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Une chapellenie, dite '''chapellenie de la Prévalaye''', avait été fondée par un des seigneurs. A l'abandon en [[1733]], Messire François Hyacinthe de Tierry poursuit le chapelain devant le [[présidial de Rennes]] et obtient que soit estimé le coût de la remise en état des bâtiments dont l'emplacement n'est connu que par leur proximité immédiate du chemin menant de [[Cleunay]] au château. La maison était connue sous le nom de la ''Domjanière'', du nom d'un des chapelains par le passé ''Dom Jan'' ; sans qu'il soit précisé où les messes, dont le chapelain devait le service, étaient célébrées. | Une chapellenie, dite '''chapellenie de la Prévalaye''', avait été fondée par un des seigneurs. A l'abandon en [[1733]], Messire François Hyacinthe de Tierry poursuit le chapelain devant le [[présidial de Rennes]] et obtient que soit estimé le coût de la remise en état des bâtiments dont l'emplacement n'est connu que par leur proximité immédiate du chemin menant de [[Cleunay]] au château. La maison était connue sous le nom de la ''Domjanière'', du nom d'un des chapelains par le passé ''Dom Jan'' ; sans qu'il soit précisé où les messes, dont le chapelain devait le service, étaient célébrées ; à la chapelle du château probablement, mais peut-être aussi dans une autre... (chapelle dans l'église Toussaints...). | ||
L'aveu de [[1682]] fournit une indication sur les terres concernées par son article 26 : ''autre quantité de terre en pré joignant la precedente [''les prés Le Comte''], située près lesdits [[moulin du Comte|moulins du Comte]], contenant trois journaux ou environ, joignant d'un côté terre en pré dependant de la <u>chaplainie de St. Exupert</u>, dependant de ladite maison de la Prevalaye, d'un bout le domaine de dessus le pré Le Comte, d'autre bout lad. riviere de [[Vilaine]]<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 2 Et 12.</ref>. | L'aveu de [[1682]] fournit une indication sur les terres concernées par son article 26 : ''autre quantité de terre en pré joignant la precedente [''les prés Le Comte''], située près lesdits [[moulin du Comte|moulins du Comte]], contenant trois journaux ou environ, joignant d'un côté terre en pré dependant de la <u>chaplainie de St. Exupert</u>, dependant de ladite maison de la Prevalaye, d'un bout le domaine de dessus le pré Le Comte, d'autre bout lad. riviere de [[Vilaine]]<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 2 Et 12.</ref>. | ||
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ladite <u>maison consiste dans un aistre</u> scitué sur le bord dud. chemin et au nord des edifices (!), ayant de longueur de nord au sud seze pieds six poulces, et de largeur d'oriant à occidant, treze pieds six poulces, contenant un embas, chambre et grenier au dessus, ledit embas de six pieds sous poultres<ref>Il est très rare que les hauteurs des étages soient données.</ref> ; la chambre sept pieds six poulces et le grenier neuf pieds de hauteur d'eguille, <br /> | ladite <u>maison consiste dans un aistre</u> scitué sur le bord dud. chemin et au nord des edifices (!), ayant de longueur de nord au sud seze pieds six poulces, et de largeur d'oriant à occidant, treze pieds six poulces, contenant un embas, chambre et grenier au dessus, ledit embas de six pieds sous poultres<ref>Il est très rare que les hauteurs des étages soient données.</ref> ; la chambre sept pieds six poulces et le grenier neuf pieds de hauteur d'eguille, <br /> | ||
Un autre <u>embas</u> au midy du precedant, ayant de longueur de nord au sud, onze pieds et de largeur d'oriant à occidant, dix sept pieds, et six pieds de hauteur sous poultres, ledit embas avec grenier au dessus ; que le tout est construit de cherpente et terrasse posés sur murs de pierre de dix huit poulces de hauteur, hors terre, avec escalier à pied droit, cheminée au premier embas et chambre au dessus avec porte à chacune et deux croisées et pavé à la chambre (!), le premier couvert en ardoises et le second avec glay, comme est et en porte lesd. edifices ; et estime led. Sieur Gerbier qu'il est impossible de reparer lesd. edifices estants