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Cette voie rend hommage à Joseph Lotte, fondateur de la paroisse universitaire (1875 - 1914)
Cette voie rend hommage à Joseph Lotte, fondateur de la paroisse universitaire (1875 - 1914)
Joseph Lotte naît le 18 février 1875 à Rochefort en Charente-Maritime. Il obtient sa licence ès lettres à Rennes en novembre 1896<ref>Barthélémy Amédée Pocquet du Haut-Jussé, Louis-Alphonse Maugendre, "La Renaissance catholique au début du XXe siècle". In: Annales de Bretagne. Tome 73, numéro 2, 1966. pp. 315-317.</ref>. Il était en relation personnelles avec son presque homonyme, le doyen de la Faculté Joseph Loth<ref>[[square Joseph Loth]]</ref>.
Lotte s'installe avec sa compagne au ''« 40 faubourg d'Antrain, dans un appartement minable »''<ref>"La renaissance catholique au début du XXè siècle", par Maugendre, 1964</ref>.
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Sous-lieutenant durant la première guerre mondiale, il est tué à l'ennemi le 27 décembre 1914 à Blangy-les-Arras, dans le Pas-de-Calais.
Une école de Rennes porte également son nom.
== Sur la carte ==
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Version actuelle datée du 12 novembre 2018 à 10:38

La rue Joseph Lotte se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin entre la rue de Saint-Malo et le boulevard de Verdun. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970[1].

Cette voie rend hommage à Joseph Lotte, fondateur de la paroisse universitaire (1875 - 1914)

Joseph Lotte naît le 18 février 1875 à Rochefort en Charente-Maritime. Il obtient sa licence ès lettres à Rennes en novembre 1896[2]. Il était en relation personnelles avec son presque homonyme, le doyen de la Faculté Joseph Loth[3].

Lotte s'installe avec sa compagne au « 40 faubourg d'Antrain, dans un appartement minable »[4].

« Aux amateurs de détails j'apprendrai qu'à Rennes, Lotte habitait 40, faubourg d'Antrain, selon M. Maugendre, 42, selon l'annuaire Simon. La maison existe encore (* Elle a deux portes sur la rue, d'où sans doute la dualité de numéros), 124, rue d'Antrain (les voies publiques, elles aussi, ont leur promotion), au tournant de la Fosse-Courbée. C'est un immeuble assez grand dont l'entrée pavée de grandes dalles de schiste et l'escalier raide mais bordé d'une rampe quelque peu moulurée n'a pas l'aspect « minable » que lui prête M. Maugendre. Lotte habita ensuite 5, rue Lafayette, lieu qui n'a pas changé. »

— Barthélémy Pocquet du Haut-Jussé
Origine : "La Renaissance catholique au début du XXe siècle", Annales de Bretagne, Tome 73, numéro 2, 1966 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Le 124, rue d'Antrain dont il est question ne conserve plus aujourd'hui la même apparence qui lui est conférée dans cette description[5].

Il est l'ami et le confident de Charles Péguy[6]. Tous les deux défendent Alfred Dreyfus à Rennes lors de son procès en révision de 1899.

Sous-lieutenant durant la première guerre mondiale, il est tué à l'ennemi le 27 décembre 1914 à Blangy-les-Arras, dans le Pas-de-Calais.

Une école de Rennes porte également son nom.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Barthélémy Amédée Pocquet du Haut-Jussé, Louis-Alphonse Maugendre, "La Renaissance catholique au début du XXe siècle". In: Annales de Bretagne. Tome 73, numéro 2, 1966. pp. 315-317.
  3. square Joseph Loth
  4. "La renaissance catholique au début du XXè siècle", par Maugendre, 1964
  5. http://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/immeuble-de-rapport/c38bb09c-87d3-47d6-afc1-e9dffceb42b8
  6. boulevard Charles Péguy