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L''''allée Aline Landais''' est située dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la [[rue de la Petite Touche]]. Cette voie fût dénommée impasse par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953 puis allée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986. | |||
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Aline Landais est née en 1899 à Rennes. | Durant l'occupation, Aline Landais travaille aux Établissements Hamelle, [[rue Le Bastard]] à [[Rennes]]. | ||
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Arrêtée sur dénonciation au début du mois d'avril 1943, elle donne sous la torture les noms des membres du réseau auquel elle appartenait. Elle sera ensuite incarcérée à la | Arrêtée sur dénonciation au début du mois d'avril [[1943]], elle donne sous la torture les noms des membres du réseau auquel elle appartenait. Elle sera ensuite incarcérée à la [[prison Jacques-Cartier]] puis déportée à Ravensbruck où elle décèdera en [[1945]]. | ||
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Version actuelle datée du 16 février 2023 à 09:56
L'allée Aline Landais est située dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la rue de la Petite Touche. Cette voie fût dénommée impasse par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953 puis allée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986.
Biographie de Aline Landais, résistante déportée [1]
Aline Landais est née en 1899 à Rennes. Durant l'occupation, Aline Landais travaille aux Établissements Hamelle, rue Le Bastard à Rennes. Secrétaire bilingue, elle parlait couramment l'anglais ayant séjourné au Canada. À la mi-novembre 1942, elle fut contactée par le responsable d'un réseau de renseignements militaires.
Son domicile boulevard de la Tour d'Auvergne servait d'antenne à partir de laquelle des messages codés étaient émis, et d'asile temporaire pour les aviateurs alliés abattus par l'artillerie anti-aérienne allemande. Des blessés y ont été soignés.
Arrêtée sur dénonciation au début du mois d'avril 1943, elle donne sous la torture les noms des membres du réseau auquel elle appartenait. Elle sera ensuite incarcérée à la prison Jacques-Cartier puis déportée à Ravensbruck où elle décèdera en 1945.
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole