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La '''rue Jules Lebrun''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la [[rue Jules Lallemand]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 octobre 1966<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Jules Lebrun''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la [[rue Jules Lallemand]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 octobre 1966<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Jules Le Brun, résistant (1919 - 1944)
Cette voie rend hommage à Jules Le Brun, résistant (29 novembre 1919, Rennes - 2 septembre 1944, Bobigny)


Co-responsable des Jeunesses communistes de Rennes avec René Perrault, il est tué pendant les combats de la Libération de Paris<ref>http://museedelaresistanceenligne.org/media9192-AllA</ref>.
Avant la seconde guerre mondiale, Jules Le Brun est ajusteur à la SNCF et co-responsable des Jeunesses communistes de Rennes avec René Perrault<ref>https://maitron.fr/spip.php?article234626</ref>.
 
Il entre dans la Résistance début 1941, il est alors recruté par [[Henri Bannetel]], qui est le courrier entre Paris et Rennes de l'Organisation spéciale qui deviendra plus tard les FTPF… Son frère Rémy l'est aussi, alors âgé de seize ans. Les Lebrun ont une façon bien à eux de s’emparer des armes des officiers allemands, dans les vestiaires des cafés. La famille Lebrun est alors logée à l’école du [[Cercle Paul Bert]], [[rue de Paris]], puisque Jules Lebrun père, instituteur, en est aussi le directeur<ref>« Emile Drouillas, dit Laporte, militant ouvrier » de Jeanne Roquier-Drouillas et Renée Thouanel-Drouillas : « Témoignage publié dans le site  « Déportés politiques à Auschwitz : le convoi dit des 45.000 » - https://deportes-politiques-auschwitz.fr/2017/12/emile-drouillas-organisation-action/</ref>. Il exécute plusieurs sabotages de voies ferrées des attaques contre des troupes allemandes. En plein jour, il abat un officier allemand à Rouen. Il effectue de nombreux transports d’armes entre Rouen et Rennes.
 
Arrêté en décembre 1942, il est incarcéré à la prison de la Santé. Libéré le 15 août 1944, il reprend le combat et intègre le groupe FFI de Romainville jusqu'à la libération de la ville le 25 août 1944.
 
Il est tué peu après, pendant les combats de la Libération de Paris<ref>http://museedelaresistanceenligne.org/media9192-AllA</ref>.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 26 juin 2023 à 13:24

La rue Jules Lebrun se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la rue Jules Lallemand. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 octobre 1966[1].

Cette voie rend hommage à Jules Le Brun, résistant (29 novembre 1919, Rennes - 2 septembre 1944, Bobigny)

Avant la seconde guerre mondiale, Jules Le Brun est ajusteur à la SNCF et co-responsable des Jeunesses communistes de Rennes avec René Perrault[2].

Il entre dans la Résistance début 1941, il est alors recruté par Henri Bannetel, qui est le courrier entre Paris et Rennes de l'Organisation spéciale qui deviendra plus tard les FTPF… Son frère Rémy l'est aussi, alors âgé de seize ans. Les Lebrun ont une façon bien à eux de s’emparer des armes des officiers allemands, dans les vestiaires des cafés. La famille Lebrun est alors logée à l’école du Cercle Paul Bert, rue de Paris, puisque Jules Lebrun père, instituteur, en est aussi le directeur[3]. Il exécute plusieurs sabotages de voies ferrées des attaques contre des troupes allemandes. En plein jour, il abat un officier allemand à Rouen. Il effectue de nombreux transports d’armes entre Rouen et Rennes.

Arrêté en décembre 1942, il est incarcéré à la prison de la Santé. Libéré le 15 août 1944, il reprend le combat et intègre le groupe FFI de Romainville jusqu'à la libération de la ville le 25 août 1944.

Il est tué peu après, pendant les combats de la Libération de Paris[4].

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. https://maitron.fr/spip.php?article234626
  3. « Emile Drouillas, dit Laporte, militant ouvrier » de Jeanne Roquier-Drouillas et Renée Thouanel-Drouillas : « Témoignage publié dans le site « Déportés politiques à Auschwitz : le convoi dit des 45.000 » - https://deportes-politiques-auschwitz.fr/2017/12/emile-drouillas-organisation-action/
  4. http://museedelaresistanceenligne.org/media9192-AllA