952 ses fonctions administratives au Ministère des Anciens Combattants. Il fait aussi partie des cabinets du général Koenig[4] lorsque celui-ci fut ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées (entre le 19 juin et le 14 août 1954 puis entre le 23 février et le 6 octobre 1955) dans le Ministère de Pierre Mendès-France[5] et Edgar Faure. Il est promu Officier de la Légion d'Honneur en 1954.

Sur la carte

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