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Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés. | Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés. | ||
Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La ''Nouvelle République'', No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais." | Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La ''Nouvelle République'', No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais." Il est inhumé au [[cimetière de l'Est]], section 19 B. | ||
Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots. | Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots. |
Version du 31 juillet 2018 à 12:41
La rue Jean Coquelin se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la rue Le Guen de Kérangal et la rue Louis et René Moine. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 novembre 1957 puis prolongée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962[1].
Cette voie rend hommage à
Jean Coquelin
Cheminot héroïque, victime du devoir
(1908 - 1957)
Jean Coquelin est conducteur de locomotive et il conduit le 31 octobre 1957 son train de voyageurs vers Saint-Malo. A trois kilomètres de la cité corsaire, un retour de flamme se produit accidentellement et le brûle atrocement. Il fallait qu'il arrête rapidement son convoi. Environ 500 voyageurs occupaient les wagons.
Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'Hôtel-Dieu, il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés.
Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La Nouvelle République, No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais." Il est inhumé au cimetière de l'Est, section 19 B.
Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots.
Une pétition arrive même à la mairie en janvier 1958. Formulée par des futurs habitants du lotissement des Castors, elle demande que l'on donne le nom de Jean Coquelin à une des voies, ce qui est impossible à Rennes pour cause de doublon. Néanmoins la SNCF va dénommer un stade à son nom dans le secteur de Saint-Hélier, au sud de la gare de triage[2].
Portent aussi son nom une rue de Lille et une rue de Sannois, une avenue au Blanc-Mesnil, une place à Noisy-le-Sec et une place à Saint-Malo. [3]
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Caravane des quartiers - Quartier 12 Bréquigny
- ↑ http://www.bahnhof-lette.de/fileadmin/files/Monatsgeschichte_November_2012/Coquelin__Jean.pdf