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L'ère des réquisitions allemandes s'annonce mais l'autorité d'occupation paraît d'abord très "correcte" en demandant aux Rennais, par l'intermédiaire du maire, de bien vouloir lui remettre immédiatement les bicyclettes dont ils ne se servent pas, moyennant paiement. Or, c'est bien le début de la période où ils vont en avoir beaucoup l'emploi, la marche revient à la mode, notamment entre Rennes et [[Cesson-Sévigné]] qui ne sont plus reliés par autobus ce qui donne, le 19 août, un titre du journal: "Dimanche rennais : Cesson s'est éloigné de Rennes". Et la circulation automobile diminuant et les transports en commun étant désorganisés, on va à vélo. Aussi, ne se faisant guère d'illusions, l'occupant dans le communiqué pointe la menace de la réquisition. Le journal renouvelle plusieurs fois la demande. Toutefois, le 17 août, le journal donne la liste d'une cinquantaine de Rennais appelés à récupérer leur bicyclette non retenue par l'occupant (on peut penser que les engins sont trop vétustes ou abîmés). | L'ère des réquisitions allemandes s'annonce mais l'autorité d'occupation paraît d'abord très "correcte" en demandant aux Rennais, par l'intermédiaire du maire, de bien vouloir lui remettre immédiatement les bicyclettes dont ils ne se servent pas, moyennant paiement. Or, c'est bien le début de la période où ils vont en avoir beaucoup l'emploi, la marche revient à la mode, notamment entre Rennes et [[Cesson-Sévigné]] qui ne sont plus reliés par autobus ce qui donne, le 19 août, un titre du journal: "Dimanche rennais : Cesson s'est éloigné de Rennes". Et la circulation automobile diminuant et les transports en commun étant désorganisés, on va à vélo. Aussi, ne se faisant guère d'illusions, l'occupant dans le communiqué pointe la menace de la réquisition. Le journal renouvelle plusieurs fois la demande. Toutefois, le 17 août, le journal donne la liste d'une cinquantaine de Rennais appelés à récupérer leur bicyclette non retenue par l'occupant (on peut penser que les engins sont trop vétustes ou abîmés). | ||
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[[Fichier:Donnez_vos_v%C3%A9los.png|250px|center|thumb|Vos vélos, s;v;p ! (''Ouest-Eclair'' du 11 août 1940)]] | [[Fichier:Donnez_vos_v%C3%A9los.png|250px|center|thumb|Vos vélos, s;v;p ! (''Ouest-Eclair'' du 11 août 1940)]] | ||
[[Fichier:L%27agent_de_circulation.png|200px|left|thumb|Devant le palais du Commerce, l'agent de circulation n'a plus rien à réguler (Ouest-Eclair du 21 août 1940) et les vacances n'y sont pour rien]] | [[Fichier:L%27agent_de_circulation.png|200px|left|thumb|Devant le palais du Commerce, l'agent de circulation n'a plus rien à réguler (Ouest-Eclair du 21 août 1940) et les vacances n'y sont pour rien]] | ||
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[[1940, scène du début de l'occupation|vélos]] |
Version actuelle datée du 8 août 2022 à 20:52
L'ère des réquisitions allemandes s'annonce mais l'autorité d'occupation paraît d'abord très "correcte" en demandant aux Rennais, par l'intermédiaire du maire, de bien vouloir lui remettre immédiatement les bicyclettes dont ils ne se servent pas, moyennant paiement. Or, c'est bien le début de la période où ils vont en avoir beaucoup l'emploi, la marche revient à la mode, notamment entre Rennes et Cesson-Sévigné qui ne sont plus reliés par autobus ce qui donne, le 19 août, un titre du journal: "Dimanche rennais : Cesson s'est éloigné de Rennes". Et la circulation automobile diminuant et les transports en commun étant désorganisés, on va à vélo. Aussi, ne se faisant guère d'illusions, l'occupant dans le communiqué pointe la menace de la réquisition. Le journal renouvelle plusieurs fois la demande. Toutefois, le 17 août, le journal donne la liste d'une cinquantaine de Rennais appelés à récupérer leur bicyclette non retenue par l'occupant (on peut penser que les engins sont trop vétustes ou abîmés).