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« Camp des nomades » : différence entre les versions
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barbelés, à l'angle de la [[rue Le Guen de Kérangal]] et du chemin de ronde ([[boulevard Albert 1er]]). Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin. Certains de ces "internés administratifs" avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. L'effectif, d'après l'Inspection générale des camps, était tombé à 139 en avril 1944 <ref>''Les camps français d'internement (1938-1946)'', par Denis Pechanski. Université Paris 1 - 2000 </ref>. Le 5 août 1944, en vue de la fermeture du camp, 56 internés furent transférés au sinistre camp de Montreuil-Bellay mais le camp ne fut fermé qu'en novembre. | barbelés, à l'angle de la [[rue Le Guen de Kérangal]] et du chemin de ronde ([[boulevard Albert 1er]]). Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin. Certains de ces "internés administratifs" avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. L'effectif, d'après l'Inspection générale des camps, était tombé à 139 en avril 1944 <ref>''Les camps français d'internement (1938-1946)'', par Denis Pechanski. Université Paris 1 - 2000 </ref>. Le 5 août 1944, en vue de la fermeture du camp, 56 internés furent transférés au sinistre camp de Montreuil-Bellay mais le camp ne fut fermé qu'en novembre. | ||
L'actuelle [[rue André Gallais]] était une voie en bordure ouest du camp. |
Version du 18 février 2022 à 11:12
Peu avant l'occupation, un décret du 4 avril 1940 avait ordonné l'assignation à résidence des tsiganes, soupçonnés d'espionnage potentiel, et, dès octobre, sur instigation allemande, le gouvernement de Vichy ordonne l'internement de ceux qui se trouvent en zone occupée. À Rennes, les tziganes furent parqués sur un terrain rectangulaire entouré de
barbelés, à l'angle de la rue Le Guen de Kérangal et du chemin de ronde (boulevard Albert 1er). Deux grands baraquements principaux, des locaux annexes, et des roulottes automobiles et hippomobiles y abritèrent quelque 400 nomades, gardés par une demi-douzaine de gendarmes français armés de pistolets, commandés par un ancien fonctionnaire assisté d'un économe et d'un médecin. Certains de ces "internés administratifs" avaient l'autorisation de travailler à l'extérieur pour assurer leur subsistance et regagnaient le camp en fin de journée à 18h. L'effectif, d'après l'Inspection générale des camps, était tombé à 139 en avril 1944 [1]. Le 5 août 1944, en vue de la fermeture du camp, 56 internés furent transférés au sinistre camp de Montreuil-Bellay mais le camp ne fut fermé qu'en novembre.
L'actuelle rue André Gallais était une voie en bordure ouest du camp.
- ↑ Les camps français d'internement (1938-1946), par Denis Pechanski. Université Paris 1 - 2000