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Cette voie fût d'abord dénommée [[rue Joseph Défermonet]] par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936, modifiée le 23 janvier 1989 en '''rue Jacques Defermon des Chapelières'''
Cette voie fût d'abord dénommée [[rue Joseph Défermonet]] par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936, modifiée le 23 janvier 1989 en '''rue Jacques Defermon des Chapelières''' et rappelle :
=== Jacques Defermon des Chapelières === <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>


Jacques Defermon des Chapelières est né en 1752, à Maubusson dans la future Loire-Inferieure maintenant la Loire Atlantique, issu d'une famille de la grande bourgeoisie. Son père est avocat au Parlement de Bretagne et maire de Châteaubriant.
Il fait ses études juridiques à Rennes et devient lui-même avocat au Parlement de Bretagne. En 1788, il se mêle au mouvement réformiste qui va précéder la Révolution française, il reconnut que c'est à Rennes qu'elle débuta, Rennes "le Berceau de la Liberté". Avec [[Jean-Denis Lanjuinais]], [[Isaac Le Chapelier]] et Glézen ils vont fonder le Club-Breton qui a pour objectif d'apporter une constitution à la France. Ce Club va devenir le club des Jacobins, car c'est dans un couvent Jacobin qu'ils vont s'installer en arrivant à Paris.


En 1789, Defermon est élu député aux Etats Généraux. Il est partisan d'idées nouvelles ce qui l'oppose au reste de sa famille qui a des idées inverses, d'ailleurs son frère l'abbé Defermon a refusé de prêter serment à la Constitution. De plus, le fils de son métayer, Jean Terrien dit "cœur de lion" est un chouan sanguinaire. Le monde à l'envers : le bourgeois qui veut défendre les intérêts du peuple et le métayer qui est pour conserver les intérêts de bourgeois.
===Jacques Defermon des Chapelières===


Jacques Defermon est élu plusieurs fois à l'Assemblée Nationale dont il va devenir deux fois président. Durant la Terreur il est obligé de se cacher car jugé pas assez révolutionnaire. Après la Révolution, il va devenir ministre des finances de Napoléon, mais au moment de la restauration de la monarchie, il est obligé de s'enfuir en Belgique. En 1822, il revient en France et se retire de la vie politique. Si parfois en revenant vers Nantes il devait au détour d'une rue croiser, Jean Terrien le fils de son métayer, ils s'ignoraient.
Homme politique
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(15 novembre 1752, La-Basse-Chapelière, Maumusson, Loire-Inférieure - 15 juillet 1831, Paris)<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>
 
Jacques Defermon des Chapelières est né à Maumusson dans la future Loire-Inférieure maintenant la Loire Atlantique, issu d'une famille de la grande bourgeoisie. Son père est avocat au [[Parlement de Bretagne]] et maire de Châteaubriant.
Il fait ses études juridiques à Rennes et devient lui-même avocat au Parlement de Bretagne. En 1788, il se mêle au mouvement réformiste qui va précéder la Révolution française, il reconnut que c'est à Rennes qu'elle débuta, Rennes "le Berceau de la Liberté". Avec [[Jean-Denis Lanjuinais]], [[Isaac Le Chapelier]] et Jacques-Marie Glezen ils vont fonder le {{w|Club breton}} qui a pour objectif d'apporter une constitution à la France. Ce Club va devenir le club des Jacobins, car c'est dans un couvent Jacobin qu'ils vont s'installer en arrivant à Paris.
 
En 1789, Defermon est élu député aux Etats Généraux. Il est partisan d'idées nouvelles ce qui l'oppose au reste de sa famille qui a des idées inverses, d'ailleurs son frère l'abbé Defermon a refusé de prêter serment à la Constitution. De plus, le fils de son métayer, Jean Terrien dit "cœur de lion"<ref>[[allée Jean Terrien]]</ref> est un chouan sanguinaire. Le monde à l'envers : le bourgeois qui veut défendre les intérêts du peuple et le métayer qui est pour conserver les intérêts de bourgeois.
 
Jacques Defermon est élu plusieurs fois à l'Assemblée Nationale dont il va devenir deux fois président. Durant la {{w|Terreur (Révolution française)|Terreur}} il est obligé de se cacher car jugé pas assez révolutionnaire. Après la Révolution, il va devenir ministre des finances de Napoléon, mais au moment de la restauration de la monarchie, il est obligé de s'enfuir en Belgique. En 1822, il revient en France et se retire de la vie politique. Si parfois en revenant vers Nantes il devait au détour d'une rue croiser, Jean Terrien le fils de son métayer, ils s'ignoraient.


Jacques Defermon des Chapelières meurt dans la discrétion à Paris, en 1831.
Jacques Defermon des Chapelières meurt dans la discrétion à Paris, en 1831.

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Cette voie fût d'abord dénommée rue Joseph Défermonet par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936, modifiée le 23 janvier 1989 en rue Jacques Defermon des Chapelières et rappelle :


Jacques Defermon des Chapelières

Homme politique

Jacques Feremont.png

(15 novembre 1752, La-Basse-Chapelière, Maumusson, Loire-Inférieure - 15 juillet 1831, Paris)[1]

Jacques Defermon des Chapelières est né à Maumusson dans la future Loire-Inférieure maintenant la Loire Atlantique, issu d'une famille de la grande bourgeoisie. Son père est avocat au Parlement de Bretagne et maire de Châteaubriant. Il fait ses études juridiques à Rennes et devient lui-même avocat au Parlement de Bretagne. En 1788, il se mêle au mouvement réformiste qui va précéder la Révolution française, il reconnut que c'est à Rennes qu'elle débuta, Rennes "le Berceau de la Liberté". Avec Jean-Denis Lanjuinais, Isaac Le Chapelier et Jacques-Marie Glezen ils vont fonder le Club breton Wikipedia-logo-v2.svg qui a pour objectif d'apporter une constitution à la France. Ce Club va devenir le club des Jacobins, car c'est dans un couvent Jacobin qu'ils vont s'installer en arrivant à Paris.

En 1789, Defermon est élu député aux Etats Généraux. Il est partisan d'idées nouvelles ce qui l'oppose au reste de sa famille qui a des idées inverses, d'ailleurs son frère l'abbé Defermon a refusé de prêter serment à la Constitution. De plus, le fils de son métayer, Jean Terrien dit "cœur de lion"[2] est un chouan sanguinaire. Le monde à l'envers : le bourgeois qui veut défendre les intérêts du peuple et le métayer qui est pour conserver les intérêts de bourgeois.

Jacques Defermon est élu plusieurs fois à l'Assemblée Nationale dont il va devenir deux fois président. Durant la Terreur Wikipedia-logo-v2.svg il est obligé de se cacher car jugé pas assez révolutionnaire. Après la Révolution, il va devenir ministre des finances de Napoléon, mais au moment de la restauration de la monarchie, il est obligé de s'enfuir en Belgique. En 1822, il revient en France et se retire de la vie politique. Si parfois en revenant vers Nantes il devait au détour d'une rue croiser, Jean Terrien le fils de son métayer, ils s'ignoraient.

Jacques Defermon des Chapelières meurt dans la discrétion à Paris, en 1831.

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Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
  2. allée Jean Terrien