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| La '''rue du général Maurice Guillaudot''' se situe dans le quartier 1 : Centre. Elle commence en haut du [[contour de la Motte]], à l'intersection de la [[rue Martenot]] et de la [[rue des Fossés]], à hauteur de la préfecture de Région, et s'achève à l'intersection de la [[rue Lesage]] et du [[boulevard de Sévigné]], prolongée par la [[rue Jean Guéhenno]] qui, comme elle, est une ancienne section de la [[rue de Fougères]] dénommée ainsi par délibération du Consel municipal de rennes le 5 novembre 1979<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.
| | #REDIRECT [[Rue Général Maurice Guillaudot]] |
| [[Fichier:Hotel_de_marbeuf.jpg|200px|right|thumb|L'hôtel de Marbeuf, actuel siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne]]
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| Au début de la rue, on voit le bel [[hôtel de Marbeuf]], ou [[hôtel de Caradeuc]], qui appartint au procureur général [[La Chalotais]], actuel siège de la [[Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne]]. A côté, le bâtiment en renfoncement abrita, pendant deux ans avant d'être transféré à la Barre Saint-Just, l'amorce du futur collège Saint-Vincent, sous la forme d'une pension Brecha, fondée ici en 1842 par [[Mgr Brossays Saint-Marc]] et qui était connue sous le nom de son directeur, l'abbé prosper Brecha, de la congrégation des Missionnaires de l'Immaculée Conception; à côté de ce bâtiment était ad une chapelle néo-gothique, dite ''chapelle des Missionnaires'' ,édifié en 1841 par l'architecte [[Jacques Mellet]], qui fut démolie dans les années soixante du 20e siècle.
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| [[File:Rennes_chapelle_des_Missionnaires_mus%C3%A9e_de_Bretagne_956.0002.177.jpg|200px|left|thumb|L'ancienne chapelle des Missionnaires, bel édifice néo-gothique détruit dans les années soixante]]
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| [[Fichier:Porte Ty Nevez Creguen Rennes.JPG|thumb|Porte de la ''Ty Nevez Creguen''.]]
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| Au numéro 5 s'élève l’original hôtel particulier ''Ty Nevez Croguen'' (littéralement : « maison neuve de la coquille » [sous-entendu coquille Saint-Jacques]), construit en 1879-1880 par et pour l’architecte [[F.-A. Jobbé-Duval]]. C'est un des rares exemples d’inscriptions [[Rennes et le breton|en breton à Rennes]].
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| [[Fichier:G%C3%A9n%C3%A9ral_Guillaudot.png|150px|center|thumb|Le général Maurice Guillaudot]]
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| La rue a ainsi été baptisée dans les années quatre-vingts du siècle dernier en l'honneur de :
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| ==='''Maurice Guillaudot'''===
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| Déporté, Héros de la Résistance, Compagnon de la Libération
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| (28 juin 1893, Paris - 23 mai 1979, Hédé)
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| Ancien combattant de la guerre 1914-1918, il est formé à l'Ecole de la gendarmerie de Versailles. Capitaine en 1928, chef d'escadron en 1936, il est nommé en 1940 à Vitré commandant à la 4e Légion de la Garde républicaine mobile, bientôt dissoute, et il est mis à la tête de la gendarmerie de Rennes.
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| [[17 juin 1941 : manifestation rennaise]] en l'honneur des victimes militaires et civiles du terrible [[bombardement du 17 juin 1940]] qui avait fait un millier de morts. Ayant refusé de charger la foule, le commandant Guillaudot est aussitôt muté à Vannes où il deviendra chef de l'armée secrète dans le Morbihan. Il s'emploie à aider les réfractaires au STO ( service du travail obligatoire) et transmets aussi des renseignements de première importance à Londres, mais, arrêté en décembre 1943, il est déporté au camp de Neuengamme en Allemagne et est rapatrié en mai 1945. Il est fait Compagnon de la Libération. Accusé d'avoir trempé , en 1946-47, dans un complot anticommuniste et contre la République ("plan bleu"), il sera libéré sans suite après six mois de prison.[http://ww.Plan Bleu (complot)]
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| == Note et références ==
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| <references/>
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| [[Catégorie:Voie de Rennes|Guillaudot]][[Catégorie:Quartier_1_:_Centre]]
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