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En 1802, l'école centrale d'Ille et Vilaine devint le lycée Émile Zola. Il est inauguré le 10 octobre 1803 et reste le seul lycée de Bretagne jusqu'en 1808. Le collège fut rétabli sous le nom de Lycée qu'il conserva jusqu'en 1815. Sous la Restauration il prit le nom de collège royal. Le lycée n'a pas fait parler de lui jusqu'en 1859 lorsque le projet de rénovation fut accepté. En 1863, le bâtiment principal, avenue Janvier fut reconstruit par l'architecte [[Jean-Baptiste Martenot]]. Cependant, en 1870, la guerre a fait disparaître la plupart des bâtiments excepté le bâtiment principal. En 1877, la construction de la chapelle fut amorcée et elle se finira en 1879. Trois ans plus tard, en 1883, les bâtiments du collège St Thomas sont rasés et on reconstruit la majorité des bâtiments détruits durant la guerre. En 1899 a lieu le second procès du capitaine Dreyfus. C'est grâce à ce procès que le lycée Emile Zola est connu en France<ref>Le lycée de Rennes. Histoires et légendes : 1802-2002. Editions Les Mille de Zola, 2002.</ref>.
En 1802, l'école centrale d'Ille et Vilaine devint le lycée Émile Zola. Il est inauguré le 10 octobre 1803 et reste le seul lycée de Bretagne jusqu'en 1808. Le collège fut rétabli sous le nom de Lycée qu'il conserva jusqu'en 1815. Sous la Restauration il prit le nom de collège royal. Le lycée n'a pas fait parler de lui jusqu'en 1859 lorsque le projet de rénovation fut accepté. En 1863, le bâtiment principal, avenue Janvier fut reconstruit par l'architecte [[Jean-Baptiste Martenot]]. Cependant, en 1870, la guerre a fait disparaître la plupart des bâtiments excepté le bâtiment principal. En 1877, la construction de la chapelle fut amorcée et elle se finira en 1879. Trois ans plus tard, en 1883, les bâtiments du collège St Thomas sont rasés et on reconstruit la majorité des bâtiments détruits durant la guerre. En 1899 a lieu le second procès du capitaine Dreyfus. C'est grâce à ce procès que le lycée Emile Zola est connu en France<ref>Le lycée de Rennes. Histoires et légendes : 1802-2002. Editions Les Mille de Zola, 2002.</ref>.


En [[1899]], le lycée accueille un événement majeur, le procès en révision d'[[Alfred Dreyfus]].


En [[1899]], le lycée accueille un événement majeur, le procès en révision d'[[Alfred Dreyfus]]. En [[1971]], le lycée prend le nom d'{{w|Émile Zola}}. On pensait au début nommer le Lycée du nom d'Alfred Dreyfus, mais on préféra finalement au nom de la victime celui du promoteur de sa défense, l'auteur de l'article {{w|J'accuse…!}} publié en 1898 dans le journal ''L'Aurore''.
Le lycée fut un hôpital militaire complémentaire pendant la guerre 1914-18. (H.C. n°1)<ref>[[Août 1914, Rennes entre en guerre]]</ref> Il fut occupé en partie par l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Connu sous le nom de lycée de garçons, on envisagea à la Libération de le nommer "lycée Edmond Lailler", du nom d'un vieux professeur  du lycée, résistant. <ref>[[rue Edmond Lailler]]</ref> Il reçoit le nom de Chateaubriand.
 
Le lycée fut un hôpital militaire complémentaire pendant la guerre 1914-18. (H.C. n°1)<ref>[[Août 1914, Rennes entre en guerre]]</ref>


Mais en [[1971]], le lycée prend le nom d'{{w|Émile Zola}}. On pensait au début nommer le Lycée du nom d'Alfred Dreyfus, mais on préféra finalement au nom de la victime celui du promoteur de sa défense, l'auteur de l'article {{w|J'accuse…!}} publié en 1898 dans le journal ''L'Aurore''.





