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L' '''allée René Hirel''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la [[rue Eugène Pottier]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 mai 1995<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
L' '''allée René Hirel''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la [[rue Eugène Pottier]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 2 mai 1995<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à René Hirel, résistant fusillé (1914 - 1942)
Cette voie rend hommage à :


==René Hirel==
Résistant fusillé
(19 février 1914, Rennes - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)
René Hirel entre dans  la Résistance dès le début de la Seconde Guerre Mondiale. Son appartenance à une équipe technique de la SNCF est un avantage pour accomplir des sabotages. Il a aussi rédigé des tracts, participé à des attaques, des vols d'explosifs dans des carrières telles que celle de Saint-Pierre- de-Plesguin afin de saboter des voies ferrées. Le 20 septembre 1942,  Albert Gérard et lui se chargent de poser une bombe à la caserne Rocabey à Saint Malo mais  ils seront tous deux arrêtés le 22 septembre  à Paramé, au domicile d'Albert. Emprisonnés d'abord à Saint Malo, ils sont envoyés à la [[prison Jacques-Cartier]] jusqu'à leur procès qui débute le 15 décembre 1942.           
Accusé d'actes de francs-tireurs, il est condamné à mort le 22 décembre 1942. Le 30 décembre 1942, avec 24 autres résistants condamnés, il quitte la prison pour le stand de tir de la Maltière.<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>  Il y sera exécuté à 9h55, au même instant que son camarade Albert Gérard. <ref>[[rue Albert Gérard]]</ref>
En janvier 1945  un hommage solennel est rendu à ces résistants par une cérémonie et des funérailles officielles, avant que leurs corps ne soient inhumés au carré des Résistants du cimetière de l'Est de Rennes, pour 14 d'entre eux.
         
         
== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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Version actuelle datée du 16 octobre 2022 à 10:48

L' allée René Hirel se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la rue Eugène Pottier. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 2 mai 1995[1].

Cette voie rend hommage à :

René Hirel

Résistant fusillé

(19 février 1914, Rennes - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)

René Hirel entre dans la Résistance dès le début de la Seconde Guerre Mondiale. Son appartenance à une équipe technique de la SNCF est un avantage pour accomplir des sabotages. Il a aussi rédigé des tracts, participé à des attaques, des vols d'explosifs dans des carrières telles que celle de Saint-Pierre- de-Plesguin afin de saboter des voies ferrées. Le 20 septembre 1942, Albert Gérard et lui se chargent de poser une bombe à la caserne Rocabey à Saint Malo mais ils seront tous deux arrêtés le 22 septembre à Paramé, au domicile d'Albert. Emprisonnés d'abord à Saint Malo, ils sont envoyés à la prison Jacques-Cartier jusqu'à leur procès qui débute le 15 décembre 1942.


Accusé d'actes de francs-tireurs, il est condamné à mort le 22 décembre 1942. Le 30 décembre 1942, avec 24 autres résistants condamnés, il quitte la prison pour le stand de tir de la Maltière.[2] Il y sera exécuté à 9h55, au même instant que son camarade Albert Gérard. [3]

En janvier 1945 un hommage solennel est rendu à ces résistants par une cérémonie et des funérailles officielles, avant que leurs corps ne soient inhumés au carré des Résistants du cimetière de l'Est de Rennes, pour 14 d'entre eux.


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