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en 1911 pour sa poésie dans le livre "les alouettes"
en 1911 pour sa poésie dans le livre "les alouettes"


Charles Le Goffic, pourtant partial envers ses compatriotes, disait de Botrel que son œuvre sonnait creux à maints endroits, que sa langue était pauvre mais reconnaissait qu'il était la chanson faite homme, que sa chanson était mâle, patriote, nostalgique... en précisant... quelquefois.
Charles Le Goffic, <ref>[[Rue Charles Le Goffic]]</ref>  pourtant partial envers ses compatriotes, disait de Botrel que son œuvre sonnait creux à maints endroits, que sa langue était pauvre mais reconnaissait qu'il était la chanson faite homme, que sa chanson était mâle, patriote, nostalgique... en précisant... quelquefois.
Léon Durocher, pourtant né à Pontivy, alla jusqu'à l'appeler le "Breton de Montmartre".
Léon Durocher, pourtant né à Pontivy, alla jusqu'à l'appeler le "Breton de Montmartre".



Version du 28 septembre 2019 à 08:23

Théodore Botrel. Chansonnier aux Armées 1914 - 1915, en uniforme du 41e RI. Coll. E. Hamonic, St-B. 4498. Coll. YRG
Partition de Théodore Botrel, dédicacée à son ancien régiment, le 41e de Ligne à Rennes. Carte postale Coll. YRG

La rue Théodore Botrel se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare et prend son origine sur la rue de Riaval. Cette voie fut dénommée impasse par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 27 octobre 1938 puis rue par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986[1].

Cette voie rend hommage à Théodore Botrel, chansonnier breton (1869 - 1925)

Il fait partie des principaux collaborateurs au journal "La Vie Rennaise"[2]. Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la Collection YRG, cliquer ici 526

Théodore Botrel est le seul Breton a avoir été couronné par un prix de l'Académie française:

en 1898 pour ses chansons de chez nous

en 1906 pour sa pièce de théâtre " notre dame guesclin"

en 1911 pour sa poésie dans le livre "les alouettes"

Charles Le Goffic, [3] pourtant partial envers ses compatriotes, disait de Botrel que son œuvre sonnait creux à maints endroits, que sa langue était pauvre mais reconnaissait qu'il était la chanson faite homme, que sa chanson était mâle, patriote, nostalgique... en précisant... quelquefois. Léon Durocher, pourtant né à Pontivy, alla jusqu'à l'appeler le "Breton de Montmartre".

Certains l'ont accusé d'opportunisme, d'exploitation, d'avoir inventé de toutes pièces un folklore et d'avoir profité de la naïveté d'un public. La vérité est qu'il fut un peu tout cela mais il a écrit et créé des chansons qui sont passées dans le répertoire de chanteurs et chanteuses aussi disparates que Mayol, Eugénie Buffet, Paul Delmet, André Claveau et Charlus et qu'il a été, pendant un long moment, chanté dans toute la francophonie.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Selon le prospectus annonçant la fondation du journal daté du 25 septembre 1909
  3. Rue Charles Le Goffic



Tout à gauche, à la fête des fleurs de Rennes 1910. Extrait d'une carte postale Coll. YRG et AmR 44Z0374