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Frédéric Balthazar Isidore de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron d'Empire Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Son père avait été député par la Ville de Rennes au baptême du roi de Rome. Fervent bonapartiste, Frédéric  est arrêté à Rennes en 1816 pour avoir crié "Vive l’Empereur", ce qui ne l’empêche pas de devenir lieutenant de hussards de la Garde du roi en 1820. Grand propriétaire, il dispose d’un revenu de 48 000 francs. Jugé "dévoué à l’Empereur et contribuant à la désunion des légitimistes", il est choisi par le préfet pour succéder à [[ Emmanuel Pongérard]], démissionnaire, en avril 1853. Il est également élu conseiller général de Rennes nord-ouest le 24 juillet de la même année.
Frédéric Balthazar Isidore de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron d'Empire Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Son père avait été député par la Ville de Rennes au baptême du roi de Rome. Fervent bonapartiste, Frédéric  est arrêté à Rennes en 1816 pour avoir crié "Vive l’Empereur", ce qui ne l’empêche pas de devenir lieutenant de hussards de la Garde du roi en 1820. Grand propriétaire, il dispose d’un revenu de 48 000 francs. Jugé "dévoué à l’Empereur et contribuant à la désunion des légitimistes", il est choisi par le préfet pour succéder à [[ Emmanuel Pongérard]], démissionnaire, en avril 1853. Il est également élu conseiller général de Rennes nord-ouest le 24 juillet de la même année.


Sous son mandat de maire, furent construits l'abattoir municipal à Gaillon et une halle à la viande, [[place Sainte-Anne]], à l’architecture métallique novatrice. Mais son tempérament autoritaire entraîna un conflit avec son conseil municipal. Il fut difficilement réélu à la mairie aux élections d’août 1855 et démissionna peu de temps après. Son successeur fut [[Ange de Léon des Ormeaux]]. <ref>[[Anciens maires de Rennes (liste chronologique)]]</ref>  En 1861, il quitte le conseil général et se retire de la vie publique.
Sous son mandat de maire, fut construite une halle à la viande, [[place Sainte-Anne]], à l’architecture métallique novatrice. Mais son tempérament autoritaire entraîna un conflit avec son conseil municipal. Il fut difficilement réélu à la mairie aux élections d’août 1855 et démissionna peu de temps après. Son successeur fut [[Ange de Léon des Ormeaux]]. <ref>[[Anciens maires de Rennes (liste chronologique)]]</ref>  En 1861, il quitte le conseil général et se retire de la vie publique.


Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt à Saint-Malo en 1884. <ref>  ''Rennes au {{s-|XIX}}'', Jean-Yves Veillard,  Éditions du Thabor - 1978</ref>
Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt à Saint-Malo en 1884. <ref>  ''Rennes au {{s-|XIX}}'', Jean-Yves Veillard,  Éditions du Thabor - 1978</ref>

Version du 20 décembre 2022 à 13:25

De Moncuit.png

Frédéric de Moncuit de Boiscuillé

(9 octobre 1799, Rennes - 3 avril 1884, Saint-Malo) [1]

Frédéric Balthazar Isidore de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron d'Empire Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Son père avait été député par la Ville de Rennes au baptême du roi de Rome. Fervent bonapartiste, Frédéric est arrêté à Rennes en 1816 pour avoir crié "Vive l’Empereur", ce qui ne l’empêche pas de devenir lieutenant de hussards de la Garde du roi en 1820. Grand propriétaire, il dispose d’un revenu de 48 000 francs. Jugé "dévoué à l’Empereur et contribuant à la désunion des légitimistes", il est choisi par le préfet pour succéder à Emmanuel Pongérard, démissionnaire, en avril 1853. Il est également élu conseiller général de Rennes nord-ouest le 24 juillet de la même année.

Sous son mandat de maire, fut construite une halle à la viande, place Sainte-Anne, à l’architecture métallique novatrice. Mais son tempérament autoritaire entraîna un conflit avec son conseil municipal. Il fut difficilement réélu à la mairie aux élections d’août 1855 et démissionna peu de temps après. Son successeur fut Ange de Léon des Ormeaux. [2] En 1861, il quitte le conseil général et se retire de la vie publique.

Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt à Saint-Malo en 1884. [3]



Liens externes

Modèle:Portail

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Anciens maires de Rennes (liste chronologique)
  3. Rennes au XIXe siècle, Jean-Yves Veillard, Éditions du Thabor - 1978