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Autodidacte, elle obtient le brevet d'institutrice.  
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À travers le mouvement saint-simonien, elle s’intéresse aux débats sur l’abolition des privilèges de la naissance, l’émancipation et l’instruction des femmes, l’organisation de coopératives et l’égalité des droits politiques.
À travers le mouvement saint-simonien, elle s’intéresse aux débats sur l’abolition des privilèges de la naissance, l’émancipation et l’instruction des femmes, l’'''organisation de coopératives et l’égalité des droits politiques'''.


Par ses écrits journalistiques, elle devient à partir de 1848 l’une des porte-voix de la revendication féministe. Elle participe au journal La Femme libre et dirige La Voix des Femmes avec Eugénie Niboyet et Désirée Gay.  
Par ses écrits journalistiques, elle devient à partir de 1848 l’une des porte-voix de la revendication féministe. Elle participe au journal ''La Femme libre'' et dirige ''La Voix des Femmes'' avec Eugénie Niboyet et Désirée Gay.  


En 1849, elle se présente comme candidate aux élections législatives sur la liste démocrate socialiste. Rares sont les socialistes qui soutiennent cette candidature. Malgré son adhésion - critique - aux idées des socialistes utopiques, elle est très déçue de l’oubli des femmes par le suffrage « universel » masculin de la République de 1848, qui avait oublié de libérer les femmes du Code Napoléon.   
En 1849, elle se présente comme candidate aux élections législatives sur la liste démocrate socialiste. Rares sont les socialistes qui soutiennent cette candidature. Malgré son adhésion - critique - aux idées des socialistes utopiques, elle est très déçue de l’oubli des femmes par le suffrage « universel » masculin de la République de 1848, qui avait oublié de libérer les femmes du Code Napoléon.   


Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Jeanne Deroin doit s'exiler en Angleterre où elle ouvre une école pour les enfants des réfugiés politiques. Elle travaille également aux côtés des socialistes anglais et elle publie un Almanach des femmes.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Jeanne Deroin doit s'exiler en Angleterre où elle ouvre une école pour les enfants des réfugiés politiques. Elle travaille également aux côté'''s des socialistes anglais et elle publie un Almanach des femmes.
 
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'''Jeanne Deroin décède à Londres, le 2 avril 1894.
'''Jeanne Deroin décède à Londres, le 2 avril 1894.
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== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique


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Version actuelle datée du 15 février 2023 à 11:46

Jeanne Deroin[1].

La rue Jeanne Deroin se situe dans le Quartier 4 : Saint-Martin et prend son origine sur la rue Docteur Baderot. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014[2]. Il s'agit d'un changement de dénomination d'une partie de la rue Docteur Baderot.

Cette voie rend hommage à Jeanne Deroin [3], journaliste, féministe et militante socialiste (1805 - 1894)

Qui est Jeanne Deroin

Jeanne Deroin est née à Paris, le 31 décembre 1805.[4]

Autodidacte, elle obtient le brevet d'institutrice.

À travers le mouvement saint-simonien, elle s’intéresse aux débats sur l’abolition des privilèges de la naissance, l’émancipation et l’instruction des femmes, l’organisation de coopératives et l’égalité des droits politiques.

Par ses écrits journalistiques, elle devient à partir de 1848 l’une des porte-voix de la revendication féministe. Elle participe au journal La Femme libre et dirige La Voix des Femmes avec Eugénie Niboyet et Désirée Gay.

En 1849, elle se présente comme candidate aux élections législatives sur la liste démocrate socialiste. Rares sont les socialistes qui soutiennent cette candidature. Malgré son adhésion - critique - aux idées des socialistes utopiques, elle est très déçue de l’oubli des femmes par le suffrage « universel » masculin de la République de 1848, qui avait oublié de libérer les femmes du Code Napoléon.

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, Jeanne Deroin doit s'exiler en Angleterre où elle ouvre une école pour les enfants des réfugiés politiques. Elle travaille également aux côtés des socialistes anglais et elle publie un Almanach des femmes. Jeanne Deroin décède à Londres, le 2 avril 1894.

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Liens externes

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Note et références

  1. Wikipédia
  2. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  3. Jeanne Deroin Wikipedia-logo-v2.svg
  4. à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique