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''Article paru dans le bulletin municipal d'Acigné en février 2010<ref>''L'Acignolais'', bulletin municipal d'[[Acigné]], numéro de février 2010 [http://www.ville-acigne.fr/templates_fichiers_bulletin/telechargement_file.php?PHPSESSID=&ref=3file575.pdf&ext=pdf&nom=Bulletin%20de%20f%E9vrier%202010](pdf)</ref>, repris avec l'autorisation de son auteur :''  


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Prosper Chubert est né le 25 septembre 1884 dans l’actuelle rue des Forgerons (n°6) où ses parents, Prosper Chubert et Léonie Galesne, tenaient un commerce de grains et de cidre dans une maison en terre aujourd’hui disparue. Au même endroit, ils avaient aussi un café et un commerce de tissus. Ils firent construire en 1900, l’actuelle maison du n°6.
{{w|Prosper Chubert}} est né le 25 septembre 1884 dans l’actuelle rue des Forgerons (n°6) où ses parents, Prosper Chubert et Léonie Galesne, tenaient un commerce de grains et de cidre dans une maison en terre aujourd’hui disparue. Au même endroit, ils avaient aussi un café et un commerce de tissus. Ils firent construire en 1900, l’actuelle maison du n°6.




Le jeune Prosper fit son lycée et des études de droit à Rennes et s’installa comme avoué à Vannes. Très actif, il prit de nombreuses responsabilités : viceprésident du Véloce Vannetais, viceprésident du Syndicat d’initiatives, président de l’orchestre la Lyre Vannetaise… et viceprésident de la commission des hospices. À ce titre, l’hôpital de Vannes, achevé en 1934, fut en grande partie l’oeuvre de l’Acignolais. Prosper Chubert se maria sur le tard, à 46 ans, avec Marie-Jeanne Denais, à Nantes. En 1940, grâce à lui, le Syndicat d’initiatives servit à faciliter le logement des réfugiés à Vannes. Puis Prosper Chubert entra en Résistance. En 1943, il se mit au service du général Guillaudot, dit Yodi, chef de l’armée secrète du Morbihan. Cette organisation permit de sauver 192 aviateurs alliés abattus et de transmettre à Londres toutes les informations sur le dispositif allemand du département. Après l’arrestation de Yodi, fin 1943, c’est Prosper Chubert qui présida en janvier 1944 le premier Comité départemental de Libération.
Le jeune Prosper fit son lycée et des études de droit à Rennes et s’installa comme avoué à Vannes. Très actif, il prit de nombreuses responsabilités : vice président du Véloce Vannetais, vice président du Syndicat d’initiatives, président de l’orchestre la Lyre Vannetaise… et vice président de la commission des hospices. À ce titre, l’hôpital de Vannes, achevé en 1934, fut en grande partie l’oeuvre de l’Acignolais. Prosper Chubert se maria sur le tard, à 46 ans, avec Marie-Jeanne Denais, à Nantes. En 1940, grâce à lui, le Syndicat d’initiative servit à faciliter le logement des réfugiés à Vannes. Puis Prosper Chubert entra en Résistance. En 1943, il se mit au service du général {{w|Maurice Guillaudot}}, dit Yodi, chef de l’{{w|Armée secrète}} du Morbihan. Cette organisation permit de sauver 192 aviateurs alliés abattus et de transmettre à Londres toutes les informations sur le dispositif allemand du département. Après l’arrestation de Yodi, fin 1943, c’est Prosper Chubert qui présida en janvier 1944 le premier Comité départemental de Libération.




Dénoncé, il est arrêté à son tour par la Gestapo, le 18 février de la même année. Déporté au camp de Neuengamme près de Hambourg, il y meurt de maladie en décembre 1944. Pour célèbrer la mémoire de cet homme de bien, le nom de Prosper Chubert a été donné au Centre Hospitalier de Vannes (actuellement 1500 places). À Acigné, une rue porte son nom (entre l’avenue de l’abbé-Barbedet et la rue Jeanne-Marie Martin).
Dénoncé, il est arrêté le 18 février 1944 par la Gestapo, transféré de Rennes à Compiègne le 29 juin 1944, puis déporté le 28 juillet vers le camp de {{w|Neuengamme}} (Matricule 40520), il décède le 28 novembre 1944.<ref>http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.250.#CHUBERT</ref>
 
Pour célébrer la mémoire de cet homme de bien, le nom de Prosper Chubert a été donné au Centre Hospitalier de Vannes (actuellement 1500 places, place du Docteur Grosse). À Acigné, une rue porte son nom (entre l’avenue de l’abbé-Barbedet et la rue Jeanne-Marie Martin).
 


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==Notes et références==
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Article paru dans le bulletin municipal d'Acigné en février 2010[1], repris avec l'autorisation de son auteur :

Prosper-Chubert.jpg
Hôpital Chubert à Vannes

« Prosper Chubert Wikipedia-logo-v2.svg est né le 25 septembre 1884 dans l’actuelle rue des Forgerons (n°6) où ses parents, Prosper Chubert et Léonie Galesne, tenaient un commerce de grains et de cidre dans une maison en terre aujourd’hui disparue. Au même endroit, ils avaient aussi un café et un commerce de tissus. Ils firent construire en 1900, l’actuelle maison du n°6.


Le jeune Prosper fit son lycée et des études de droit à Rennes et s’installa comme avoué à Vannes. Très actif, il prit de nombreuses responsabilités : vice président du Véloce Vannetais, vice président du Syndicat d’initiatives, président de l’orchestre la Lyre Vannetaise… et vice président de la commission des hospices. À ce titre, l’hôpital de Vannes, achevé en 1934, fut en grande partie l’oeuvre de l’Acignolais. Prosper Chubert se maria sur le tard, à 46 ans, avec Marie-Jeanne Denais, à Nantes. En 1940, grâce à lui, le Syndicat d’initiative servit à faciliter le logement des réfugiés à Vannes. Puis Prosper Chubert entra en Résistance. En 1943, il se mit au service du général Maurice Guillaudot Wikipedia-logo-v2.svg, dit Yodi, chef de l’Armée secrète Wikipedia-logo-v2.svg du Morbihan. Cette organisation permit de sauver 192 aviateurs alliés abattus et de transmettre à Londres toutes les informations sur le dispositif allemand du département. Après l’arrestation de Yodi, fin 1943, c’est Prosper Chubert qui présida en janvier 1944 le premier Comité départemental de Libération.


Dénoncé, il est arrêté le 18 février 1944 par la Gestapo, transféré de Rennes à Compiègne le 29 juin 1944, puis déporté le 28 juillet vers le camp de Neuengamme Wikipedia-logo-v2.svg (Matricule 40520), où il décède le 28 novembre 1944.[2]

Pour célébrer la mémoire de cet homme de bien, le nom de Prosper Chubert a été donné au Centre Hospitalier de Vannes (actuellement 1500 places, place du Docteur Grosse). À Acigné, une rue porte son nom (entre l’avenue de l’abbé-Barbedet et la rue Jeanne-Marie Martin). »

— Alain Racineux, Acigné Autrefois
Origine : L'Acignolais • Février 2010licence

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Notes et références

  1. L'Acignolais, bulletin municipal d'Acigné, numéro de février 2010 [1](pdf)
  2. http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.250.#CHUBERT