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Cette voie dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes du 13 Avril [[1953]], porte le nom d'un résistant, Jean-Claude Camors, retrouvé mort à Rennes en [[1943]]. | Cette voie dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes du 13 Avril [[1953]], porte le nom d'un résistant, Jean-Claude Camors, retrouvé mort à Rennes en [[1943]]. | ||
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Chef du réseau Bordeaux-Loupiac <ref>[[Des Rennais résistants]]</ref> | |||
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Jean-Claude Camors est né à Pau dans une famille de militaires. | Jean-Claude Camors est né à Pau dans une famille de militaires. | ||
Ce grand jeune homme (1,93 m) va être un grand héros. IL avait rejoint le général De Gaulle dès les premières semaines de l'occupation puis s'était fait parachuter pour organiser une section particulière de l'Armée secrète, chargée de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Sous les pseudos de ''Raoul'' ou ''Noël'' il fut le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac". | |||
Le 11 octobre [[1943]], il est à Rennes au ''café de l'Époque'' de la [[rue du Pré-Botté]], pour rencontrer des membres de son réseau. Entre Roger Le Neveu, travaillant alors pour la Gestapo après avoir été arrêté pour passage de juifs en zone libre et mis à la disposition de Guy Vissault en septembre 1943. <ref> [[ Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé. | Le 11 octobre [[1943]], il est à Rennes au ''café de l'Époque'' de la [[rue du Pré-Botté]], pour rencontrer des membres de son réseau. Entre Roger Le Neveu, travaillant alors pour la Gestapo après avoir été arrêté pour passage de juifs en zone libre et mis à la disposition de Guy Vissault en septembre 1943. <ref> [[ Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé. | ||
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Version du 9 avril 2020 à 13:01
La rue Jean-Claude Camors se situe dans le quartier Bellangerais.
Cette voie dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes du 13 Avril 1953, porte le nom d'un résistant, Jean-Claude Camors, retrouvé mort à Rennes en 1943.
Jean-Claude Camors
Chef du réseau Bordeaux-Loupiac [1]
(27 octobre 1919, Pau – 11 octobre 1943, Rennes)
Jean-Claude Camors est né à Pau dans une famille de militaires.
Ce grand jeune homme (1,93 m) va être un grand héros. IL avait rejoint le général De Gaulle dès les premières semaines de l'occupation puis s'était fait parachuter pour organiser une section particulière de l'Armée secrète, chargée de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Sous les pseudos de Raoul ou Noël il fut le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac".
Le 11 octobre 1943, il est à Rennes au café de l'Époque de la rue du Pré-Botté, pour rencontrer des membres de son réseau. Entre Roger Le Neveu, travaillant alors pour la Gestapo après avoir été arrêté pour passage de juifs en zone libre et mis à la disposition de Guy Vissault en septembre 1943. [2] Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé.
S'ensuit une bagarre suivie d'une fusillade. Jean-Claude Camors est touché, mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. Il avale des papiers compromettants.
Jean-Claude Camors est retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre Il avait 24 ans. Persuadé qu'il avait avalé tous ses documents, la Gestapo enmmena son corps pour l'autopsier.
Sur la carte
Lien externe sur Memoiredeguerre[1]