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Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur, et reçut notamment la croix de guerre avec palme et la médaille de la Résistance.  
Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur, et reçut notamment la croix de guerre avec palme et la médaille de la Résistance.  
Sa fille '''Simone'''  aidé son père dans ses actions de résistance et fut incarcérée du 19 juin au 19 septembre 1941. Après l'arrestation de son père, elle a continué à assurer des liaisons, à recevoir chez elle des délégués de la résistance et a mis en sécurité des parachutistes. Elle reçut en février 1946 des mains du général Allard, la croix de guerre avec étoile d'argent <ref> ''Ouest-France'' 16 fév. 1946</ref>


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 16 janvier 2023 à 14:15

La rue Victor Louviot se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue Emile Drouillas et la rue Honoré d'Estienne d'Orves. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949[1].

Cette voie rend hommage à :

Victor Louviot, résistant chef de réseaux

Victor Louviot

Résistant mort en déportation

(19 novembre 1891, Ancemont, Meuse - 25 février 1945, camp de concentration de Neuengamme, près de Hambourg, Allemagne)

Victor Célestin Louviot, marié, père de six enfants, est chef de titres au Crédit Lyonnais situé rue de la Monnaie à Rennes, où il est entré en 1920. Commandant FFI et de l'Armée Secrète, il est responsable du Mouvement "Libé Nord" et du réseau "Eleuthère", dont les activités sont l'évasion et le rapatriement des aviateurs alliés durant la seconde guerre mondiale, sous le pseudonyme d'"Edmond".

Arrêté le 2 février 1944 sur son lieu de travail à Rennes, ainsi que son adjoint le capitaine Henri Mabile[2], il est emprisonné à la prison Jacques-Cartier de Rennes. Louviot est déporté NN (Nuit et Brouillard) le 28 juillet 1944 de Compiègne vers le camp de concentration de Neuengamme, où il décède le 25 février 1945.

Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur, et reçut notamment la croix de guerre avec palme et la médaille de la Résistance.

Sa fille Simone aidé son père dans ses actions de résistance et fut incarcérée du 19 juin au 19 septembre 1941. Après l'arrestation de son père, elle a continué à assurer des liaisons, à recevoir chez elle des délégués de la résistance et a mis en sécurité des parachutistes. Elle reçut en février 1946 des mains du général Allard, la croix de guerre avec étoile d'argent [3]

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. rue Henri Mabile
  3. Ouest-France 16 fév. 1946