« Rue Cardinal Roques » : différence entre les versions
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Archevêque de Rennes entre 1940 et 1964. | |||
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il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> | Archevêque d'Aix, il est nommé à rennesle 16 juin 1940. | ||
Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" <ref> La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1 </ref> mais | |||
il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> Il est enterré dans la crypte de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes. | |||
== Note et références == | == Note et références == | ||
Version du 19 mai 2018 à 11:47
La rue Cardinal Roques se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu et prend son origine sur la rue Mirabeau. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970[1].
Cette voie rend hommage au :
cardinal Clément Roques 
Archevêque de Rennes entre 1940 et 1964.
(8 décembre 1880, Graulhet, Tarn - 4 septembre 1964, Rennes)
Archevêque d'Aix, il est nommé à rennesle 16 juin 1940. Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" [2] mais il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles."[3] Il est enterré dans la crypte de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1
- ↑ L'Ouest-Eclair - 12 mars 1943
