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[[Fichier:L%27Ille_discr%C3%A8te.png|350px|left|thumb|Au bord de l'Ille discrète sous la verdure, le lavoir devant le bâtiment convexe de l'école régionale d'architecture]] | |||
[[Fichier:Ancien lavoir sur l'Ille, Rennes, France.jpeg|350px|right|thumb|Ancien lavoir de Chézy, menaçant ruine au bord de l'Ille]] | [[Fichier:Ancien lavoir sur l'Ille, Rennes, France.jpeg|350px|right|thumb|Ancien lavoir de Chézy, menaçant ruine au bord de l'Ille]] | ||
A Rennes, seul subsiste un lavoir, près du [[boulevard de Chézy]] ; il se situe sur la rive droite de l'[[Ille]] juste avant qu'elle ne rejoigne le [[Canal d’Ille-et-Rance]] (sous le boulevard de Chézy), à l'arrière de l’École régionale d'architecture. Il n'est visible que de la promenade discrète du bord de l’Ille, rive gauche ([[allée Guillaume Chauvin]]), car il est en bordure de la rive droite où il n'est plus accessible ; on l'aperçoit aussi parfaitement depuis le porche du 99, [[rue de Dinan]]. | |||
Ce lavoir est le témoin des bâtiments construits à façon en matériaux durables dans la tradition du bâti de pays de l'époque (Murs en terre - charpente bois). Ils permettent d'être à l'abri des intempéries et offrent un plus avec des équipements tels que des chaudières à bois, indispensables pour qui veut faire bouillir son linge à l'eau de javel ainsi que de multiples accessoires. | |||
Il | Construit en 1880, l’ouvrage appartenait à la famille Briand. Il est constitué de deux étages. Au rez-de-chaussée, les blanchisseuses s’installaient sur une marche au bord de l’eau avec battoirs, planches à laver, brosses et savon, et elles étendaient leur linge sur des fils, à l'étage sous le toit d'ardoises. Le lavoir est composé de 2 niveaux : le premier pour le lavage avec des degrés donnant accès à l'eau, le second pour le séchage. Cet arrivoir est le dernier représentant, sur l'Ille, des nombreux lavoirs installés dans ce quartier au 19e siècle et 20e siècle. L'îlot, en aval du pont Saint-Martin, ne fut aménagé que dans la seconde moitié du 19e siècle. Il mérite une attention toute particulière, de même que la maison qui le jouxte où se trouvaient les annexes. Avis : *** | ||
Les propriétaires louent les emplacements et proposent différents services. Le lavoir accueille les employées des blanchisseries, des laveuses indépendantes qui travaillent "au paquet" et des ménagères. La location de l'emplacement sur la contremarche est obligatoire, que ce soit à la demi-journée, à la journée ou plus; son prix s'établissait dans les années 1930 entre 0,50F et 1,25F. | |||
Moyennant paiement, il était aussi possible de disposer de planches à laver, des boîtes à laver (les laveuses s'y agenouillent pour se protéger de l'eau), des brosses, de la lessive, de l'eau de javel, du savon et finalement un métrage sur le fil à linge pour le séchage. Trois foyers de briques contenant les chaudières en fonte étaient encore visibles jusqu'à il y a peu. | |||
[[Fichier:Laveuse_au_bord_du_canal.png|400px|left|thumb|Laveuses au bord du canal ( en arrière, le clocher de l'église du vieux Saint-Etienne]] | |||
Les exploitants proposaient dans l'atelier perpendiculaire, les équipements et instruments nécessaires au blanchissage et au repassage car l'ensemble de ces tâches forment un tout. Il conserve encore les foyers qui alimentaient les chaudières où l'on bouillait l'eau. La blanchisserie Briand est attenante au lavoir. Chez les Briand, un atelier de fabrication d'ustensiles en bois (baquets cerclés, épingles à linge) vient en complément et fournit du travail aux hommes de la famille. Avant sa mort, en 1919, M. Briand est à la tête d'une quinzaine d'ouvriers. Pour conserver ou augmenter leur clientèle, toutes ces entreprises artisanales comptent sur leur réputation : linge livré propre et sans pertes ou dommages d'aucune sorte. On aime également citer les clients prestigieux. La fréquentation connaît des pointes en hiver et au printemps. | |||
===Voir aussi=== | Après un ralentissement régulier de ses activités dû aux progrès des blanchisseries industrielles et à l'entrée des "lave-linge" dans les foyers dans la seconde moitié du XX° siècle; le Lavoir de Chézy BRIAND a cessé son activité en [[1963]] et a ensuite servi d’abri pour les pêcheurs. | ||
=== Un lavoir et des laveuses === | |||
{{Citation|texte=''Les laveuses du quai d'Ille-et-Rance - Êtes-vous passés, chers lecteurs, le long de ce beau canal ombragé, qui n'a qu'un défaut, c'est de côtoyer une eau noire et bourbeuse ? Si oui, vous n'avez pas été sans jeter un coup d'œil sur les laveuses qui, près du pont Legraverend, s'installent tous les jours à laver leur linge à côté de chaudières fantastiques, qui ont l'air de préparer des philtres magiques. | |||
''A vrai dire, ces laveuses - elles nous permettront de le dire sans méchanceté - ont-elles mêmes l'air de jouer leur rôle dans une comédie de sorcellerie. Les jupes retroussées jusqu'à la taille, les jambes serrées dans des guêtres de cuir, la tête protégée par un chapeau de paille aux larges bords, elles sont effrayantes à voir. Et quand leur battoir, en gestes rythmés, tombe sur le linge étendu le long de la vieille rivière, on croit voir une de ces lavandières chantées par [[rue Théodore Botrel|Botrel]], ces lavandières, qui tout en accomplissant leur besogne répandent autour d'elles des maléfices. | |||
