Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue Françoise Héritier » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 2 : Ligne 2 :


===Françoise Héritier===
===Françoise Héritier===
[[Fichier:Françoise_Héritier(3).jpg|droite|498x498px]]
[[Fichier:Françoise_Héritier(3).jpg|droite|392x392px]]
Anthropologue – Ethnologue - Féministe (1933 – 2017)
Anthropologue – Ethnologue - Féministe (1933 – 2017)


Andrée, Françoise Héritier est née le 15 novembre 1933, à Veauche, dans la Loire, dans une famille de la petite bourgeoisie. Elle est envoyée au Lycée à Paris. Dès son enfance, Françoise Héritier est attirée par tout ce qui est ailleurs. Pour cette raison, elle commence par faire des études d'histoire et de géographie. C'est au cours d'un séminaire de Claude Levi-Strauss à la Sorbonne qu'elle décide de devenir Ethnologue.
Andrée, {{w|Françoise Héritier}} est née le 15 novembre 1933, à Veauche, dans la Loire, dans une famille de la petite bourgeoisie. Elle est envoyée au Lycée à Paris. Dès son enfance, Françoise Héritier est attirée par tout ce qui est ailleurs. Pour cette raison, elle commence par faire des études d'histoire et de géographie. C'est au cours d'un séminaire de Claude Levi-Strauss à la Sorbonne qu'elle décide de devenir Ethnologue.


En 1957, elle part en mission en Haute-Volta (actuelle Burkina-Faso) en compagnie de Michel Izard, un anthropologue-Ethnologue qu'elle va épouser le 17 février 1958, à Tougan (Haute-Volta). Ensemble, ils vont publier trois ouvrages sur cette mission. Ses observations la conduisent à démontrer qu'aucune société humaine ne se contente d'observer les différences entre masculin et féminin. En 1967, Françoise Héritier entre au CNRS, puis devient directrice d'études à l'EHESS, l'École des Hautes Études en sciences Sociales.
En 1957, elle part en mission en Haute-Volta (actuelle Burkina-Faso) en compagnie de Michel Izard, un anthropologue-Ethnologue qu'elle va épouser le 17 février 1958, à Tougan (Haute-Volta). Ensemble, ils vont publier trois ouvrages sur cette mission. Ses observations la conduisent à démontrer qu'aucune société humaine ne se contente d'observer les différences entre masculin et féminin. En 1967, Françoise Héritier entre au CNRS, puis devient directrice d'études à l'EHESS, l'École des Hautes Études en sciences Sociales.

Version du 8 décembre 2022 à 15:26

La rue Françoise Héritier (Straed Françoise Héritier ) a été dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 1er avril 2019 pour rendre hommage à :

Françoise Héritier

Françoise Héritier(3).jpg

Anthropologue – Ethnologue - Féministe (1933 – 2017)

Andrée, Françoise Héritier Wikipedia-logo-v2.svg est née le 15 novembre 1933, à Veauche, dans la Loire, dans une famille de la petite bourgeoisie. Elle est envoyée au Lycée à Paris. Dès son enfance, Françoise Héritier est attirée par tout ce qui est ailleurs. Pour cette raison, elle commence par faire des études d'histoire et de géographie. C'est au cours d'un séminaire de Claude Levi-Strauss à la Sorbonne qu'elle décide de devenir Ethnologue.

En 1957, elle part en mission en Haute-Volta (actuelle Burkina-Faso) en compagnie de Michel Izard, un anthropologue-Ethnologue qu'elle va épouser le 17 février 1958, à Tougan (Haute-Volta). Ensemble, ils vont publier trois ouvrages sur cette mission. Ses observations la conduisent à démontrer qu'aucune société humaine ne se contente d'observer les différences entre masculin et féminin. En 1967, Françoise Héritier entre au CNRS, puis devient directrice d'études à l'EHESS, l'École des Hautes Études en sciences Sociales.

Après son divorce, elle épouse Marc Augé. Avec celui-ci elle publie des ouvrages sous le nom de Françoise Héritier-Augé. En 1978, Françoise Héritier, pour ses travaux sur le fonctionnement des systèmes semi-complexes de parenté et d’alliance, reçoit la Médaille d'agent du CNRS, qui distingue des chercheurs déjà reconnus sur le plan international, pour l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux.

En 1981, elle devient la seconde femme à être élue au Collège de France (après Jacqueline de Romilly). Elle occupe la Chaire d'études comparées des sociétés africaines, succédant à celui qui lui donna envie de faire ce métier, Claude Levi-Strauss.

De 1989 à 1994, elle est présidente du Conseil National du Sida. De 1984 à 2003, Françoise Héritier est membre du Comité consultatif national d'éthique. De 1998, à 2001, elle est membre du Comité d'éthique du CNRS. En 2003, elle est la première lauréate du Prix Irène Joliot-Curie, créé par le ministère de la Recherche, qui vise à promouvoir « la place des femmes dans la recherche et la technologie en France » et qui se distinguent par la qualité de leurs recherches.

Le 8 novembre 2017, Françoise Héritier reçoit le Prix Spécial Fémina, pour l'ensemble de son œuvre et décède quelques jours plus tard, dans le 13ème arrondissement de Paris, la veille de son anniversaire, le 14 novembre 2017, à l'âge de 84 ans.

Distinctions et prix : Médaille d'Argent du CNRS (1978) – Prix Irène Joliot-Curie (2003) – Grand'Croix de l'Ordre National du Mérite (2011) – Grand-Officier de la Légion d'honneur (2014) – Prix Spécial Fémina (2017).

Notice biographique Joël DAVID – Service ResCom – Ville de Rennes – Rennes Métropole.