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La '''rue Pierre-Joseph Colin''' se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte entre la [[rue Maurice Le Lannou]] et la [[route de Vezin]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 novembre 1994<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Pierre-Joseph Colin''' se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte entre la [[rue Maurice Le Lannou]] et la [[rue de Vezin]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 novembre 1994<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Pierre-Joseph Colin, fondateur de la Conserverie Française (1785 - 1848)
Cette voie rend hommage à Pierre-Joseph Colin, pionnier de la conserverie en France (1785 - 1848)
 
En France, l'invention en 1795 de l’appertisation (ou mise en conserve) par {{w|Nicolas Appert}}, méthode stérilisatrice publiée par ses soins en 1810, a permis la production de sardines en boites de fer-blanc à partir de 1824 par Pierre-Joseph Colin, qui exerçait le métier de confiseur dans le quartier du port de Nantes. Ce dernier a hérité du savoir-faire de son père Joseph (1754-1815), lui aussi confiseur au 4 rue du Moulin à Nantes, qui vendait des produits alimentaires confits dans la graisse, le sucre ou le vinaigre.
 
Après avoir produit à partir de 1821 dans son ancien et modeste atelier de confiseur, Pierre-Joseph Colin ouvre en 1824 une fabrique au 9 rue des Salorges à Nantes. Le passage au stade industriel lui permet d’augmenter sa production. En 1832, il produit 100 000 boîtes, dont 36 000 de sardines et 15 000 de légumes ; quatre ans plus tard, la production a triplé. Colin emploie alors 90 hommes et 300 femmes qui travaillent 14 heures par jour pendant la saison des petits pois. La sardine reste la production emblématique, toujours symbole de luxe<ref>Didier Guyvarc'h, Extrait du Dictionnaire de Nantes, (droits d'auteur réservés), 2018 - repris de https://patrimonia.nantes.fr/home/decouvrir/themes-et-quartiers/colin-pierre-joseph-nantes-1745.html</ref>.
 
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== Note et références ==  
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Version actuelle datée du 14 février 2023 à 13:17

La rue Pierre-Joseph Colin se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte entre la rue Maurice Le Lannou et la rue de Vezin. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 novembre 1994[1].

Cette voie rend hommage à Pierre-Joseph Colin, pionnier de la conserverie en France (1785 - 1848)

En France, l'invention en 1795 de l’appertisation (ou mise en conserve) par Nicolas Appert Wikipedia-logo-v2.svg, méthode stérilisatrice publiée par ses soins en 1810, a permis la production de sardines en boites de fer-blanc à partir de 1824 par Pierre-Joseph Colin, qui exerçait le métier de confiseur dans le quartier du port de Nantes. Ce dernier a hérité du savoir-faire de son père Joseph (1754-1815), lui aussi confiseur au 4 rue du Moulin à Nantes, qui vendait des produits alimentaires confits dans la graisse, le sucre ou le vinaigre.

Après avoir produit à partir de 1821 dans son ancien et modeste atelier de confiseur, Pierre-Joseph Colin ouvre en 1824 une fabrique au 9 rue des Salorges à Nantes. Le passage au stade industriel lui permet d’augmenter sa production. En 1832, il produit 100 000 boîtes, dont 36 000 de sardines et 15 000 de légumes ; quatre ans plus tard, la production a triplé. Colin emploie alors 90 hommes et 300 femmes qui travaillent 14 heures par jour pendant la saison des petits pois. La sardine reste la production emblématique, toujours symbole de luxe[2].

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Didier Guyvarc'h, Extrait du Dictionnaire de Nantes, (droits d'auteur réservés), 2018 - repris de https://patrimonia.nantes.fr/home/decouvrir/themes-et-quartiers/colin-pierre-joseph-nantes-1745.html