''Je suis resté hier longtemps à les regarder, sans mauvaise pensée à leur égard, et je me suis attiré au bout de quelques minutes d'étranges invectives. Si elles avaient pu sauter le fossé qui me séparait d'elles, il est probable que j'eusse été forcé de défendre ma vie. Je me suis retiré, mais l'une d'elles a eu le temps de me jeter un de ces regards terribles venant de ce que nos ancêtres appelaient le mauvais œil. Et je tremble de rater ma chronique. C'est terrible « le mauvais œil » à notre époque de superstitions, de calculs astrologiques, de somnambules et de spirites.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 9 janvier 1902|collecteur=Manu35|date=2018}} | |||
=== Préservation du lavoir === | |||
Préservé de la démolitions, même s'il est bien mal en point, le lavoir de Chézy restait ici, pour faire trace d'un mode de vie ardu sans le confort moderne plus douillet, mécanisé et informatisé d'aujourd'hui. | |||
Acquis par la Ville de Rennes, il était répertorié comme un élément de patrimoine rennais important (trois étoiles dans le classement de la Ville). Malgré ce statut, le lavoir menacait ruine: le toit d'ardoise s'affaissait et était troué à maints endroits et les piliers de bois se délitaient. | |||
Les habitants, divers collectifs des environs et depuis [[2004]], [[Les Amis du Patrimoine rennais]] sont intervenus régulièrement près de la Ville de Rennes pour réclamer la sauvegarde et la réhabilitation du Lavoir de Chézy<ref>http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/et-si-le-lavoir-de-chezy-devenait-un-restaurant-3570647</ref>. De multiples articles de journaux et magazines ont évoqué cet endroit pour souligner sa beauté bucolique et se désoler de sa décrépitude. Bon nombre d'étudiant(e)s ont produit des travaux remarquables concernant son histoire, sa remise en état, sa place dans le cœur des rennais, son positionnement de réaffectation future. La plupart restent affectivement attaché(e)s à cet équipement et se soucient toujours de son devenir. Des institutions comme l'Office de Tourisme quand il était associatif, les Amis des Musées, ont insisté sur l'importance de tels sites, sur un cheminement vert de traversée de Rennes Est-Ouest, dans le développement de l'attrait touristique. | |||
Lors des États généraux de la culture en [[2015]], La Ville de Rennes s'engagea a mener "l’expérimentation d’un projet-pilote pour la restauration du lavoir de Chézy qui associerait les élèves de l’école d’architecture, les associations de protection du patrimoine et les habitants". | |||
[[Fichier:Lavoir_Ch%C3%A9zy.png|300px[left|thumb|Le nouveau lavoir en 2020]] | |||
=== Le sort du lavoir === | |||
Dans la foulée des États généraux de la Culture, le lancement des budgets participatifs à Rennes dans le cadre de la [[Fabrique Citoyenne]] a été l'occasion de relancer le débat de l'avenir du Lavoir. En effet, sept projets différents ont été déposés. Cinq d'entre eux demandaient la rénovation du Lavoir, deux esquissaient des usages futurs pour ce lieu : | |||
- celui déposé par un certain RB<ref>http://fabriquecitoyenne.rennes.fr/projects/budget-participatif-2016/collect/collecte-des-propositions-1/proposals/rehabilitation-du-patrimoine-rennais-le-lavoir-de-chezy</ref>; | |||
- celui déposé par l'association "Le bal Pirate"<ref>http://fabriquecitoyenne.rennes.fr/projects/budget-participatif-2016/collect/collecte-des-propositions-1/proposals/redonner-vie-aux-rives-de-l-ille-avec-le-lavoir-du-chezy</ref>. | |||
Lors du vote du premier budget participatif proposé par la Ville et approuvé le 14 mars 2016, 54 projets avaient été retenus par les votes des habitants et la mise en valeur du lavoir de Chézy avait été classé deuxième, de peu derrière un projet de jardins flottants sur la [[Vilaine]]. Mais, en mai 2017 le lavoir, trop fragilisé à force d'attendre une rénovation a été démoli et il n'en reste que trois foyers qui servaient à bouillir l'eau des lessiveuses. <ref> ''Ouest-France'' du 12 mai 2017</ref> Un nouveau lavoir a été construit mais pas à l'identique et n'a pas de destination. | |||
=== Notes et références === | |||
<references/> | |||
=== Voir aussi === | |||
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] - quatrain 28. | * [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] - quatrain 28. |
Version actuelle datée du 11 septembre 2023 à 07:46
A Rennes, seul subsiste un lavoir, près du boulevard de Chézy ; il se situe sur la rive droite de l'Ille juste avant qu'elle ne rejoigne le Canal d’Ille-et-Rance (sous le boulevard de Chézy), à l'arrière de l’École régionale d'architecture. Il n'est visible que de la promenade discrète du bord de l’Ille, rive gauche (allée Guillaume Chauvin), car il est en bordure de la rive droite où il n'est plus accessible ; on l'aperçoit aussi parfaitement depuis le porche du 99, rue de Dinan.
