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La '''rue Le Huérou''' est une voie axée nord-sud reliant le [[boulevard des Trois Croix]] à la [[rue Barthélémy Pocquet]] dans le quartier 4 : Saint-Martin. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 31 décembre 1928.
La '''rue Le Huérou''' est une voie axée nord-sud reliant le [[boulevard des Trois Croix]] à la [[rue Barthélémy Pocquet]] dans le quartier 4 : Saint-Martin. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 31 décembre 1928, mais apparaît déjà sur un plan de 1919.


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Version du 15 septembre 2017 à 16:15

La rue Le Huérou est une voie axée nord-sud reliant le boulevard des Trois Croix à la rue Barthélémy Pocquet dans le quartier 4 : Saint-Martin. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 31 décembre 1928, mais apparaît déjà sur un plan de 1919.

Elle rappelle :

Julien-Marie Le Huérou

Historien

(23 février 1807, Prat, Côtes-du-Nord - 8 octobre 1843, Nantes)

Après l'école à Tréguier et le collège royal de Rennes à partir de 1826, il entre à l’École normale où il suit en seconde année les cours de Jules Michelet. À la sortie de l’École, en 1828, agrégé des classes supérieures de lettres, il est attaché au collège royal de Bourbon à la division de la classe élémentaire. Après 1830, il est nommé au collège de Saint-Louis et chargé d’une partie de l’enseignement historique.

En 1832, Julien Marie Lehuërou (orthographe d'époque) est chargé du cours d’histoire au collège de Nantes. Entre temps, il se présente avec succès à l’agrégation d’histoire en septembre 1833, ce qui lui permet d’être nommé au collège royal de Rennes.

Il est docteur ès-lettres à Caen, le 31 août 1838, avec une thèse historique et littéraire : De l’établissement des Francs dans la Gaule et du gouvernement des premiers Mérovingiens jusqu’à la mort de Brunehaut. [Rennes : impr. de J. M. Vatar. In-8, 114 p., 1838].

Par l’ordonnance du 24 avril 1838, une Faculté des lettres, comportant une chaire d’Histoire, est créée dans l’Académie de Rennes.

L’ordonnance de 1840, prise par Victor Cousin, ministre de l’Instruction publique sous le second ministère Thiers, crée des agrégations d’enseignement supérieur pour les Facultés et permet à titre exceptionnel de conférer directement le titre d’agrégé; Lehuërou le reçoit en récompense de services rendus pour l’enseignement de l’histoire à la Faculté de Rennes.

En 1840, il est nommé pour quelques mois suppléant dans la chaire d’histoire. En liaison avec son enseignement, il publie : Histoire des institutions mérovingiennes et du gouvernement des Mérovingiens jusqu'à l'édit de 615. Lehuërou publie en 1843 Recherches sur les origines celtiques et sur la première colonisation de la Gaule, de la Bretagne, de l'Irlande et de l'Écosse. La chaire de Littérature étrangère de Rennes se trouve vacante et lui est confiée. Il publie les Institutions Mérovingiennes et Carolingiennes.

Julien Marie Lehuërou, sujet à des phases de découragement à propos de sa carrière, malgré ses convictions religieuses affichées se pend à un saule.

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