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rapport technique que les bâtiments sont dans un bon état et chauffés. Il complète ce rapport en disant qu'une
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infirmière vient tous les matins durant deux heures afin de donner des soins journaliers aux malades légers. Quant
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aux malades graves, ils sont envoyés à l'Hôtel-Dieu de Rennes.  Certains de ces "internés administratifs" avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. Décembre 1942 : le camp n'héberge plus que
aux malades graves, ils sont envoyés à l'Hôtel-Dieu de Rennes.  Certains de ces "internés administratifs" <ref> [[ Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref>  avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. Décembre 1942 : le camp n'héberge plus que
des nomades après avoir reçu à partir d 'octobre 1941 quelques internés administratifs.  Les plus jeunes vont à l'école installée dans le camp et dirigée par une
des nomades après avoir reçu à partir d 'octobre 1941 quelques internés administratifs.  Les plus jeunes vont à l'école installée dans le camp et dirigée par une
institutrice privée, qui dépend du Secours national , œuvre charitable pétainiste. Certains enfants, selon le désir
institutrice privée, qui dépend du Secours national , œuvre charitable pétainiste. Certains enfants, selon le désir

Version du 18 février 2022 à 19:15

Le site du camp des nomades en 1950 (Géo Bretagne 1950)
Ordre de création du camp

Peu avant l'occupation, un décret du 4 avril 1940 avait ordonné l'assignation à résidence des tsiganes, soupçonnés d'espionnage potentiel, et, dès octobre, sur instigation des Allemands dont l'idéologie raciale et raciste nazie les considère comme des" sous-hommes", le gouvernement de Vichy ordonne l'internement de ceux qui se trouvent en zone occupée. À Rennes, les tziganes furent parqués sur un terrain rectangulaire entouré de barbelés, à l'angle de la rue Le Guen de Kérangal et du chemin de ronde (boulevard Albert 1er).

Plan du camp des nomades (F7-15099, document conservé aux Archives Nationales)

Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin qui assure son service, assisté d'une infirmière. Il explique d'ailleurs dans un rapport technique que les bâtiments sont dans un bon état et chauffés. Il complète ce rapport en disant qu'une infirmière vient tous les matins durant deux heures afin de donner des soins journaliers aux malades légers. Quant aux malades graves, ils sont envoyés à l'Hôtel-Dieu de Rennes. Certains de ces "internés administratifs" [1] avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. Décembre 1942 : le camp n'héberge plus que des nomades après avoir reçu à partir d 'octobre 1941 quelques internés administratifs. Les plus jeunes vont à l'école installée dans le camp et dirigée par une institutrice privée, qui dépend du Secours national , œuvre charitable pétainiste. Certains enfants, selon le désir des parents, vont à l'école publique la plus proche du camp. Tous les enfants en âge de scolarité sont dans l'obligation d'aller à l'école. [2] Les effectifs ne sont pas très élevés : 186 nomades en janvier 1942 ; 130 en janvier 1944. L'effectif, d'après l'Inspection générale des camps, était tombé à 139 en avril 1944 et 145 en juillet [3]. Le 5 août 1944, en vue de la fermeture du camp, 56 internés furent transférés au sinistre camp de Montreuil-Bellay mais le camp ne fut fermé qu'en novembre.

L'actuelle rue André Gallais était une voie en bordure ouest du camp.

  1. Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte
  2. https://archives.mrap.fr/mediawiki/images/8/8b/Camp_de_Rennes_opt.pdf
  3. Les camps français d'internement (1938-1946), par Denis Pechanski. Université Paris 1 - 2000