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Jusqu'à la fin du XXe siècle, le boulevard traversait dans une grande partie de son tracé des terrains appartenant à l'État (armée (centre de sélection) ou force publique (CRS)) ; terrains partiellement cédés dans le cadre de projets d'urbanisme communs à Rennes et à Saint-Jacques-de-la-Lande. | Jusqu'à la fin du XXe siècle, le boulevard traversait dans une grande partie de son tracé des terrains appartenant à l'État (armée (centre de sélection) ou force publique (CRS)) ; terrains partiellement cédés dans le cadre de projets d'urbanisme communs à Rennes et à Saint-Jacques-de-la-Lande. | ||
Sur le plan de Rennes de [[1914]], le boulevard apparaît sous le nom de ''route de(sic) Polygone'' et conduit au ''Polygone de l'artillerie'' après les ''magasins à poudre'' et à côté des ''Ateliers d'artifice de la direction d'artillerie''. La [[rue de la Courrouze]] est ouverte en impasse. Vingt ans plus tard précisément, celle-ci est complète ainsi que la [[rue Pierre Le Baud]]. Tout le côté sud de la ''route du Polygone'' (en Saint-Jacques-de-la-Lande) est occupée d'abord par le [[camp de la Marne]] (avant la voie ferrée qu'elle coupe) et par le [[camp de Verdun]] (après la voie ferrée). | Sur le plan de Rennes de [[1914]], le boulevard apparaît sous le nom de ''route de(sic) Polygone'' et conduit au ''Polygone de l'artillerie'' après les ''magasins à poudre'' et à côté des ''Ateliers d'artifice de la direction d'artillerie''. Cette ''route de Polygone apparaît déjà dans la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 6 novembre 1903. La [[rue de la Courrouze]] est ouverte en impasse. Vingt ans plus tard précisément, celle-ci est complète ainsi que la [[rue Pierre Le Baud]]. Tout le côté sud de la ''route du Polygone'' (en Saint-Jacques-de-la-Lande) est occupée d'abord par le [[camp de la Marne]] (avant la voie ferrée qu'elle coupe) et par le [[camp de Verdun]] (après la voie ferrée). | ||
Dénommé par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 27 octobre 1938, le boulevard apparaît sur le plan de [[1948]] : il n'est alors plus question du camp de Verdun et le camp de la Marne s'est réduit pour laisser place à l'ouest à une caserne d'une Compagnie Républicaine de Sécurité pendant que sur toute la partie nord du boulevard, bordée d'un haut mur, s'étendent les ''Ateliers de la Courrouze'' dépendant de la Défense nationale. | |||
Dans l'usage, cette voie a continué longtemps à être désignée comme "la route de Redon". | Dans l'usage, cette voie a continué longtemps à être désignée comme "la route de Redon". |
Version du 18 septembre 2017 à 11:32
Le boulevard Jean Mermoz est une voie du sud-ouest de Rennes qui fait la liaison avec la route de Redon. Après sa naissance au niveau de la jonction du boulevard Georges Pompidou et de la rue de Nantes, il passe au bout d'une centaine de mètres sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande sur laquelle il s'étend pour la plus grande part avant de permettre l'accès à la rocade. De création beaucoup plus récente, le boulevard Pierre Mendès-France partage avec lui non seulement les deux mêmes communes, mais un trafic notable au niveau de leur carrefour, le seul à quatre directions du boulevard Jean Mermoz.
Histoire
Jusqu'à la fin du XXe siècle, le boulevard traversait dans une grande partie de son tracé des terrains appartenant à l'État (armée (centre de sélection) ou force publique (CRS)) ; terrains partiellement cédés dans le cadre de projets d'urbanisme communs à Rennes et à Saint-Jacques-de-la-Lande.
Sur le plan de Rennes de 1914, le boulevard apparaît sous le nom de route de(sic) Polygone et conduit au Polygone de l'artillerie après les magasins à poudre et à côté des Ateliers d'artifice de la direction d'artillerie. Cette route de Polygone apparaît déjà dans la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 6 novembre 1903. La rue de la Courrouze est ouverte en impasse. Vingt ans plus tard précisément, celle-ci est complète ainsi que la rue Pierre Le Baud. Tout le côté sud de la route du Polygone (en Saint-Jacques-de-la-Lande) est occupée d'abord par le camp de la Marne (avant la voie ferrée qu'elle coupe) et par le camp de Verdun (après la voie ferrée).
Dénommé par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 27 octobre 1938, le boulevard apparaît sur le plan de 1948 : il n'est alors plus question du camp de Verdun et le camp de la Marne s'est réduit pour laisser place à l'ouest à une caserne d'une Compagnie Républicaine de Sécurité pendant que sur toute la partie nord du boulevard, bordée d'un haut mur, s'étendent les Ateliers de la Courrouze dépendant de la Défense nationale.
Dans l'usage, cette voie a continué longtemps à être désignée comme "la route de Redon".