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La '''rue Motte Fablet''', axée nord-sud, est une voie commerçante située entre la [[rue d'Antrain]] et la [[rue Le Bastard]] dont elle est le prolongement. Ouverte en 1783, traversant l'ancien boulevard de la ''Porte-aux-Foulons'' dont la tour fut démolie en 1784, elle porte le nom de celui qui la fit ouvrir <ref>''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, J. Larcher éd. - 1911</ref>
La '''rue Motte Fablet''', axée nord-sud, est une voie commerçante située entre la [[rue d'Antrain]] et la [[rue Le Bastard]] dont elle est le prolongement. Ouverte en 1783, traversant l'ancien boulevard de la ''Porte-aux-Foulons'' dont la tour fut démolie en 1784, elle porte le nom de celui qui la fit ouvrir, en sa fonction de maire de Rennes<ref>''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, J. Larcher éd. - 1911</ref>. La rue, vers le nord, "''se rendit à la [[rue d'Antrain|rue Reverdiais]], faubourg déjà ancien''"<ref>"Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", par P. Ogée, revu par Marteville et Varin, Tome II, page 551, 1845</ref>.


===Yves de La Motte-Fablet===
Elle prit, momentanément et suite à la Révolution Française, une appellation différente:
{{Citation|texte=En 1792, on la nomma rue Beaurepaire, en l'honneur de Nicolas-Joseph de Beaurepaire qui, étant commandant de la place de Verdun assiégée par les Prussiens, préféra mourir plutôt que de signer la capitulation.|auteur=Lucien Decombe|origine=Notice sur les rues de Rennes.|collecteur=Wikisource|date=1883}}


maire de Rennes
{{Citation|texte=''M. de '''la Motte-Fablet''', ancien maire, qui avait emporté l'estime de tous ses administrés, estime dont un témoignage public est resté dans le nom de l'une de nos rues [...].''|auteur=Émile Ducrest de Villeneuve|origine="Histoire de Rennes", 1845, page 450|collecteur=Manu35|date=2019}}
(1745 Saint-Germain, en Rennes - 1828, Rennes)
 
== Yves de La Motte-Fablet ==
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[[Fichier:Armes_de_Rennes_Motte-Fablet.png|350 px|left|thumb|Armes de Rennes frappées au nom de De La Motte-Fablet, maire]]
Maire de Rennes
 
(1745, Saint-Germain, en Rennes - 1828, Rennes)


Yves-Vincent Fablet de La Motte, dit de La Motte-Fablet, était fils d'un avocat au Parlement et neveu par alliance du jurisconsulte [[Augustin-Marie Poullain-Duparc]].
Yves-Vincent Fablet de La Motte, dit de La Motte-Fablet, était fils d'un avocat au Parlement et neveu par alliance du jurisconsulte [[Augustin-Marie Poullain-Duparc]].
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L'intendant de Bretagne Caze de La Bove ayant obtenu pour Rennes une réorganisation de la municipalité, à la tête de laquelle siègerait un « maire électif »... nommé par le roi, La Motte-Fablet, ancien conseiller au présidial, en est le premier titulaire en 1780. Il est réélu de deux ans en deux ans, jusqu'en 1788. Son action se porte sur l'urbanisme : démolition de la ''porte aux Foulons'' et son boulevard, réorganisation de l'éclairage public et assainissement de la cité.
L'intendant de Bretagne Caze de La Bove ayant obtenu pour Rennes une réorganisation de la municipalité, à la tête de laquelle siègerait un « maire électif »... nommé par le roi, La Motte-Fablet, ancien conseiller au présidial, en est le premier titulaire en 1780. Il est réélu de deux ans en deux ans, jusqu'en 1788. Son action se porte sur l'urbanisme : démolition de la ''porte aux Foulons'' et son boulevard, réorganisation de l'éclairage public et assainissement de la cité.


