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La rue de La Bletterie, en secteur ouest de Rennes, en sens unique, commence par une section ouest-est prenant [[rue Kerviller]] et une section nord-sud à angle droit conduisant [[rue de Lorient]].
La rue de La Bletterie est située dans se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte. Elle est en sens unique, commence par une section ouest-est prenant [[rue Kerviller]] , dans laquelle aboutit la [[rue Levot]], et une section nord-sud à angle droit conduisant [[rue de Lorient]].


Sa dénomination rappelle :
Sa dénomination rappelle :

Version du 12 mars 2021 à 10:23

La rue de la Bletterie, rue en angle droit

La rue de La Bletterie est située dans se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte. Elle est en sens unique, commence par une section ouest-est prenant rue Kerviller , dans laquelle aboutit la rue Levot, et une section nord-sud à angle droit conduisant rue de Lorient.

Sa dénomination rappelle :

Jean-Philippe-René de La Bletterie

( 25 février 1696, Rennes - 1er juin 1772, Paris)

Historien et traducteur français.

La Bletterie (ou la Bléterie, parfois la Blétrie), le jeune Rennais entre à la congrégation de l'Oratoire et y devient professeur de rhétorique. Il compose d’abord de la poésie, Au séminaire Saint-Magloire, il donne un cours d’histoire ecclésiastique et s'adonne à l’étude de l’hébreu.

À l’Oratoire Saint-Honoré, il écrit la Vie de l’empereur Julien, publié en 1735, ouvrage critiqué par Voltaire et Condorcet, mais qui fit sa renommée littéraire , suivi de l’Histoire de Jovien. Un règlement contre les perruques entraîna sa sortie de l’Oratoire ; il trouva asile chez un magistrat et s’occupa de l’éducation de son fils. Il obtint ensuite une chaire d’éloquence au Collège royal et, en 1742, une place à l’Académie des belles-lettres. Candidat à l’Académie française, il a Racine fils pour concurrent mais la cour les exclut tous les deux pour jansénisme.

Il publie en 1755 les Mœurs des Germains et Vie d’Agrícola, précédés d’une Vie de Tacite, où le peintre de Tibère et de Néron. passionné de Tacite, il passe dix ans à traduire les Annales qui parurent en 1768, ouvrage jugé bourgeois et maniéré. Voltaire écrivit : « Hier on m’accorda, pour combler mon ennui, Le Tacite de Bletterie ». Religieux irréprochable, il était vu comme bon citoyen et écrivain estimable.

Références

Jean-Philippe-René de La Bléterie Wikipedia-logo-v2.svg