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La '''rue Roger-Marvaise''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la [[rue de Riaval]] et la [[rue Monge]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Roger-Marvaise''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la [[rue de Riaval]] et la [[rue Monge]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Théophile René Roger, dit Roger-Marvaise, sénateur d'Ille-et-Vilaine (7 juillet 1831, Saint-Étienne-en-Coglès - 26 août 1909, Paris)
Cette voie rend hommage à Théophile René Roger, dit Roger-Marvaise, sénateur d'Ille-et-Vilaine (7 juillet 1831, Saint-Étienne-en-Coglès - 26 août 1909, Paris)


Avocat de formation, au Conseil d'État et à la Cour de Cassation entre 1863 et 1892, Roger-Marvaise est élu au Conseil Général d'Ille-et-Vilaine dès 1880, en devient président en 1892, et occupe la fonction jusqu'en 1897. Un premier rennais, Félix Martin-Feuillée<ref>[[rue Martin-Feuillée]]</ref>, a occupé ce poste quelques années avant lui, et un second, René Brice<ref>[[rue René Brice]]</ref> lui succéda.  
Avocat de formation, au Conseil d'État et à la Cour de Cassation entre 1863 et 1892, Roger-Marvaise est élu au conseil général d'Ille-et-Vilaine dès 1880, en devient président en 1892, et occupe la fonction jusqu'en 1897. Un premier Rennais, Félix Martin-Feuillée<ref>[[rue Martin-Feuillée]]</ref>, a occupé ce poste quelques années avant lui, et un second, René Brice<ref>[[rue René Brice]]</ref> lui succéda.  


En 1871, Roger-Marvaise, républicain, n'est pas élu député directement, il profite du choix de certains élus ayant opté pour d'autres départements. Il affronte par la suite le royaliste François-Charles Oberthür<ref>[[rue François-Charles Oberthür]]</ref> en 1876. Il vainc son opposant et reste député jusqu'en 1879, année où il devient sénateur jusqu'en 1888. Dix ans plus tard, en 1898, il est élu maire de Saint-Pierre-de-Plesguen, petite commune située entre Dinan et Combourg, après avoir été conseiller municipal. Il restera en poste jusqu'en 1907.
En 1871, Roger-Marvaise, républicain, n'est pas élu député directement, il profite du choix de certains élus ayant opté pour d'autres départements. Il affronte par la suite le royaliste François-Charles Oberthür<ref>[[rue François-Charles Oberthür]]</ref> en 1876. Il vainc son opposant et reste député jusqu'en 1879, année où il devient sénateur jusqu'en 1888. Dix ans plus tard, en 1898, il est élu maire de Saint-Pierre-de-Plesguen, petite commune située entre Dinan et Combourg, après avoir été conseiller municipal. Il restera en poste jusqu'en 1907.

Version actuelle datée du 7 août 2019 à 17:30

La rue Roger-Marvaise se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue de Riaval et la rue Monge. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931[1].

Cette voie rend hommage à Théophile René Roger, dit Roger-Marvaise, sénateur d'Ille-et-Vilaine (7 juillet 1831, Saint-Étienne-en-Coglès - 26 août 1909, Paris)

Avocat de formation, au Conseil d'État et à la Cour de Cassation entre 1863 et 1892, Roger-Marvaise est élu au conseil général d'Ille-et-Vilaine dès 1880, en devient président en 1892, et occupe la fonction jusqu'en 1897. Un premier Rennais, Félix Martin-Feuillée[2], a occupé ce poste quelques années avant lui, et un second, René Brice[3] lui succéda.

En 1871, Roger-Marvaise, républicain, n'est pas élu député directement, il profite du choix de certains élus ayant opté pour d'autres départements. Il affronte par la suite le royaliste François-Charles Oberthür[4] en 1876. Il vainc son opposant et reste député jusqu'en 1879, année où il devient sénateur jusqu'en 1888. Dix ans plus tard, en 1898, il est élu maire de Saint-Pierre-de-Plesguen, petite commune située entre Dinan et Combourg, après avoir été conseiller municipal. Il restera en poste jusqu'en 1907.

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