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'''Georges Maillols''' (1913-1998) | '''Georges Maillols''' (21 avril 1913, Paris - 25 juillet 1998, Rennes) | ||
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Il a construit l'immeuble | [[File:La_tour_«_Les_Horizons_»_de_Rennes_-_Décembre_2020.jpg|250px|right|thumb|La tour « Les Horizons » en 2020 (''de Wikimedia Commons'')]] | ||
Georges Maillols est un architecte des ''« Trente Glorieuses »'' inspiré par {{w|Le Corbusier}} et le {{w|Bauhaus|mouvement du Bauhaus}}. | |||
Il s'installe à Rennes en [[1947]] et a profondément marqué cette ville au niveau architectural. | |||
A la suite de la rudesse de l'hiver 1954 et de l'appel de l'Abbé Pierre, la municipalité rennaise le missionne pour réaliser la cité d'urgence de [[Cleunay]]. Il fait construire 93 logements rapidement. Au départ, prévu pour être provisoires, ces logements deviendront permanents et feront l'objet d'une réhabilitation en 1982. | |||
Il construit en 1954, en utilisant des techniques innovantes, la tour "Maillols". La technique sur pilotis va lui permettre de dresser cette œuvre de 11 étages sur un terrain marécageux. La Tour Maillols, [[quai de Richemont]], est le premier immeuble haut de la ville. | |||
En 1959, il réalise l'îlot immobilier de 66 logements en rive droite de la [[rue Jules Simon]] entre la [[rue du Pré Botté]] et la [[place Honoré Commeurec]]. | |||
Il participe à la construction de plusieurs ensembles d'habitations, [[boulevard d'Anjou]], [[square de Gascogne]], [[square de Normandie]] et [[square de Guyenne]]. | |||
Puis débute le développement du quartier de Bourg l'Evesque et la construction de la tour de Penthièvre en 1965. En 1967, c'est l'immeuble à l'angle de la [[rue du capitaine Maignan]] et de la [[rue de l'Alma]]. | |||
Puis, ce sont la barre ''Le Trégor'' et ''Le Goello'' à Bourg-l'Évêque puis ''L'Armor'', ''Les Horizons'' et ''La Caravelle''. Ces derniers ensembles structurent la dalle de Bourg l'Evesque. | |||
Il compte parmi ses réalisations la [[Barre Saint-Just]] à l'architecture hors normes, ''le Trimaran'', ''la Caravelle'', ''le Cristal'', ''l'Armor'', ''les Terrasses du Sud'', un immeuble des Hautes-Ourmes et en [[1970]] la grande tour ''[[Les Horizons]]'', un des premiers immeubles de grande hauteur dédié à l'habitation en France : deux tours jumelles en forme d'ellipse. | |||
En fait, c’est dès [[1950]] qu'il avait commencé à construire haut avec l'immeuble du [[quai de Richemont]]. Ce fut longtemps le plus haut immeuble de la ville et certains craignaient de le voir... s’écrouler ! Il aura réalisé au total 11 000 logements sur Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-la-barre-saint-just-l-un-des-lieux-les-plus-photographies-6020196</ref>. | |||
Au débuts des années 70, dans le quartier du Blosne plusieurs ouvrages [[square de Terre-Neuve]], [[allée du Gacet]], [[allée de Lucerne]] ou encore le [[square des Hautes Ourmes]] portent sa marque. | |||
De 1973 à 1975, il poursuit les constructions [[rue de Brest]], reliant le quartier de Bourg l'Evesque à celui de Villejean grâce à un nouveau maillon architectural : ''Le Belvédère'', ''Le Neptune'', ''Le Mercure'', ''Le Saphire'', ''L'Améthyste'' et ''Le Porphyre''. Cette série de tours offre une continuité urbaine au nord-ouest. | |||
Dans les années 80, il réalise deux ensembles de bureaux dans le quartier Patton au nord de Rennes. | |||
En 1996, deux ans avant sa disparition, Georges Maillols réalise un dernier ensemble de logements, ''"Le Baccara"'', caractérisé par sa forme en demi-cercle qui intègre la dernière partie de la Zac de [[La Mabilais]]. Georges Maillols repose au [[cimetière du nord|cimetière du Nord]] de Rennes. | |||
Une [[rue Georges Maillols]] existe dans le quartier Villejean-Beauregard. | Une [[rue Georges Maillols]] existe dans le quartier Villejean-Beauregard. | ||
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[https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00234/l-architecture-rennaise-de-georges-maillols.html « L'architecture rennaise de Georges Maillols »], diffusion le 28 août 1998, FR3 | |||
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Georges Maillols (21 avril 1913, Paris - 25 juillet 1998, Rennes)
Georges Maillols est un architecte des « Trente Glorieuses » inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus .
