« Allée Angélique du Coudray » : différence entre les versions
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Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray, plus connue sous le nom d’Angélique du Coudray, est née aux alentours de 1715 à Clermont-Ferrand. Elle est issue d’une famille de médecins. Angélique du Coudray suit à Paris les enseignements de la sage-femme Anne Bairsin durant plusieurs années. Elle obtient un diplôme de sage-femme jurée en 1739, puis exerce sa profession à Paris jusqu’en 1754. Angélique du Coudray retourne en Auvergne et déplore l’archaïsme des techniques d’accouchement alors exercées par des matrones peu instruites. L’Etat est d’ailleurs inquiet de la forte mortalité à la naissance qui affecte la démographie du royaume et semble soucieux de mieux former les sages-femmes des campagnes. En 1757, Angélique du Coudray obtient un brevet du roi Louis XV qui l’autorise à donner des cours d’obstétrique dans l’ensemble du royaume. Aussi, Angélique du Coudray publie en 1759 un ouvrage intitulé Abrégé de l’art des accouchements. Afin de largement transmettre son savoir, elle réalise un long tour de France de 1759 à 1783. Ainsi, elle forme de nombreuses sages-femmes : sa méthode est révolutionnaire car elle conçoit et utilise un mannequin pédagogique d’accouchement très perfectionné qu’elle nomme la machine. Elle vend ces mannequins aux sages-femmes qu’elle a formées pour qu’elles puissent à leur tour former d’autres sages-femmes. Angélique du Coudray parcourt cinquante villes et forme environ 5000 élèves. Elle décède à Bordeaux le 17 avril 1794. | Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray, plus connue sous le nom d’Angélique du Coudray, est née aux alentours de 1715 à Clermont-Ferrand. Elle est issue d’une famille de médecins. Angélique du Coudray suit à Paris les enseignements de la sage-femme Anne Bairsin durant plusieurs années. Elle obtient un diplôme de sage-femme jurée en 1739, puis exerce sa profession à Paris jusqu’en 1754. Angélique du Coudray retourne en Auvergne et déplore l’archaïsme des techniques d’accouchement alors exercées par des matrones peu instruites. L’Etat est d’ailleurs inquiet de la forte mortalité à la naissance qui affecte la démographie du royaume et semble soucieux de mieux former les sages-femmes des campagnes. En 1757, Angélique du Coudray obtient un brevet du roi Louis XV qui l’autorise à donner des cours d’obstétrique dans l’ensemble du royaume. Aussi, Angélique du Coudray publie en 1759 un ouvrage intitulé Abrégé de l’art des accouchements. Afin de largement transmettre son savoir, elle réalise un long tour de France de 1759 à 1783. Ainsi, elle forme de nombreuses sages-femmes : sa méthode est révolutionnaire car elle conçoit et utilise un mannequin pédagogique d’accouchement très perfectionné qu’elle nomme la machine. Elle vend ces mannequins aux sages-femmes qu’elle a formées pour qu’elles puissent à leur tour former d’autres sages-femmes. Angélique du Coudray parcourt cinquante villes et forme environ 5000 élèves. Elle décède à Bordeaux le 17 avril 1794. | ||
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Version du 27 octobre 2022 à 10:45
Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray, plus connue sous le nom d’Angélique du Coudray, est née aux alentours de 1715 à Clermont-Ferrand. Elle est issue d’une famille de médecins. Angélique du Coudray suit à Paris les enseignements de la sage-femme Anne Bairsin durant plusieurs années. Elle obtient un diplôme de sage-femme jurée en 1739, puis exerce sa profession à Paris jusqu’en 1754. Angélique du Coudray retourne en Auvergne et déplore l’archaïsme des techniques d’accouchement alors exercées par des matrones peu instruites. L’Etat est d’ailleurs inquiet de la forte mortalité à la naissance qui affecte la démographie du royaume et semble soucieux de mieux former les sages-femmes des campagnes. En 1757, Angélique du Coudray obtient un brevet du roi Louis XV qui l’autorise à donner des cours d’obstétrique dans l’ensemble du royaume. Aussi, Angélique du Coudray publie en 1759 un ouvrage intitulé Abrégé de l’art des accouchements. Afin de largement transmettre son savoir, elle réalise un long tour de France de 1759 à 1783. Ainsi, elle forme de nombreuses sages-femmes : sa méthode est révolutionnaire car elle conçoit et utilise un mannequin pédagogique d’accouchement très perfectionné qu’elle nomme la machine. Elle vend ces mannequins aux sages-femmes qu’elle a formées pour qu’elles puissent à leur tour former d’autres sages-femmes. Angélique du Coudray parcourt cinquante villes et forme environ 5000 élèves. Elle décède à Bordeaux le 17 avril 1794.
