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Cette | Cette promenade rend hommage à Louis Andouard, écrivain breton (16 juin 1904, Binic - 14 juin 1985, Lamballe) | ||
Louis Fernand Andouard (en breton Loeiz Andouard) est le fils d'un brigadier des douanes, d'une famille originaire de Fréhel. En 1908, il perd toute sa famille, emportée par une épidémie: ses deux sœurs, son père, puis sa mère, morte quelque temps après. Il est recueilli par un oncle gendarme en poste dans le pays de Rennes. | |||
Après des études secondaires, il est élève de l'École Nationale de la Marine marchande de Paimpol. Il fait la connaissance de Yann Sohier<ref>[[rue Yann Sohier]]</ref> alors instituteur à Plouguiel dans les Côtes-d'Armor, comme lui passionné de la Bretagne. Après avoir navigué pendant plusieurs années comme élève officier, lieutenant puis capitaine au long cours sur différents navires, il est contraint par la crise, comme beaucoup de ses anciens camarades de quitter en 1931 la marine. | |||
Il va exercer de nombreux métiers avant de devenir journaliste à ''La Voix du Marin'' publiée à Saint-Malo. Il en assurera la rédaction jusqu'à la déclaration de guerre en 1939 et à la tête du Secrétariat Social Maritime de Bretagne, il va s'employer à la défense de la pêche et des marins-pêcheurs. | |||
Mobilisé en 1939 comme officier de marine de réserve sur un navire de guerre, il est libéré en 1940, après l'armistice en Angleterre où il est stationné et choisit de regagner la Bretagne. En janvier 1941, il prend en main la rédaction du nouvel hebdomadaire breton ''Arvor'' qu'il a contribué à lancer avec sa femme. | |||
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La promenade Louis Andouard se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre le square Amiral André Roux au sud et le square Louis Boulanger au nord. Cet espace vert fut dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986[1].
Cette promenade rend hommage à Louis Andouard, écrivain breton (16 juin 1904, Binic - 14 juin 1985, Lamballe)
Louis Fernand Andouard (en breton Loeiz Andouard) est le fils d'un brigadier des douanes, d'une famille originaire de Fréhel. En 1908, il perd toute sa famille, emportée par une épidémie: ses deux sœurs, son père, puis sa mère, morte quelque temps après. Il est recueilli par un oncle gendarme en poste dans le pays de Rennes.
Après des études secondaires, il est élève de l'École Nationale de la Marine marchande de Paimpol. Il fait la connaissance de Yann Sohier[2] alors instituteur à Plouguiel dans les Côtes-d'Armor, comme lui passionné de la Bretagne. Après avoir navigué pendant plusieurs années comme élève officier, lieutenant puis capitaine au long cours sur différents navires, il est contraint par la crise, comme beaucoup de ses anciens camarades de quitter en 1931 la marine.
Il va exercer de nombreux métiers avant de devenir journaliste à La Voix du Marin publiée à Saint-Malo. Il en assurera la rédaction jusqu'à la déclaration de guerre en 1939 et à la tête du Secrétariat Social Maritime de Bretagne, il va s'employer à la défense de la pêche et des marins-pêcheurs.
Mobilisé en 1939 comme officier de marine de réserve sur un navire de guerre, il est libéré en 1940, après l'armistice en Angleterre où il est stationné et choisit de regagner la Bretagne. En janvier 1941, il prend en main la rédaction du nouvel hebdomadaire breton Arvor qu'il a contribué à lancer avec sa femme.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ rue Yann Sohier