Ce lavoir est le témoin des bâtiments construits à façon en matériaux durables dans la tradition du bâti de pays de l'époque (Murs en terre - charpente bois). Ils permettent d'être à l'abri des intempéries et offrent un plus avec des équipements tels que des chaudières à bois, indispensables pour qui veut faire bouillir son linge à l'eau de javel ainsi que de multiples accessoires.
Construit en 1880, l’ouvrage appartenait à la famille Briand. Il est constitué de deux étages. Au rez-de-chaussée, les blanchisseuses s’installaient sur une marche au bord de l’eau avec battoirs, planches à laver, brosses et savon, et elles étendaient leur linge sur des fils, à l'étage sous le toit d'ardoises. Le lavoir est composé de 2 niveaux : le premier pour le lavage avec des degrés donnant accès à l'eau, le second pour le séchage. Cet arrivoir est le dernier représentant, sur l'Ille, des nombreux lavoirs installés dans ce quartier au 19e siècle et 20e siècle. L'îlot, en aval du pont Saint-Martin, ne fut aménagé que dans la seconde moitié du 19e siècle. Il mérite une attention toute particulière, de même que la maison qui le jouxte où se trouvaient les annexes. Avis : ***
Les propriétaires louent les emplacements et proposent différents services. Le lavoir accueille les employées des blanchisseries, des laveuses indépendantes qui travaillent "au paquet" et des ménagères. La location de l'emplacement sur la contremarche est obligatoire, que ce soit à la demi-journée, à la journée ou plus; son prix s'établissait dans les années 1930 entre 0,50F et 1,25F. Moyennant paiement, il était aussi possible de disposer de planches à laver, des boîtes à laver (les laveuses s'y agenouillent pour se protéger de l'eau), des brosses, de la lessive, de l'eau de javel, du savon et finalement un métrage sur le fil à linge pour le séchage. Trois foyers de briques contenant les chaudières en fonte étaient encore visibles jusqu'à il y a peu.
Les exploitants proposaient dans l'atelier perpendiculaire, les équipements et instruments nécessaires au blanchissage et au repassage car l'ensemble de ces tâches forment un tout. Il conserve encore les foyers qui alimentaient les chaudières où l'on bouillait l'eau. La blanchisserie Briand est attenante au lavoir. Chez les Briand, un atelier de fabrication d'ustensiles en bois (baquets cerclés, épingles à linge) vient en complément et fournit du travail aux hommes de la famille. Avant sa mort, en 1919, M. Briand est à la tête d'une quinzaine d'ouvriers. Pour conserver ou augmenter leur clientèle, toutes ces entreprises artisanales comptent sur leur réputation : linge livré propre et sans pertes ou dommages d'aucune sorte. On aime également citer les clients prestigieux. La fréquentation connaît des pointes en hiver et au printemps.
Après un ralentissement régulier de ses activités dû aux progrès des blanchisseries industrielles et à l'entrée des "lave-linge" dans les foyers dans la seconde moitié du XX° siècle; le Lavoir de Chézy BRIAND a cessé son activité en 1963 et a ensuite servi d’abri pour les pêcheurs.
Un lavoir et des laveuses
« Les laveuses du quai d'Ille-et-Rance - Êtes-vous passés, chers lecteurs, le long de ce beau canal ombragé, qui n'a qu'un défaut, c'est de côtoyer une eau noire et bourbeuse ? Si oui, vous n'avez pas été sans jeter un coup d'œil sur les laveuses qui, près du pont Legraverend, s'installent tous les jours à laver leur linge à côté de chaudières fantastiques, qui ont l'air de préparer des philtres magiques.