Anobli par Louis XVI en 1788, sa modération le porte à soutenir la cause royale et il se rallie au projet de soulèvement de [[La Rouërie]]. Mis en garde à vue, il parvient à s'enfuir et à émigrer à Jersey, tandis que sa femme et ses deux filles sont emprisonnées. Enrôlé dans la compagnie bretonne du prince de Léon, il rentre à Rennes au début de la Restauration et obtient une pension. Il est fait chevalier de Saint-Michel et de la Légion d'honneur.
Anobli par Louis XVI en 1788, sa modération le porte à soutenir la cause royale et il se rallie au projet de soulèvement de {{w|La Rouërie}}. Mis en garde à vue, il parvient à s'enfuir et à émigrer à Jersey, tandis que sa femme et ses deux filles sont emprisonnées. Enrôlé dans la compagnie bretonne du prince de Léon, il rentre à Rennes au début de la Restauration et obtient une pension. Il est fait chevalier de Saint-Michel et de la Légion d'honneur.


== Sur la carte ==
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===références===
== Références ==
<references/>
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Publicité dans l'annuaire Simon de 1935
Arrière-cour (photo. J. Ph. Steinmann)

La rue Motte Fablet, axée nord-sud, est une voie commerçante située entre la rue d'Antrain et la rue Le Bastard dont elle est le prolongement. Ouverte en 1783, traversant l'ancien boulevard de la Porte-aux-Foulons dont la tour fut démolie en 1784, elle porte le nom de celui qui la fit ouvrir, en sa fonction de maire de Rennes[1]. La rue, vers le nord, "se rendit à la rue Reverdiais, faubourg déjà ancien"[2].

Elle prit, momentanément et suite à la Révolution Française, une appellation différente:

« En 1792, on la nomma rue Beaurepaire, en l'honneur de Nicolas-Joseph de Beaurepaire qui, étant commandant de la place de Verdun assiégée par les Prussiens, préféra mourir plutôt que de signer la capitulation. »

— Lucien Decombe
Origine : Notice sur les rues de Rennes. • Recueilli par Wikisource • 1883licence


« M. de la Motte-Fablet, ancien maire, qui avait emporté l'estime de tous ses administrés, estime dont un témoignage public est resté dans le nom de l'une de nos rues [...]. »

— Émile Ducrest de Villeneuve
Origine : "Histoire de Rennes", 1845, page 450 • Recueilli par Manu35 • 2019licence

Yves de La Motte-Fablet

Yves de La Motte Fablet, maire de Rennes
Armes de Rennes frappées au nom de De La Motte-Fablet, maire

Maire de Rennes

(1745, Saint-Germain, en Rennes - 1828, Rennes)

Yves-Vincent Fablet de La Motte, dit de La Motte-Fablet, était fils d'un avocat au Parlement et neveu par alliance du jurisconsulte Augustin-Marie Poullain-Duparc.

L'intendant de Bretagne Caze de La Bove ayant obtenu pour Rennes une réorganisation de la municipalité, à la tête de laquelle siègerait un « maire électif »... nommé par le roi, La Motte-Fablet, ancien conseiller au présidial, en est le premier titulaire en 1780. Il est réélu de deux ans en deux ans, jusqu'en 1788. Son action se porte sur l'urbanisme : démolition de la porte aux Foulons et son boulevard, réorganisation de l'éclairage public et assainissement de la cité.

Anobli par Louis XVI en 1788, sa modération le porte à soutenir la cause royale et il se rallie au projet de soulèvement de La Rouërie Wikipedia-logo-v2.svg. Mis en garde à vue, il parvient à s'enfuir et à émigrer à Jersey, tandis que sa femme et ses deux filles sont emprisonnées. Enrôlé dans la compagnie bretonne du prince de Léon, il rentre à Rennes au début de la Restauration et obtient une pension. Il est fait chevalier de Saint-Michel et de la Légion d'honneur.

Sur la carte

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Références

  1. Le Vieux Rennes, par Paul Banéat, J. Larcher éd. - 1911
  2. "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", par P. Ogée, revu par Marteville et Varin, Tome II, page 551, 1845