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Fils d'un agent voyer (ancien nom des ingénieurs du service vicinal), Eugène Allanic . | Fils d'un agent voyer (ancien nom des ingénieurs du service vicinal), Eugène Allanic. | ||
Le 6 janvier 1921, il épouse en secondes noces Marie de Raucourt à Bordeaux. | Le 6 janvier 1921, il épouse en secondes noces Marie de Raucourt à Bordeaux. | ||
À la fin de l'année 1936, il devient directeur de la laiterie de | À la fin de l'année 1936, il devient directeur de la laiterie de [[L'Hermitage]] qui appartient à l'époque à la Société Nantaise de biscuiterie Lefèvre Utile. Rapidement, il donne une impulsion nouvelle à l'entreprise et modernise la collecte du lait ; les voitures à chevaux sont remplacées par des camions. | ||
En 1941, Eugène Allanic, qui n'a pas été mobilisé en raison de son âge, est contraint au retour aux voitures à chevaux, tout en conservant quelques camions équipés de gazogènes. | En 1941, Eugène Allanic, qui n'a pas été mobilisé en raison de son âge, est contraint au retour aux voitures à chevaux, tout en conservant quelques camions équipés de gazogènes. | ||
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Version du 27 mars 2023 à 15:55
Eugène Allanic
Résistant déporté
(13 juin 1891, Plouaret, Côtes d'Armor - 14 mai 1945, Ravensbrück)
Fils d'un agent voyer (ancien nom des ingénieurs du service vicinal), Eugène Allanic.
Le 6 janvier 1921, il épouse en secondes noces Marie de Raucourt à Bordeaux.
À la fin de l'année 1936, il devient directeur de la laiterie de L'Hermitage qui appartient à l'époque à la Société Nantaise de biscuiterie Lefèvre Utile. Rapidement, il donne une impulsion nouvelle à l'entreprise et modernise la collecte du lait ; les voitures à chevaux sont remplacées par des camions.
En 1941, Eugène Allanic, qui n'a pas été mobilisé en raison de son âge, est contraint au retour aux voitures à chevaux, tout en conservant quelques camions équipés de gazogènes. Comme tout le monde, il doit se plier aux exigences des occupants, qui réquisitionnent l'usine pour assurer le ravitaillement de l'armée allemande. Les contrôles sont stricts et nombreux.
Malgré cela, à partir du printemps de l'année 1943, la laiterie devient le refuge de nombreux réfractaires au travail obligatoire. C'est vraisemblablement à cette époque que M. Allanic entre dans la Résistance aux côtés du Docteur Dordain[1] de Mordelles, qui appartenait au réseau «Confrérie Notre-Dame Castille ». Un groupe de résistance est créé à L'Hermitage, dont les activités sont diverses et nombreuses :
- aide aux aviateurs alliés dont les appareils ont été abattus, - évasion vers la zone libre de prisonniers africains noirs employés comme manutentionnaires dans des entrepôts allemands à la Chevrie (L'Hermitage) et à Rougeul (La Chapelle-Thouarault), - fournitures de fausses cartes d'identité.
Au fil du temps, la situation se précarisait. Le Docteur Dordain fut arrêté au début du mois de décembre 1943 par la Gestapo et mourut quelques jours plus tard dans sa cellule.
Les activités du groupe de l'Hermitage furent alors suspendues et les choses se calmèrent, mais Eugène Allanic faisait également partie d'un groupe de résistants rennais, dont la majorité des membres fut arrêtée en février 1944 ; Eugène Allanic, qui n'était pas prévenu, fut « cueilli » le lendemain matin à son bureau, le 2 février 1944.
Interné à la prison Jacques Cartier, il est déporté de Compiègne vers Neuengamme le 28 juillet 1944. Il décède à Ravensbrück le 14 mai 1945. Ravensbrück .[2].[3]
Un monument a été érigé à sa mémoire, par souscription publique, à l'entrée du cimetière de L'Hermitage. Une rue et une école élémentaire publique portent son nom à L'Hermitage. L'Hermitage.
Lien externe
- Eugène Allanic sur Mémoiredeguerre
Références
<references>
- ↑ rue Docteur Dordain et ses fils
- ↑ http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.250.#ALLANIC
- ↑ Source Mémoire de granit. Commission d'information historique pour la paix du département d'Ille-et-Vilaine p197 C