A vrai dire, ces laveuses - elles nous permettront de le dire sans méchanceté - ont-elles mêmes l'air de jouer leur rôle dans une comédie de sorcellerie. Les jupes retroussées jusqu'à la taille, les jambes serrées dans des guêtres de cuir, la tête protégée par un chapeau de paille aux larges bords, elles sont effrayantes à voir. Et quand leur battoir, en gestes rythmés, tombe sur le linge étendu le long de la vieille rivière, on croit voir une de ces lavandières chantées par Botrel, ces lavandières, qui tout en accomplissant leur besogne répandent autour d'elles des maléfices.
Je suis resté hier longtemps à les regarder, sans mauvaise pensée à leur égard, et je me suis attiré au bout de quelques minutes d'étranges invectives. Si elles avaient pu sauter le fossé qui me séparait d'elles, il est probable que j'eusse été forcé de défendre ma vie. Je me suis retiré, mais l'une d'elles a eu le temps de me jeter un de ces regards terribles venant de ce que nos ancêtres appelaient le mauvais œil. Et je tremble de rater ma chronique. C'est terrible « le mauvais œil » à notre époque de superstitions, de calculs astrologiques, de somnambules et de spirites. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 9 janvier 1902 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Préservation du lavoir
Préservé de la démolitions, même s'il est bien mal en point, le lavoir de Chézy restait ici, pour faire trace d'un mode de vie ardu sans le confort moderne plus douillet, mécanisé et informatisé d'aujourd'hui.
Acquis par la Ville de Rennes, il était répertorié comme un élément de patrimoine rennais important (trois étoiles dans le classement de la Ville). Malgré ce statut, le lavoir menacait ruine: le toit d'ardoise s'affaissait et était troué à maints endroits et les piliers de bois se délitaient.
Les habitants, divers collectifs des environs et depuis 2004, Les Amis du Patrimoine rennais sont intervenus régulièrement près de la Ville de Rennes pour réclamer la sauvegarde et la réhabilitation du Lavoir de Chézy[1]. De multiples articles de journaux et magazines ont évoqué cet endroit pour souligner sa beauté bucolique et se désoler de sa décrépitude. Bon nombre d'étudiant(e)s ont produit des travaux remarquables concernant son histoire, sa remise en état, sa place dans le cœur des rennais, son positionnement de réaffectation future. La plupart restent affectivement attaché(e)s à cet équipement et se soucient toujours de son devenir. Des institutions comme l'Office de Tourisme quand il était associatif, les Amis des Musées, ont insisté sur l'importance de tels sites, sur un cheminement vert de traversée de Rennes Est-Ouest, dans le développement de l'attrait touristique.
Lors des États généraux de la culture en 2015, La Ville de Rennes s'engagea a mener "l’expérimentation d’un projet-pilote pour la restauration du lavoir de Chézy qui associerait les élèves de l’école d’architecture, les associations de protection du patrimoine et les habitants".
Le sort du lavoir
Dans la foulée des États généraux de la Culture, le lancement des budgets participatifs à Rennes dans le cadre de la Fabrique Citoyenne a été l'occasion de relancer le débat de l'avenir du Lavoir. En effet, sept projets différents ont été déposés. Cinq d'entre eux demandaient la rénovation du Lavoir, deux esquissaient des usages futurs pour ce lieu :
- celui déposé par un certain RB[2];
- celui déposé par l'association "Le bal Pirate"[3].
Lors du vote du premier budget participatif proposé par la Ville et approuvé le 14 mars 2016, 54 projets avaient été retenus par les votes des habitants et la mise en valeur du lavoir de Chézy avait été classé deuxième, de peu derrière un projet de jardins flottants sur la Vilaine. Mais, en mai 2017 le lavoir, trop fragilisé à force d'attendre une rénovation a été démoli et il n'en reste que trois foyers qui servaient à bouillir l'eau des lessiveuses. [4] Un nouveau lavoir a été construit mais pas à l'identique et n'a pas de destination.
Notes et références
- ↑ http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/et-si-le-lavoir-de-chezy-devenait-un-restaurant-3570647
- ↑ http://fabriquecitoyenne.rennes.fr/projects/budget-participatif-2016/collect/collecte-des-propositions-1/proposals/rehabilitation-du-patrimoine-rennais-le-lavoir-de-chezy
- ↑ http://fabriquecitoyenne.rennes.fr/projects/budget-participatif-2016/collect/collecte-des-propositions-1/proposals/redonner-vie-aux-rives-de-l-ille-avec-le-lavoir-du-chezy
- ↑ Ouest-France du 12 mai 2017
Voir aussi
- Rennes d'histoire et de souvenirs - quatrain 28.