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Pierre Guy Heger est inspecteur départemental de la jeunsesse et des sports. Il entre en résistance en 1942, dit ''Le Gal''. Sa famille habite au n°15 [[rue de Vincennes]]. Il a été à l'origine d'une propagande efficace et d'un recrutement intense en Ille-et-Vilaine. Nommé en décembre 1943 comme chef militaire régional de la Défense de la France, il a organisé pour sa région des services de rapatriement, de renseignements et des faux papiers. Devenu chef des Corps Francs du Finistère, des Côtes-du-Nord et de l'Ille-et-Vilaine, il a organisé et armé de nombreux groupes qui sous sa direction ont effectué de nombreux sabotages et attaques et mené une lutte efficace contre le {{w|Service du travail obligatoire (France)|STO}}. Domicilié à Lanrelas (22) au moment de son arrestation. Arrêté le 4 mai 1944 à Rennes, | [[Fichier:Heger.png|right|250px|thumb|Pierre Héger]] | ||
Pierre Guy Heger est inspecteur départemental de la jeunsesse et des sports. Il entre en résistance en 1942, dit ''Le Gal''. Sa famille habite au n°15 [[rue de Vincennes]]. Il a été à l'origine d'une propagande efficace et d'un recrutement intense en Ille-et-Vilaine. Nommé en décembre 1943 comme chef militaire régional de la Défense de la France, il a organisé pour sa région des services de rapatriement, de renseignements et des faux papiers. Devenu chef des Corps Francs du Finistère, des Côtes-du-Nord et de l'Ille-et-Vilaine, il a organisé et armé de nombreux groupes qui sous sa direction ont effectué de nombreux sabotages et attaques et mené une lutte efficace contre le {{w|Service du travail obligatoire (France)|STO}}. Domicilié à Lanrelas (22) au moment de son arrestation. Arrêté le 4 mai 1944 à Rennes, [[quai Duguay-Trouin]], il est emprisonné à la [[Prison Jacques-Cartier]]. La veille d'être interrogé par la Gestapo toute la nuit dans sa cellule, il s'était mordu la langue pour saigner de façon abondante lors de l'interrogatoire, pour confirmer que le faux certificat médical qu'il avait toujours sur lui, comme étant tuberculeux, puisse justifier le fait de cracher du sang, avant l'interrogatoire espérant ainsi qu'il soit moins douloureux. Il est dans le convoi de prisonniers politiques, parti de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. Il s'évade à Langeais le 6 août 1944 lors de l'attaque aérienne du convoi de Langeais par 2 avions américains ; il réussit à s'enfuir à travers champ pendant que l'un de ses meilleurs amis était abattu dans cette course, avant de franchir la Loire à la nage<ref>http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=73733</ref>. Il rejoint Rennes pour prendre la direction régionale du Mouvement de libération nationale (MLN). Médaillé de la France Libre. Croix de guerre avec palme. Chevalier de la Légion d'honneur. | |||
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Pierre Heger
Résistant (10 avril 1912, Brest - 20 avril 1966, Rennes)
Pierre Guy Heger est inspecteur départemental de la jeunsesse et des sports. Il entre en résistance en 1942, dit Le Gal. Sa famille habite au n°15 rue de Vincennes. Il a été à l'origine d'une propagande efficace et d'un recrutement intense en Ille-et-Vilaine. Nommé en décembre 1943 comme chef militaire régional de la Défense de la France, il a organisé pour sa région des services de rapatriement, de renseignements et des faux papiers. Devenu chef des Corps Francs du Finistère, des Côtes-du-Nord et de l'Ille-et-Vilaine, il a organisé et armé de nombreux groupes qui sous sa direction ont effectué de nombreux sabotages et attaques et mené une lutte efficace contre le STO . Domicilié à Lanrelas (22) au moment de son arrestation. Arrêté le 4 mai 1944 à Rennes, quai Duguay-Trouin, il est emprisonné à la Prison Jacques-Cartier. La veille d'être interrogé par la Gestapo toute la nuit dans sa cellule, il s'était mordu la langue pour saigner de façon abondante lors de l'interrogatoire, pour confirmer que le faux certificat médical qu'il avait toujours sur lui, comme étant tuberculeux, puisse justifier le fait de cracher du sang, avant l'interrogatoire espérant ainsi qu'il soit moins douloureux. Il est dans le convoi de prisonniers politiques, parti de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. Il s'évade à Langeais le 6 août 1944 lors de l'attaque aérienne du convoi de Langeais par 2 avions américains ; il réussit à s'enfuir à travers champ pendant que l'un de ses meilleurs amis était abattu dans cette course, avant de franchir la Loire à la nage[1]. Il rejoint Rennes pour prendre la direction régionale du Mouvement de libération nationale (MLN). Médaillé de la France Libre. Croix de guerre avec palme. Chevalier de la Légion d'honneur.