tous disjoint, pouris et cassés pour la pluspart, surplombants vers midy et occident de plus de vingt poulces et n'estants soutenus que par des estays quy y ont esté mis tant en dedans qu'en dehors pour en empecher l'assolement qui ne paraist neantmoins devoir tarder ; pourquoy il estime qu'il convient de demolir le tout pour les retablir ensuite avec les materiaux qui en proviendront non endommagés et au surplus avec autres de bonne qualité, <br /> | Un autre <u>embas</u> au midy du precedant, ayant de longueur de nord au sud, onze pieds et de largeur d'oriant à occidant, dix sept pieds, et six pieds de hauteur sous poultres, ledit embas avec grenier au dessus ; que le tout est construit de cherpente et terrasse posés sur murs de pierre de dix huit poulces de hauteur, hors terre, avec escalier à pied droit, cheminée au premier embas et chambre au dessus avec porte à chacune et deux croisées et pavé à la chambre (!), le premier couvert en ardoises et le second avec glay, comme est et en porte lesd. edifices ; et estime led. Sieur Gerbier qu'il est impossible de reparer lesd. edifices estants tous disjoint, pouris et cassés pour la pluspart, surplombants vers midy et occident de plus de vingt poulces et n'estants soutenus que par des estays quy y ont esté mis tant en dedans qu'en dehors pour en empecher l'assolement qui ne paraist neantmoins devoir tarder ; pourquoy il estime qu'il convient de demolir le tout pour les retablir ensuite avec les materiaux qui en proviendront non endommagés et au surplus avec autres de bonne qualité, <br /> | ||
que'au bout meridionnal dudit embas est une <u>estable</u> aussy couverte de glay où il est seulement necessaire de remassonner sous les seules et mettre un poteau au coin oriant et midy, un autre vers le milieu du pan de bois meridionnal, un lien de fer à la piece d'entrave vers oriant, et faire en differants endroits du pourtour desd. estables quatre toises de terrasses avec cloux et lattes à proportion.<br /> | que'au bout meridionnal dudit embas est une <u>estable</u> aussy couverte de glay où il est seulement necessaire de remassonner sous les seules et mettre un poteau au coin oriant et midy, un autre vers le milieu du pan de bois meridionnal, un lien de fer à la piece d'entrave vers oriant, et faire en differants endroits du pourtour desd. estables quatre toises de terrasses avec cloux et lattes à proportion.<br /> | ||
que'au cotté oriental de lad. estable, il paraist un reste de mur de pierre qui formait autre foye une <u>loge à porc</u> qu'il serait necessaire de reparer pour l'usage de lad. maison en relevant les murs et faisant au dessus une couverture de glays en bas cotté, <br /> | que'au cotté oriental de lad. estable, il paraist un reste de mur de pierre qui formait autre foye une <u>loge à porc</u> qu'il serait necessaire de reparer pour l'usage de lad. maison en relevant les murs et faisant au dessus une couverture de glays en bas cotté, <br /> |
Version actuelle datée du 25 décembre 2017 à 14:52
Une chapellenie, dite chapellenie de la Prévalaye, avait été fondée par un des seigneurs. A l'abandon en 1733, Messire François Hyacinthe de Tierry poursuit le chapelain devant le présidial de Rennes et obtient que soit estimé le coût de la remise en état des bâtiments dont l'emplacement n'est connu que par leur proximité immédiate du chemin menant de Cleunay au château. La maison était connue sous le nom de la Domjanière, du nom d'un des chapelains par le passé Dom Jan ; sans qu'il soit précisé où les messes, dont le chapelain devait le service, étaient célébrées ; à la chapelle du château probablement, mais peut-être aussi dans une autre... (chapelle dans l'église Toussaints...).
L'aveu de 1682 fournit une indication sur les terres concernées par son article 26 : autre quantité de terre en pré joignant la precedente [les prés Le Comte], située près lesdits moulins du Comte, contenant trois journaux ou environ, joignant d'un côté terre en pré dependant de la chaplainie de St. Exupert, dependant de ladite maison de la Prevalaye, d'un bout le domaine de dessus le pré Le Comte, d'autre bout lad. riviere de Vilaine[1].
