« Rue Saint-Georges » : différence entre les versions
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Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l'[[incendie de 1720]], tire son nom de | Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l'[[incendie de 1720]], tire son nom de l'antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait. | ||
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Aux 17e et | Aux 17e et 18e siècles, la rue Saint-Georges se composait en grande partie d'hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc. | ||
L'hôtel de Lasse, au n° 3, du nom des Hubert de Lasse, conseillers au Parlement de Bretagne, devenu plus tard ''hôtel de la Moussaie'', a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l'on peut s'en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l'on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres cannelés et consoles renflées, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d'une tourelle carrée en encorbellement. | |||
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Aux 19e et 20e siècles, une importante population de toutes classes sociales s'entassait dans ses maisons anciennes et les cafés- | Aux 19e et 20e siècles, une importante population de toutes classes sociales s'entassait dans ses maisons anciennes et les cafés-cidres, boutiques d'alimentation occupaient les rez-de-chaussée des petits immeubles. | ||
Version du 4 septembre 2017 à 14:07
La rue Saint-Georges se situe dans le quartier Centre. Elle relie la place du Parlement de Bretagne à la rue Gambetta. Elle existait déjà au XIVe siècle.
Histoire[1]
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l'incendie de 1720, tire son nom de l'antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel palais Saint-Georges) auquel elle conduisait.
Patrimoine
La rue Saint-Georges est l'une des rues rennaises qui possèdent le plus riche patrimoine architectural : quatorze de ses bâtiments sont inscrits et/ou classés au titre des monuments historiques[2].
Aux 17e et 18e siècles, la rue Saint-Georges se composait en grande partie d'hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc.
L'hôtel de Lasse, au n° 3, du nom des Hubert de Lasse, conseillers au Parlement de Bretagne, devenu plus tard hôtel de la Moussaie, a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l'on peut s'en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l'on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres cannelés et consoles renflées, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d'une tourelle carrée en encorbellement.
Au n° 15 se trouvait au XIXe siècle, le presbytère de la paroisse Saint-Germain, établi dans l'ancien hôtel de Christophe Fouquet, seigneur de Chalain, président au Parlement de Bretagne. Ce fut plus tard l'hôtel de Montluc. En 1793, il reçut le nom d'hôtel de la Montagne et servit de résidence au proconsul Carrier.
Ses habitants
La rue n'avait pas une population particulière, mais la proximité du parlement ne pouvait que favoriser la présence de juristes. Un acte sous seing privé du 19 juin 1810 oriente le projecteur sur un « praticien » et ce pour quoi on pouvait le solliciter loin de Rennes :
« Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à Pierre Granger, praticien demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari.
Reçu un franc. »
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Origine : Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine. • licence
Aux 19e et 20e siècles, une importante population de toutes classes sociales s'entassait dans ses maisons anciennes et les cafés-cidres, boutiques d'alimentation occupaient les rez-de-chaussée des petits immeubles.
Bibliographie
- C. Pele, La rue Saint-Georges de 1370 à la révolution de 1789, DES : Arts, Rennes 2, 1964, 77 p. Bibliothèque des Arts, Lettres, Communication.
- Céline Chauvel, La Rue Saint-Georges (1750-1850), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 1997, 176 p. CERHIO.
- Régis Hamon, La Rue Saint-Georges (1850-1900), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 2000, 203 p. CERHIO.
Lien interne
Notes et références
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur « Rue Saint-Georges ». |
- ↑ http://www.wiki-rennes.fr/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 - Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes, Rennes, 1883, p. 62, par Lucien Decombe
- ↑ http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr - Liste des bâtiments protégés de Rennes sur la base Mérimée du ministère de la Culture