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( 14 mars 1847, Brasparts - 24 novembre 1926, Kerfeunteun) | (14 mars 1847, Brasparts, Finistère - 24 novembre 1926, Kerfeunteun) | ||
Fils d'un notaire, Frédéric eut comme langue maternelle le breton. Après ses études au collège de Quimper il passe le baccalauréat, puis entre à la faculté de droit de Rennes. Il découvre la littérature auprès de Louis Tiercelin. Il écrit (au début sous le pseudonyme de Frédéric Fontenelle) des pièces de théâtre, des contes, des récits et des poèmes. En mars 1868, il participe à la fondation de la revue ''La Jeunesse'' (qui deviendra ''La Jeunesse bretonne''), | Fils d'un notaire, Frédéric eut comme langue maternelle le breton. Après ses études au collège de Quimper, il passe le baccalauréat, puis entre à la faculté de droit de Rennes. Il découvre la littérature auprès de [[Louis Tiercelin]]. Il écrit (au début sous le pseudonyme de Frédéric Fontenelle) des pièces de théâtre, des contes, des récits et des poèmes. En mars 1868, il participe à la fondation de la revue ''La Jeunesse'' (qui deviendra ''La Jeunesse bretonne''), où il publie ses premiers textes. Son drame historique en vers, ''Le Roi s'ennuie'', dont l'action se situe à Paris à la veille de la Saint-Barthélémy, est créé à Rennes le 28 novembre 1867 et publié la même année. Il est porté en triomphe dans les rues de la cité à l'issue de la première représentation et Victor Hugo lui adresse une lettre d'encouragement. L'année suivante, il met en scène avec succès un nouveau drame inspiré d'un conte fantastique d'Edgar Poe, ''Le Masque de la mort rouge''. | ||
Durant la guerre | Durant la guerre de 1870, il combat à Paris avec le 3e bataillon du régiment des Mobiles du Finistère puis il travaille aux contributions indirectes à Douarnenez, où il rencontre le poète José Maria de Hérédia. Il se lie d'amitié avec Anatole Le Braz, professeur de Lettres au lycée de Quimper<ref>[[Rue Anatole Le Braz]]</ref>. | ||
Il publie, sous son pseudonyme de Frédéric Fontenelle, le poème ''La | Il publie, sous son pseudonyme de Frédéric Fontenelle, le poème ''La Reine Anne'' en 1888, dans lequel il décrit un voyage de la duchesse de Bretagne en Cornouaille. ''L'Ere bretonne'', épopée à la gloire du peuple breton, publiée en 1896, est couronnée par l'Académie française. José Maria de Hérédia la rebaptise "Légende des siècles de la Bretagne". ''La Chanson du cidre'', recueil de poèmes en alexandrins, paraît en 1891. | ||
En 1900, il est nommé à Saint-Brieuc. Il publie ''La Bible'' et | En 1900, il est nommé à Saint-Brieuc. Il publie ''La Bible'' et collabore à de nombreuses revues (''Le clocher breton'', ''L'Hermine'') et à des journaux. | ||
Il termine sa carrière de fonctionnaire | Il termine sa carrière de fonctionnaire à Pontrieux. En 1902, il est nommé conservateur de la bibliothèque et des archives municipales de Quimper. Sa pièce en vers ''Quimper Théâtre'' est jouée le 19 février 1904 pour l'inauguration du théâtre de cette ville. En 1923, il quitte la direction de la bibliothèque de Quimper. Son ''Théâtre complet'' paraît en 1924. | ||
Le sculpteur Quillivic plaça sa stèle au cimetière de Kerfeunteun, financée par souscription publique, le 25 septembre 1927. | Le sculpteur Quillivic plaça sa stèle au cimetière de Kerfeunteun, financée par souscription publique, le 25 septembre 1927. | ||
===Références | == Sur la carte == | ||
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== Références == | |||
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La rue Frédéric Le Guyader est une voie axée est-ouest partant de la rue de Nantes en limite de Saint-Jacques-de-la-Lande et aboutissant au square du Haut Blosne au sein du quartier Bréquigny. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 29 juillet 1949.
Sa dénomination rappelle :
Frédéric Le Guyader
écrivain et poète breton
(14 mars 1847, Brasparts, Finistère - 24 novembre 1926, Kerfeunteun)
Fils d'un notaire, Frédéric eut comme langue maternelle le breton. Après ses études au collège de Quimper, il passe le baccalauréat, puis entre à la faculté de droit de Rennes. Il découvre la littérature auprès de Louis Tiercelin. Il écrit (au début sous le pseudonyme de Frédéric Fontenelle) des pièces de théâtre, des contes, des récits et des poèmes. En mars 1868, il participe à la fondation de la revue La Jeunesse (qui deviendra La Jeunesse bretonne), où il publie ses premiers textes. Son drame historique en vers, Le Roi s'ennuie, dont l'action se situe à Paris à la veille de la Saint-Barthélémy, est créé à Rennes le 28 novembre 1867 et publié la même année. Il est porté en triomphe dans les rues de la cité à l'issue de la première représentation et Victor Hugo lui adresse une lettre d'encouragement. L'année suivante, il met en scène avec succès un nouveau drame inspiré d'un conte fantastique d'Edgar Poe, Le Masque de la mort rouge.
Durant la guerre de 1870, il combat à Paris avec le 3e bataillon du régiment des Mobiles du Finistère puis il travaille aux contributions indirectes à Douarnenez, où il rencontre le poète José Maria de Hérédia. Il se lie d'amitié avec Anatole Le Braz, professeur de Lettres au lycée de Quimper[2]. Il publie, sous son pseudonyme de Frédéric Fontenelle, le poème La Reine Anne en 1888, dans lequel il décrit un voyage de la duchesse de Bretagne en Cornouaille. L'Ere bretonne, épopée à la gloire du peuple breton, publiée en 1896, est couronnée par l'Académie française. José Maria de Hérédia la rebaptise "Légende des siècles de la Bretagne". La Chanson du cidre, recueil de poèmes en alexandrins, paraît en 1891. En 1900, il est nommé à Saint-Brieuc. Il publie La Bible et collabore à de nombreuses revues (Le clocher breton, L'Hermine) et à des journaux. Il termine sa carrière de fonctionnaire à Pontrieux. En 1902, il est nommé conservateur de la bibliothèque et des archives municipales de Quimper. Sa pièce en vers Quimper Théâtre est jouée le 19 février 1904 pour l'inauguration du théâtre de cette ville. En 1923, il quitte la direction de la bibliothèque de Quimper. Son Théâtre complet paraît en 1924.
Le sculpteur Quillivic plaça sa stèle au cimetière de Kerfeunteun, financée par souscription publique, le 25 septembre 1927.
Sur la carte
Références
- ↑ Portrait dans la Chanson du Cidre, Hyacinthe Caillière, éditeur, Rennes - 1891
- ↑ Rue Anatole Le Braz