« Par sentence rendue au siege presidial de Rennes le 14 de ce mois [juillet 1733] entre Messire François Hyacinthe de Tierry, chevalier seigneur de la Prevalaye, demendeur d'une part, et Missire ........... Aubert, titulaire de la chaplainie dependante de la terre de la seigneurie de la Prevalays, deffendeur d'autre part, le siege aurait donné deffaut contre led. Sieur Aubert, et faute à luy d'avoir fait faire les reparations utiles et necessaires à la maison dependante de lad. chaplainie, permis aud. Sr. de la Prevalais de faire proceder au bail à qui pour moins desd. reparations parcequ'il sera prealablement fait proces verbal de l'estat de lad. maison par le sieur René François Gerbier de Sorge, architecte, que le siege a nommé d'office attendu le deffaut et absence dud. deffendeur...
Nous [nous] sommes rendus à la maison apellée la Domjaniere, scituée sur le bord du chemin conduisant du vilage de Cluné au chateau de la Prevalays, qui s'est trouvée fermée, et nous estants informés du locataire, les proches voisins ont fait intervenir une particuliere qui a dit s'apeller Janne Briand, femme de Thomas Primault, fermiers de lad. maison sous la veuve de deffunt Pierre Malec ; laquelle ayant fait ouverture de lad. maison...
ladite maison consiste dans un aistre scitué sur le bord dud. chemin et au nord des edifices (!), ayant de longueur de nord au sud seze pieds six poulces, et de largeur d'oriant à occidant, treze pieds six poulces, contenant un embas, chambre et grenier au dessus, ledit embas de six pieds sous poultres[2] ; la chambre sept pieds six poulces et le grenier neuf pieds de hauteur d'eguille,
Un autre embas au midy du precedant, ayant de longueur de nord au sud, onze pieds et de largeur d'oriant à occidant, dix sept pieds, et six pieds de hauteur sous poultres, ledit embas avec grenier au dessus ; que le tout est construit de cherpente et terrasse posés sur murs de pierre de dix huit poulces de hauteur, hors terre, avec escalier à pied droit, cheminée au premier embas et chambre au dessus avec porte à chacune et deux croisées et pavé à la chambre (!), le premier couvert en ardoises et le second avec glay, comme est et en porte lesd. edifices ; et estime led. Sieur Gerbier qu'il est impossible de reparer lesd. edifices estants tous disjoint, pouris et cassés pour la pluspart, surplombants vers midy et occident de plus de vingt poulces et n'estants soutenus que par des estays quy y ont esté mis tant en dedans qu'en dehors pour en empecher l'assolement qui ne paraist neantmoins devoir tarder ; pourquoy il estime qu'il convient de demolir le tout pour les retablir ensuite avec les materiaux qui en proviendront non endommagés et au surplus avec autres de bonne qualité,
que'au bout meridionnal dudit embas est une estable aussy couverte de glay où il est seulement necessaire de remassonner sous les seules et mettre un poteau au coin oriant et midy, un autre vers le milieu du pan de bois meridionnal, un lien de fer à la piece d'entrave vers oriant, et faire en differants endroits du pourtour desd. estables quatre toises de terrasses avec cloux et lattes à proportion.
que'au cotté oriental de lad. estable, il paraist un reste de mur de pierre qui formait autre foye une loge à porc qu'il serait necessaire de reparer pour l'usage de lad. maison en relevant les murs et faisant au dessus une couverture de glays en bas cotté,
que le collet du puit de lad. maison est presque tout degradé de massonnerie de maniere à n'estre pas en sureté au proche, pourquoy il est pareillement necessaire de le reparer tout autour jusques à deux pieds de hauteur au dessus des terres. Tout quoy led. Sr. Gerbier estime qu'il apartient tant pour reparation que refaction, la somme de quatre cent soixante une livres, et ce apres avoir le tout estimé en particulier. »
— Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
Origine : Cote 2 B 449 • licence