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Pendant de nombreuses années, on y assura les services de médecine et de chirurgie. Puis, la médecine est abandonnée au profit de la chirurgie. À partir de 1917, l’établissement s’ouvre à d’autres spécialités avec la création d’un service de mécanothérapie. Peu après, le docteur Le Damany ouvre un service de traitement spécialisé de la luxation congénitale des hanches, qui fonctionne jusqu’aux années 1951/1958. | Pendant de nombreuses années, on y assura les services de médecine et de chirurgie. | ||
{{Citation|texte=''La '''Clinique Sainte-Anne''' | |||
''Il n’est pas un Rennais, qui ne connaisse au moins de nom, la Clinique Ste-Anne Boulevard Volney ; clinique où sont faites aujourd’hui beaucoup d'opérations réputées jadis impossibles. | |||
''Mais ce que l'on ignore encore, c’est la rapidité avec laquelle on procède, et le soin dont chaque opération est entourée. Ce qu’il importe également de savoir, c’est le dévouement des braves sœurs, auxquelles est confiée la direction des soins a donner aux opérés. | |||
''Ah, on aura beau nous parler de laïcisation, je prétends que jamais avec les laïques, on ne trouvera cette aménité et cette abnégation de soi même, que l’on rencontre chez les sœurs. | |||
''Quant à la façon dont le service de chirurgie est fait cela est simplement merveilleux : Je cite un fait : | |||
''Une personne à opérer est envoyée à 4 heures après midi par un médecin, les sœurs sont prévenues, les instruments de chirurgie et les objets nécessaires au pansement sont préparés. A 8 heures 1/4 le patient est amené dans un couloir, couché sur un lit à roulettes, là, 3 médecins sont présents, on l’endort, le lit est roulé dans une des salles d’opération et le travail est fait. On panse le blessé on le remet sur le lit à roulettes, et il est transporté dans sa chambre, il se réveille, ne se souvient de rien et trouve à son chevet les sœurs qui lui donnent leurs soins les plus attentifs. | |||
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Pendant les guerres de 1914/1918 et de 1939/1940, la clinique est partiellement transformée en hôpital militaire. | Pendant les guerres de 1914/1918 et de 1939/1940, la clinique est partiellement transformée en hôpital militaire. | ||
En 1937, la clinique Sainte-Anne s’équipe d’une maternité. Pour faire face à l’augmentation des activités de l’établissement, les Sœurs obtiennent les diplômes requis et se font aider par un personnel civil compétent. | En 1937, la clinique Sainte-Anne s’équipe d’une maternité. Pour faire face à l’augmentation des activités de l’établissement, les Sœurs obtiennent les diplômes requis et se font aider par un personnel civil compétent. | ||
En 1966 est inaugurée une nouvelle aile de bâtiment, un nouveau bloc opératoire ainsi qu’un nouveau service de maternité. | En 1966 est inaugurée une nouvelle aile de bâtiment, un nouveau bloc opératoire ainsi qu’un nouveau service de maternité. L'ensemble devenant un peu lourd pour la Communauté des Sœurs, une association de gestion est créée en 1974. Elle avait toujours fonctionné sous le statut d’établissement à but non lucratif. | ||
En 1985, la clinique est vendue aux médecins et devient la Polyclinique Volney qui cesse en 2007 et sur l'emprise de laquelle est construit un ensemble d'immeubles d'habitation. | En 1985, la clinique est vendue aux médecins et devient la Polyclinique Volney qui cesse en 2007 et sur l'emprise de laquelle est construit un ensemble d'immeubles d'habitation. | ||
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Version actuelle datée du 13 février 2020 à 14:04
La clinique Sainte-Anne, boulevard Volney, a fonctionné de 1896 à 1985.
Le 26 juillet 1896, les Sœurs de la Guilmarais, assistées du Docteur Dayot[1], professeur de clinique chirurgicale à l’École de Médecine, ouvrent à Rennes la clinique Sainte-Anne. Pendant de nombreuses années, on y assura les services de médecine et de chirurgie.
« La Clinique Sainte-Anne
Il n’est pas un Rennais, qui ne connaisse au moins de nom, la Clinique Ste-Anne Boulevard Volney ; clinique où sont faites aujourd’hui beaucoup d'opérations réputées jadis impossibles.
Mais ce que l'on ignore encore, c’est la rapidité avec laquelle on procède, et le soin dont chaque opération est entourée. Ce qu’il importe également de savoir, c’est le dévouement des braves sœurs, auxquelles est confiée la direction des soins a donner aux opérés.
Ah, on aura beau nous parler de laïcisation, je prétends que jamais avec les laïques, on ne trouvera cette aménité et cette abnégation de soi même, que l’on rencontre chez les sœurs.
Quant à la façon dont le service de chirurgie est fait cela est simplement merveilleux : Je cite un fait :
Une personne à opérer est envoyée à 4 heures après midi par un médecin, les sœurs sont prévenues, les instruments de chirurgie et les objets nécessaires au pansement sont préparés. A 8 heures 1/4 le patient est amené dans un couloir, couché sur un lit à roulettes, là, 3 médecins sont présents, on l’endort, le lit est roulé dans une des salles d’opération et le travail est fait. On panse le blessé on le remet sur le lit à roulettes, et il est transporté dans sa chambre, il se réveille, ne se souvient de rien et trouve à son chevet les sœurs qui lui donnent leurs soins les plus attentifs.
Une salle spéciale existe pour l’application des Rayons X et son installation est des plus modernes.
Aussi ceux qui souffrent peuvent en toute confiance aller a la clinique Ste-Anne. »
— L'Evènement Rennais
Origine : N°9, 14 août 1903, page 2 • Recueilli par Manu35 • 2020 • licence
Puis, la médecine est abandonnée au profit de la chirurgie. À partir de 1917, l’établissement s’ouvre à d’autres spécialités avec la création d’un service de mécanothérapie. Peu après, le docteur Le Damany[2] ouvre un service de traitement spécialisé de la luxation congénitale des hanches, qui fonctionne jusqu’aux années 1951/1958. Pendant les guerres de 1914/1918 et de 1939/1940, la clinique est partiellement transformée en hôpital militaire.
En 1937, la clinique Sainte-Anne s’équipe d’une maternité. Pour faire face à l’augmentation des activités de l’établissement, les Sœurs obtiennent les diplômes requis et se font aider par un personnel civil compétent. En 1966 est inaugurée une nouvelle aile de bâtiment, un nouveau bloc opératoire ainsi qu’un nouveau service de maternité. L'ensemble devenant un peu lourd pour la Communauté des Sœurs, une association de gestion est créée en 1974. Elle avait toujours fonctionné sous le statut d’établissement à but non lucratif.
En 1985, la clinique est vendue aux médecins et devient la Polyclinique Volney qui cesse en 2007 et sur l'emprise de laquelle est construit un ensemble d'immeubles d'habitation.