« Rue Renée Prévert » : différence entre les versions
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D’origine très modeste (père maçon et mère lavandière), Renée, Marie, Léonie, Rosalie est marquée dès sa jeunesse par la foi et la conscience des injustices sociales. | D’origine très modeste (père maçon et mère lavandière), Renée, Marie, Léonie, Rosalie est marquée dès sa jeunesse par la foi et la conscience des injustices sociales. | ||
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Durant ces quinze années d’action ininterrompue dans le domaine social, elle apportera beaucoup aux autres : la création de l’OPAR (Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités Rennais) en 1969, la réalisation de foyers-logements, l’innovation en matière de crèches à domicile, la contribution à la formation du personnel social. Elle est aussi présente dans de nombreux conseils d’administration : HLM, Sauvegarde de l’enfance, CHR, associations de handicapés, création du Comité des œuvres sociales du personnel municipal, etc. Elle milite en même temps activement à l’Union féminine civique et sociale. C’est envers les personnes âgées que son action est restée la plus vivante à cause des foyers-logements. A chaque nouvelle construction, Renée Prévert luttait pour des améliorations qu’elle jugeait indispensables : chambres plus grandes, confort des pièces de séjour et sanitaires, aménagement de studio avec kitchenette, etc. | Durant ces quinze années d’action ininterrompue dans le domaine social, elle apportera beaucoup aux autres : la création de l’OPAR (Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités Rennais) en 1969, la réalisation de foyers-logements, l’innovation en matière de crèches à domicile, la contribution à la formation du personnel social. Elle est aussi présente dans de nombreux conseils d’administration : HLM, Sauvegarde de l’enfance, CHR, associations de handicapés, création du Comité des œuvres sociales du personnel municipal, etc. Elle milite en même temps activement à l’Union féminine civique et sociale. C’est envers les personnes âgées que son action est restée la plus vivante à cause des foyers-logements. A chaque nouvelle construction, Renée Prévert luttait pour des améliorations qu’elle jugeait indispensables : chambres plus grandes, confort des pièces de séjour et sanitaires, aménagement de studio avec kitchenette, etc. | ||
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Version du 4 mars 2020 à 16:27
La rue Renée Prévert est axée est-ouest entre la rue Charles Géniaux et la rue Jean-Pierre Calloc'h. La rue et le Centre Social ont été dénommés par délibération du Conseil municipal le 2 novembre 1992 en mémoire de :
Renée Prévert
Militante d'œuvres sociales [1]
(11 juillet 1912, Dol-de-Bretagne - 23 novembre 1988, Rennes)
D’origine très modeste (père maçon et mère lavandière), Renée, Marie, Léonie, Rosalie est marquée dès sa jeunesse par la foi et la conscience des injustices sociales.
Dès 1930, Renée Prévert adhère à la J.O.C. Femmes (Jeunesse Ouvrière Catholique), car à l’époque on ne parle pas encore de mixité. Elle marque très vite de son empreinte le mouvement, et provoque la création des sections de la Côte d’Emeraude (Saint-Malo, Rocabey, Saint-Servan, Cancale). Elle préside également à Rennes, la section de Saint-Hélier, puis celle de Rennes-Villeneuve et devient, très naturellement, secrétaire fédérale pour l’Ille-et-Vilaine.
En 1939, suite logique de son engagement, elle se retrouve à la C.F.T.C. (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) en tant que secrétaire du syndicat des employées, puis secrétaire départementale adjointe de la Confédération.
Son engagement personnel se poursuit durant la guerre. Et en 1941, elle milite contre l’occupant, ce qui lui vaut d’être arrêtée et internée à la Prison centrale des femmes pour “ distribution de tracts subversifs ”.
En 1944, elle est sollicitée par le M.R.P. (Mouvement Républicain et Populaire).
En 1945, elle accepte de se présenter aux élections et est élue Député d’Ille-et-Vilaine. Elle dira elle-même à une de ses collaboratrices : " Jamais je n’ai tant pleuré. ” non de joie, mais plutôt d’être élue. Elle ne s’incrustera pas à l’Assemblée Nationale qu’elle quittera en 1951, préférant aux discours, l’action et le contact sur le terrain.
En 1959, elle rejoint l’équipe municipale d’Henri Fréville et travaille dans l’ombre de l’adjoint aux Affaires Sociales, M. Léon Grimault[2]. La mort accidentelle de celui-ci, en 1962, la propulse à sa place. Elle y restera jusqu’en 1977. En 1978, Renée Prévert reçoit la Légion d'Honneur des mains d'Henri Fréville.
Durant ces quinze années d’action ininterrompue dans le domaine social, elle apportera beaucoup aux autres : la création de l’OPAR (Observatoire et Pôle d'Animation des Retraités Rennais) en 1969, la réalisation de foyers-logements, l’innovation en matière de crèches à domicile, la contribution à la formation du personnel social. Elle est aussi présente dans de nombreux conseils d’administration : HLM, Sauvegarde de l’enfance, CHR, associations de handicapés, création du Comité des œuvres sociales du personnel municipal, etc. Elle milite en même temps activement à l’Union féminine civique et sociale. C’est envers les personnes âgées que son action est restée la plus vivante à cause des foyers-logements. A chaque nouvelle construction, Renée Prévert luttait pour des améliorations qu’elle jugeait indispensables : chambres plus grandes, confort des pièces de séjour et sanitaires, aménagement de studio avec kitchenette, etc.
Renée Prévert est décédée à Rennes le 23 novembre 1988.
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
- ↑ boulevard Léon Grimault