Il s'installe à Rennes en 1947 et a profondément marqué cette ville au niveau architectural.
A la suite de la rudesse de l'hiver 1954 et de l'appel de l'Abbé Pierre, la municipalité rennaise le missionne pour réaliser la cité d'urgence de Cleunay. Il fait construire 93 logements rapidement. Au départ, prévu pour être provisoires, ces logements deviendront permanents et feront l'objet d'une réhabilitation en 1982.
Il construit en 1954, en utilisant des techniques innovantes, la tour "Maillols". La technique sur pilotis va lui permettre de dresser cette œuvre de 11 étages sur un terrain marécageux. La Tour Maillols, quai de Richemont, est le premier immeuble haut de la ville.
En 1959, il réalise l'îlot immobilier de 66 logements en rive droite de la rue Jules Simon entre la rue du Pré Botté et la place Honoré Commeurec.
Il participe à la construction de plusieurs ensembles d'habitations, boulevard d'Anjou, square de Gascogne, square de Normandie et square de Guyenne.
Puis débute le développement du quartier de Bourg l'Evesque et la construction de la tour de Penthièvre en 1965. En 1967, c'est l'immeuble à l'angle de la rue du capitaine Maignan et de la rue de l'Alma.
Puis, ce sont la barre Le Trégor et Le Goello à Bourg-l'Évêque puis L'Armor, Les Horizons et La Caravelle. Ces derniers ensembles structurent la dalle de Bourg l'Evesque.
Il compte parmi ses réalisations la Barre Saint-Just à l'architecture hors normes, le Trimaran, la Caravelle, le Cristal, l'Armor, les Terrasses du Sud, un immeuble des Hautes-Ourmes et en 1970 la grande tour Les Horizons, un des premiers immeubles de grande hauteur dédié à l'habitation en France : deux tours jumelles en forme d'ellipse.
En fait, c’est dès 1950 qu'il avait commencé à construire haut avec l'immeuble du quai de Richemont. Ce fut longtemps le plus haut immeuble de la ville et certains craignaient de le voir... s’écrouler ! Il aura réalisé au total 11 000 logements sur Rennes[1].
Au débuts des années 70, dans le quartier du Blosne plusieurs ouvrages square de Terre-Neuve, allée du Gacet, allée de Lucerne ou encore le square des Hautes Ourmes portent sa marque.
De 1973 à 1975, il poursuit les constructions rue de Brest, reliant le quartier de Bourg l'Evesque à celui de Villejean grâce à un nouveau maillon architectural : Le Belvédère, Le Neptune, Le Mercure, Le Saphire, L'Améthyste et Le Porphyre. Cette série de tours offre une continuité urbaine au nord-ouest.
Dans les années 80, il réalise deux ensembles de bureaux dans le quartier Patton au nord de Rennes.
En 1996, deux ans avant sa disparition, Georges Maillols réalise un dernier ensemble de logements, "Le Baccara", caractérisé par sa forme en demi-cercle qui intègre la dernière partie de la Zac de La Mabilais. Georges Maillols repose au cimetière du Nord de Rennes.
Une rue Georges Maillols existe dans le quartier Villejean-Beauregard.
Vidéo
« L'architecture rennaise de Georges Maillols », diffusion le 28 août 1998, FR3
Une visite dans l’histoire contemporaine régionale, à travers les images de la télévision, proposée par l’Ina. |