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La '''place Thérèse Pierre''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare à l'angle Nord-Est du carrefour formé par la [[rue de l'Alma]] et le [[boulevard Jacques Cartier]], face à la station de métro Jacques Cartier. Cette zone piétonne fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''place Thérèse Pierre''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare à l'angle Nord-Est du carrefour formé par la [[rue de l'Alma]] et le [[boulevard Jacques Cartier]], face à la station de métro Jacques Cartier. Cette zone piétonne fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de [[Rennes]] le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


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Version du 31 mars 2020 à 14:58

La place Thérèse Pierre se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare à l'angle Nord-Est du carrefour formé par la rue de l'Alma et le boulevard Jacques Cartier, face à la station de métro Jacques Cartier. Cette zone piétonne fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014[1].

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Thérèse Pierre

Résistante et victime de la Gestapo

(5 novembre 1908, Épernay, Marne - 26 octobre 1943, Rennes)

Thérèse Pierre, résistante efficace et courageuse[2]

Fille d’instituteurs, Thérèse Pierre obtient la première partie du professorat en 1929, mais pas la seconde. Chargée d’enseignement à Bar-le-Duc, Vitré, Redon et Fougères, elle s'engage dans l’action politique.

Thérèse Pierre, annonce d'un décès ordinaire (Ouest-Eclair 29 octobre 1943)

Au début de 1942, elle fait la connaissance d’un Résistant finistérien, le futur lieutenant-colonel Pascal. Mutée à Fougères, elle devient rapidement la responsable de l’arrondissement et participe activement à l’organisation de groupes FTP et à leur armement sous le pseudonyme de "Madeleine". Elle aura ainsi plus de cent hommes sous sa responsabilité. Responsable technique de la propagande, elle travaille à la rédaction de la presse clandestine, dont elle assure la diffusion ; elle délivre de faux papiers d’identité à des patriotes et réfractaires recherchés et les héberge occasionnellement à son domicile. Elle effectue des missions de liaison, des transports de documents et de matériel de guerre et participe à la préparation de plusieurs opérations contre l’occupant (incendies de camions, attaque de la Feldkommandantur à Fougères.)

Elle est arrêtée le 23 octobre 1943 par le SD (Service de renseignement de la SS). Le commandant Louis Pétri[3] témoigne: « Transférée à la prison Jacques-Cartier, elle fut, dès son arrestation jusqu'à sa mort, torturée heure par heure, battue et flagellée deux jours consécutifs par des hommes de la SPAC (service de police anti-communiste). Elle restait en contact avec ses compagnons de prison par le canal du chauffage central.[...] Le corps entièrement meurtri, elle se traînait sur le sol de sa cellule, sanglotait, criait de douleur, répétait inlassablement : « Je ne parlerai pas... Ils ne me feront pas parler.» Vers la fin de ce deuxième jour, elle prononça distinctement : « Ils n'ont rien obtenu de moi... » Le lendemain matin, on la trouva pendue aux barreaux de sa geôle avec un de ses bas. De toute évidence, c'était là une mise en scène allemande pour faire croire à un suicide. Les obsèques de Thérèse Pierre eurent lieu, le 30 octobre, à l'Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine de Rennes, où son corps avait été transporté de la morgue. L'annonce du décès situe le domicile 51 boulevard Jacques Cartier… adresse de la prison éponyme.

Thérèse Pierre est citée à l’ordre de la Division, comportant Croix de guerre avec étoile d’argent. Deux établissements scolaires portent son nom, dont un collège de Fougères.

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Wikipédia
  3. rue Louis Pétri