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[[Fichier:1KG76-1_(1).JPG|left|150px|thumb|Marque du groupe 1 du Kampfgeswader 76, humoristique comme souvent chez les aviateurs]] | [[Fichier:1KG76-1_(1).JPG|left|150px|thumb|Marque du groupe 1 du Kampfgeswader 76, humoristique comme souvent chez les aviateurs]] | ||
Quelques avions de la Luftwaffe à croix noires, provenant de 300 km, de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, près de Pontoise, ou de celui de Beauvais-Tillé, des bimoteurs bombardiers Dornier DO 17Z de l'escadre de combat (Kampfgeschwader) 1/KG 76, venant de l’ouest à très basse altitude, ont survolé les quais <ref>Témoignage de Joseph-Jean Naviner. Ouest-France, édition Rennes 3 juin 2010</ref> sans aucun risque, la D.C.A anglaise s’étant repliée dans la nuit... Avec un léger virage sur l'aile droite <ref>Lancastria Association of Scotland/Hirst 2001-2008</ref> ils quittèrent la ville par le sud-est et après un virage à 180° à l'est, les « crayons volants » (''Fliegender Bleistift'' comme les appelaient les Allemands en raison du long et mince fuselage de ces avions), se présentèrent au-dessus de Cesson-Sévigné, dans l'axe du triage ferroviaire de la [[plaine de Baud]] où stationnaient parallèlement une dizaine de trains, dont un train de munitions, sur lesquels ils lâchèrent des dizaines de bombes de 55 kg, puis sur les voies ferrées de Saint-Hélier où était stationné un autre train chargé de cheddite près d'un train d'artilleurs. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 123. R. Patay - 1974</ref> <ref> Procès-verbaux d'enquête des 20 septembre et 22 octobre 1940, extraits des minutes du greffe de la Justice de Paix du canton sud-est de Rennes, concernant deux cheminots tués, deux agents de la SNCF témoins attestant la présence d'un train de munitions "plaine Saint-Hélier"</ref> (''voir le schéma du parcours probable''). " ''Peu après 11h00'' ('''NB''' : heure allemande, soit 10h00 à l'heure française), ''la gare de Rennes devint la cible d'une attaque à basse altitude menée par un groupe du KG 76. Quinze trains de marchandises et de passagers étaient en gare et les avions n'eurent pas besoin de lâcher leurs 120 bombes SC50 car celles qu'ils larguèrent explosèrent sur la cible | Quelques avions de la Luftwaffe à croix noires, provenant de 300 km, de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, près de Pontoise, ou de celui de Beauvais-Tillé, des bimoteurs bombardiers Dornier DO 17Z de l'escadre de combat (Kampfgeschwader) 1/KG 76, venant de l’ouest à très basse altitude, ont survolé les quais <ref>Témoignage de Joseph-Jean Naviner. Ouest-France, édition Rennes 3 juin 2010</ref> sans aucun risque, la D.C.A anglaise s’étant repliée dans la nuit... Avec un léger virage sur l'aile droite <ref>Lancastria Association of Scotland/Hirst 2001-2008</ref> ils quittèrent la ville par le sud-est et après un virage à 180° à l'est, les « crayons volants » (''Fliegender Bleistift'' comme les appelaient les Allemands en raison du long et mince fuselage de ces avions), se présentèrent au-dessus de Cesson-Sévigné, dans l'axe du triage ferroviaire de la [[plaine de Baud]] où stationnaient parallèlement une dizaine de trains, dont un train de munitions, sur lesquels ils lâchèrent des dizaines de bombes de 55 kg, puis sur les voies ferrées de Saint-Hélier où était stationné un autre train chargé de cheddite près d'un train d'artilleurs. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 123. R. Patay - 1974</ref> <ref> Procès-verbaux d'enquête des 20 septembre et 22 octobre 1940, extraits des minutes du greffe de la Justice de Paix du canton sud-est de Rennes, concernant deux cheminots tués, deux agents de la SNCF témoins attestant la présence d'un train de munitions "plaine Saint-Hélier"</ref> (''voir le schéma du parcours probable''). " ''Peu après 11h00'' ('''NB''' : heure allemande, soit 10h00 à l'heure française), ''la gare de Rennes devint la cible d'une attaque à basse altitude menée par un groupe du KG 76. Quinze trains de marchandises et de passagers étaient en gare et les avions n'eurent pas besoin de lâcher leurs 120 bombes SC50 car celles qu'ils larguèrent explosèrent sur la cible eurent des effets dévastateurs. Un train de munitions chargé de 12 tonnes d'explosifs avait été malencontreusement placé entre des trains de réfugiés, de soldats blessés et de soldats français de retour d'Angleterre (ils avaient été embarqués vers l'Angleterre lors de l'évacuation de Dunkerque). Le train de munitions fut atteint par un chapelet de bombes et explosa.'' | ||
[[File:17_juin_1940cr.jpg|350px|right|thumb|Parcours des avions allemands constaté pour le bombardement du 17 juin 1940. (''Schéma par Etienne Maignen'')</ref> <ref> {{CP}}</ref>]] | [[File:17_juin_1940cr.jpg|350px|right|thumb|Parcours des avions allemands constaté pour le bombardement du 17 juin 1940. (''Schéma par Etienne Maignen'')</ref> <ref> {{CP}}</ref>]] |
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