Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue Edouard Le Deuff » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
m (précisions biographiques)
Aucun résumé des modifications
Ligne 11 : Ligne 11 :
Né à Rennes en 1920, Edouard Le Deuff habite au 8 [[rue au Duc]] à Rennes et étudie en 2eme année d'ingénieur chimiste<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/ccmr/p6-list-l.htm</ref>.
Né à Rennes en 1920, Edouard Le Deuff habite au 8 [[rue au Duc]] à Rennes et étudie en 2eme année d'ingénieur chimiste<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/ccmr/p6-list-l.htm</ref>.


Il fait partie d'un groupe de résistants en compagnie notamment de Louis Turban<ref>[[rue Louis Turban]]</ref> et des frères Joël et Yves Le Tac, qui se consacrait aux émissions clandestines et à la propagande. Celui-ci était relié au Réseau Overcloud, dont la mission consistait, outre le fait d'établir des contacts entre Londres et des groupes de résistants, parmi lesquels des cheminots en Bretagne, à mettre en place un dispositif assurant une liaison sûre entre la France et l'Angleterre<ref>http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=26942</ref>.
Il fait partie d'un groupe de résistants en compagnie notamment de Louis Turban<ref>[[rue Louis Turban]]</ref> et des frères Joël et Yves Le Tac, qui se consacrait aux émissions clandestines et à la propagande. Au début de l’Occupation, il rejoint le Comité des Etudiants Rennais qui, sous couvert de vie étudiante, organise des réunions clandestines et cherche à diffuser auprès du monde étudiant une propagande hostile aux Allemands et au régime de Vichy. En contact avec certains professeurs rennais, dont[[ Victor Janton]], les membres du Comité participent à la rédaction du journal clandestin ''La Bretagne enchaînée''. Initialement impulsé par un employé de mairie, Étienne Maurel, par des enseignants à l’image de Victor Janton ou encore par des membres de professions libérales comme Joseph Lavoué – par ailleurs agent du réseau de renseignements JOHNY. Celui-ci était relié au Réseau Overcloud, dont la mission consistait, outre des contacts entre Londres et des groupes de résistants, parmi lesquels des cheminots en Bretagne, à mettre en place un dispositif de liaison sûre entre la France et l'Angleterre<ref>http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=26942</ref>.


Arrêté le 2 février 1942 à Rennes, il est déporté le 17 septembre 1943 de Compiègne vers Buchenwald. Edouard Le Deuff décède le 15 janvier 1944 en Allemagne.
Arrêté le 2 février 1942 à Rennes, il est déporté le 17 septembre 1943 de Compiègne vers Buchenwald. Edouard Le Deuff décède le 15 janvier 1944 en Allemagne.

Version du 7 octobre 2022 à 15:07

La rue Edouard Le Deuff se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie entre l'avenue de Cork au nord et la rue de la Poterie au sud. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986[1].

Cette voie rend hommage à :

Edouard Le Deuff

résistant déporté

(13 octobre 1920, Rennes - 15 janvier 1944, Allemagne)

Né à Rennes en 1920, Edouard Le Deuff habite au 8 rue au Duc à Rennes et étudie en 2eme année d'ingénieur chimiste[2].

Il fait partie d'un groupe de résistants en compagnie notamment de Louis Turban[3] et des frères Joël et Yves Le Tac, qui se consacrait aux émissions clandestines et à la propagande. Au début de l’Occupation, il rejoint le Comité des Etudiants Rennais qui, sous couvert de vie étudiante, organise des réunions clandestines et cherche à diffuser auprès du monde étudiant une propagande hostile aux Allemands et au régime de Vichy. En contact avec certains professeurs rennais, dontVictor Janton, les membres du Comité participent à la rédaction du journal clandestin La Bretagne enchaînée. Initialement impulsé par un employé de mairie, Étienne Maurel, par des enseignants à l’image de Victor Janton ou encore par des membres de professions libérales comme Joseph Lavoué – par ailleurs agent du réseau de renseignements JOHNY. Celui-ci était relié au Réseau Overcloud, dont la mission consistait, outre des contacts entre Londres et des groupes de résistants, parmi lesquels des cheminots en Bretagne, à mettre en place un dispositif de liaison sûre entre la France et l'Angleterre[4].

Arrêté le 2 février 1942 à Rennes, il est déporté le 17 septembre 1943 de Compiègne vers Buchenwald. Edouard Le Deuff décède le 15 janvier 1944 en Allemagne.

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références