« Allée Joseph Quérard » : différence entre les versions

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== Joseph Quérard ==
== Joseph Quérard ==


Bibliographe
Bibliographe précurseur de Larousse, qui consacra son existence à l'élaboration d'une bibliographie nationale.


(25 décembre 1797, Rennes - 3 décembre 1865, Paris)
(25 décembre 1797, Rennes - 3 décembre 1865, Paris)


[[File:Qu%C3%A9rard,_J.-M.jpg|200px|right|thumb|Joseph Quérard, grand bibliographe au 19e siècle. (''De Wikimedia Commons'')]]
[[File:Qu%C3%A9rard,_J.-M.jpg|200px|right|thumb|Joseph Quérard, grand bibliographe au 19e siècle. (''De Wikimedia Commons'')]]
Joseph-Marie Quérard, après son apprentissage commencé à l'âge de dix ans chez un libraire de Rennes, où il sentit naître son amour pour les livres se rendit en 1817 à Paris, puis fut attaché à une importante maison de Vienne, en Autriche, de 1819 à 1824, où il élabora les premiers tomes de son grand œuvre, ''La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens, et gens de lettres de la France', en 14 volumes , traitant particulièrement des 18e et 19e siècles. Une subvention de gouvernement accordée par Guizot en 1830 et l’aide d'un bibliophile russe, Serge Poltoratzky, lui permirent de mener à bien sa tâche car ses éditeurs Didot lui avaient retiré ''la Littérature française contemporaine'' avec laquelle il avait l’intention de couronner son œuvre, pour la confier à Charles Louandre et Félix Bourquelot, ce dont Quérard se vengea en relevant les erreurs de ses successeurs. En dépit de ses demandes, Quérard n'obtint pas de poste dans une bibliothèque publique.
L'acte de naissance de Joseph Quérard indique que son père ouvrier loge ''rue de la Boucherie'', surnom donné à l'époque à la [[rue du Champ-Dolent]]<ref>Par consultation de la Base Léonore, Archives nationales ; site de Paris ; N° de notice L2246047</ref>.


Autres œuvres : ''Les supercheries littéraires dévoilées'' (5 volumess., 1845-56) ; ''Bibliographie La Menaisienne'' (1849) ; Dictionnaire des ouvrages-polyonymes et anonymes de la littérature française, 1700-1850 (1846-47) ; un tome supplémentaire à La France littéraire intitulé Écrivains pseudonymes (1854-56).
Joseph-Marie Quérard - il associa toujours ses deux prénoms à son patronyme - après son apprentissage commencé à l'âge de dix ans chez un libraire de Rennes, où il sentit naître son amour pour les livres se rendit en 1817 à Paris, puis fut attaché à une importante maison de Vienne, en Autriche, de 1819 à 1824, où il élabora les premiers tomes de son grand œuvre, ''La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens, et gens de lettres de la France', en 14 volumes, traitant particulièrement des 18e et 19e siècles. Une subvention de gouvernement accordée par Guizot en 1830 et l’aide d'un bibliophile russe, Serge Poltoratzky, lui permirent de mener à bien sa tâche car ses éditeurs Didot lui avaient retiré ''la Littérature française contemporaine'' avec laquelle il avait l’intention de couronner son œuvre, pour la confier à Charles Louandre et Félix Bourquelot, ce dont Quérard se vengea en relevant les erreurs de ses successeurs. En dépit de ses demandes, Quérard n'obtint pas de poste dans une bibliothèque publique.


Quérard fut l'un des meilleurs et des plus laborieux bibliographes du 19e siècle mais ses intempérances de plume, en arrachant des masques et en faisant du scandale, lui nuisirent beaucoup et on lui en sut peu de gré aussi le bibliographe finit-il ses jours dans l'abandon et la pauvreté.<ref>Source : P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890)</ref>
Autres œuvres : ''Les supercheries littéraires dévoilées'' (5 volumes., 1845-56) ; ''Bibliographie La Menaisienne'' (1849) ; Dictionnaire des ouvrages-polyonymes et anonymes de la littérature française, 1700-1850 (1846-47) ; un tome supplémentaire à La France littéraire intitulé Écrivains pseudonymes (1854-56).
 
Quérard fut l'un des meilleurs et des plus laborieux bibliographes du 19e siècle mais ses intempérances de plume, en arrachant des masques et en faisant du scandale, lui nuisirent beaucoup et on lui en sut peu de gré aussi le bibliographe finit-il ses jours dans l'abandon et la pauvreté.<ref>Source : P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890)</ref>


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 20 janvier 2020 à 16:15

L' allée Joseph Quérard se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare et prend son origine sur la rue Le Guen de Kérangal. Cette voie fut dénommée "impasse" par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 24 juillet 1923 puis "allée" par délibération du 2 juin 1986[1].

Cette voie rend hommage à :

Joseph Quérard

Bibliographe précurseur de Larousse, qui consacra son existence à l'élaboration d'une bibliographie nationale.

(25 décembre 1797, Rennes - 3 décembre 1865, Paris)

Joseph Quérard, grand bibliographe au 19e siècle. (De Wikimedia Commons)

L'acte de naissance de Joseph Quérard indique que son père ouvrier loge rue de la Boucherie, surnom donné à l'époque à la rue du Champ-Dolent[2].

Joseph-Marie Quérard - il associa toujours ses deux prénoms à son patronyme - après son apprentissage commencé à l'âge de dix ans chez un libraire de Rennes, où il sentit naître son amour pour les livres se rendit en 1817 à Paris, puis fut attaché à une importante maison de Vienne, en Autriche, de 1819 à 1824, où il élabora les premiers tomes de son grand œuvre, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens, et gens de lettres de la France', en 14 volumes, traitant particulièrement des 18e et 19e siècles. Une subvention de gouvernement accordée par Guizot en 1830 et l’aide d'un bibliophile russe, Serge Poltoratzky, lui permirent de mener à bien sa tâche car ses éditeurs Didot lui avaient retiré la Littérature française contemporaine avec laquelle il avait l’intention de couronner son œuvre, pour la confier à Charles Louandre et Félix Bourquelot, ce dont Quérard se vengea en relevant les erreurs de ses successeurs. En dépit de ses demandes, Quérard n'obtint pas de poste dans une bibliothèque publique.

Autres œuvres : Les supercheries littéraires dévoilées (5 volumes., 1845-56) ; Bibliographie La Menaisienne (1849) ; Dictionnaire des ouvrages-polyonymes et anonymes de la littérature française, 1700-1850 (1846-47) ; un tome supplémentaire à La France littéraire intitulé Écrivains pseudonymes (1854-56).

Quérard fut l'un des meilleurs et des plus laborieux bibliographes du 19e siècle mais ses intempérances de plume, en arrachant des masques et en faisant du scandale, lui nuisirent beaucoup et on lui en sut peu de gré aussi le bibliographe finit-il ses jours dans l'abandon et la pauvreté.[3]

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Par consultation de la Base Léonore, Archives nationales ; site de Paris ; N° de notice L2246047
  3. Source : P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890)