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Le collège et lycée Émile Zola, est situé sur l'avenue Janvier, est le plus ancien du département et de Bretagne. D'abord un collège de Jésuites puis l'École centrale d'Ille-et-Vilaine, il devient l'un des neuf premiers lycées créés en France en 1803 sous le consulat de Bonaparte. Émile Zola est une cité scolaire comprenant un collège de 537 élèves et un lycée d'environ 1100 élèves. De nombreuses célébrités y ont fait leurs études. On peut, par exemple, citer le philosophe Paul Ricœur Wikipedia-logo-v2.svg, ou l'écrivain Alfred Jarry Wikipedia-logo-v2.svg.

Un collège de Jésuites

En septembre 1586, les bourgeois de Rennes avaient obtenu du roi François Ier l'érection en collège de l'ancien hôpital Saint-Thomas, situé près de la Porte-Blanche[1]. En 1604 la communauté de ville fut autorisée par lettres patentes d'Henri IV à établir un collège de jésuites. Le 30 août de la dite année, la compagnie de Jésus prit possession du collège Saint-Thomas et l'acte de fondation fut passé le 18 octobre 1606. Par cet acte les Jésuites s'engagèrent à entretenir deux cours de philosophie, un cours de cas de conscience et six cours de rhétorique, humanités et grammaire. Les états financèrent à hauteur de 15 000 livres, des particuliers pour 1800 livres et 1200 furent empruntés à l'hôpital Saint-Yves et le clergé apporta une année de dîme du diocèse. Les élèves y affluèrent en si grand nombre, qu'on en comptait 2800 en 1654.


Le XIXe siècle

En 1802, l'école centrale d'Ille et Vilaine devint le lycée Émile Zola. Il est inauguré le 10 octobre 1803 et reste le seul lycée de Bretagne jusqu'en 1808. Le collège fut rétabli sous le nom de Lycée qu'il conserva jusqu'en 1815. Sous la Restauration il prit le nom de collège royal. Le lycée n'a pas fait parler de lui jusqu'en 1859 lorsque le projet de rénovation fut accepté. En 1863, le bâtiment principal, avenue Janvier fut reconstruit par l'architecte Jean-Baptiste Martenot. Cependant, en 1870, la guerre a fait disparaître la plupart des bâtiments excepté le bâtiment principal. En 1877, la construction de la chapelle fut amorcée et elle se finira en 1879. Trois ans plus tard, en 1883, les bâtiments du collège St Thomas sont rasés et on reconstruit la majorité des bâtiments détruits durant la guerre. En 1899 a lieu le second procès du capitaine Dreyfus. C'est grâce à ce procès que le lycée Emile Zola est connu en France[2].

En 1899, le lycée accueille un événement majeur, le procès en révision d'Alfred Dreyfus.

Le lycée fut un hôpital militaire complémentaire pendant la guerre 1914-18. (H.C. n°1)[3] Il fut occupé en partie par l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Connu sous le nom de lycée de garçons, on envisagea à la Libération de le nommer "lycée Edmond Lailler", du nom d'un vieux professeur du lycée, résistant. [4] Il reçoit le nom de Chateaubriand.

Mais en 1971, le lycée prend le nom d'Émile Zola Wikipedia-logo-v2.svg. On pensait au début nommer le Lycée du nom d'Alfred Dreyfus, mais on préféra finalement au nom de la victime celui du promoteur de sa défense, l'auteur de l'article J'accuse…! Wikipedia-logo-v2.svg publié en 1898 dans le journal L'Aurore.


Façade du lycée
La chapelle du lycée de garçons vers 1910, et une avenue de la gare peu fréquentée, avec crottin au sol (Archives de Rennes 100FI73)
La façade en 1944, après le bombardement du 9 juin : l'horloge s'est arrêtée à 2H35 de la nuit - (photo Musée de Bretagne)
Fiche d'attribution insérée dans le livre
L'emprise du grand lycée Émile Zola dans le centre de la ville, avec sa façade sur l'avenue Janvier
Prix attribué, le 9 août 1867 à un élève du lycée impérial de Rennes "Les Jeunes Voyageurs en France" (acheté à la librairie T. Hauvespre)
Dans une cour du lycée, le service radiographique de l'hôpital complémentaire n°1 en 1916




Liens internes


Liens externes



Références

  1. rue Saint-Thomas
  2. Le lycée de Rennes. Histoires et légendes : 1802-2002. Editions Les Mille de Zola, 2002.
  3. Août 1914, Rennes entre en guerre
  4. rue Edmond Lailler


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