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Après une jeunesse orageuse, La Rouërie décide de partir en Amérique. Il participe à la guerre d’indépendance américaine au sein de l'armée continentale. Connu sous le nom de Colonel Armand, il se distingue à la tête de la 1re légion de dragons et participe activement à la bataille de Yorktown. Admirateur de la révolution américaine, ami de George Washington, La Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, décoré de la croix de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus. | Après une jeunesse orageuse, La Rouërie décide de partir en Amérique. Il participe à la guerre d’indépendance américaine au sein de l'armée continentale. Connu sous le nom de Colonel Armand, il se distingue à la tête de la 1re légion de dragons et participe activement à la bataille de Yorktown. Admirateur de la révolution américaine, ami de George Washington, La Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, décoré de la croix de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus<ref>http://www.infobretagne.com/marquis-rouerie.htm</ref>. | ||
De retour en Bretagne, La Rouërie défend le [[Parlement de Bretagne]] contre les édits de Versailles, ce qui lui vaut d'être enfermé à la Bastille le 14 juillet 1788. | De retour en Bretagne, La Rouërie défend le [[Parlement de Bretagne]] contre les édits de Versailles, ce qui lui vaut d'être enfermé à la Bastille le 14 juillet 1788. | ||
Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie. | Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie<ref>https://viaf.org/viaf/52489738/</ref>. |
Version du 17 janvier 2023 à 21:04
Armand Tuffin de la Rouerie est le cousin de Thérèse Joséphine de Moëllien Trojolif née à Rennes le 14 juillet 1759.
Il lui transmet sa fougue et son goût pour les aventures pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis.
L'organisateur de l'Association bretonne
Après une jeunesse orageuse, La Rouërie décide de partir en Amérique. Il participe à la guerre d’indépendance américaine au sein de l'armée continentale. Connu sous le nom de Colonel Armand, il se distingue à la tête de la 1re légion de dragons et participe activement à la bataille de Yorktown. Admirateur de la révolution américaine, ami de George Washington, La Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, décoré de la croix de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus[1].
De retour en Bretagne, La Rouërie défend le Parlement de Bretagne contre les édits de Versailles, ce qui lui vaut d'être enfermé à la Bastille le 14 juillet 1788.
Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie[2].