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Émile Morice était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. [[Henri Fréville]] le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par[[ Henri Fréville]]. Plon - 1979</ref>. Il participa à lé défense des inculpés français devant les tribunaux allemands, sauvant des étudiants de la déportation. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le 1er août, que les derniers otages soient immédiatement libérés<ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref>. Le 1er août 1944, a obtenu par son intervention personnelle la libération de 31 otages détenus par la Gestapo au camp Margueritte à Rennes, empêchant ainsi leur transfert - prévu pour le lendemain - en Allemagne. Ainsi furent libérés M. Kerambrun, 1er Président de la Cour d'Appel de Rennes, M. Wolf, Doyen de la Faculté des Lettres de Rennes, M. Georges Julien, M. Frotte, maire de Pontivy, M. Rupied, Président du Conseil général d'Ille-et-Vilaine. | Émile Morice était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. [[Henri Fréville]] le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par[[ Henri Fréville]]. Plon - 1979</ref>. Il participa à lé défense des inculpés français devant les tribunaux allemands, sauvant des étudiants de la déportation. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le 1er août, que les derniers otages soient immédiatement libérés<ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref>. Le 1er août 1944, a obtenu par son intervention personnelle la libération de 31 otages détenus par la Gestapo au camp Margueritte à Rennes, empêchant ainsi leur transfert - prévu pour le lendemain - en Allemagne. Ainsi furent libérés M. Kerambrun, 1er Président de la Cour d'Appel de Rennes, M. Wolf, Doyen de la Faculté des Lettres de Rennes, M. Georges Julien, M. Frotte, maire de Pontivy, M. Rupied, Président du Conseil général d'Ille-et-Vilaine. | ||
Il était officier de la Légion d'Honneur (décret du 23 décembre 1973), | |||
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Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975. | Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975. |
Version du 7 août 2017 à 17:11
L' allée Professeur Emile Morice se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur la rue du Houx entre l'avenue Général George S. Patton et la coulée verte. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 mars 1980[1].
Elle rend hommage au :
Professeur Émile Morice
(1909-1979)
Artisan de l'amitié franco-allemande.
Émile Morice était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti [2]. Il participa à lé défense des inculpés français devant les tribunaux allemands, sauvant des étudiants de la déportation. René Patay qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au camp Margueritte soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il[3]. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le 1er août, que les derniers otages soient immédiatement libérés[4]. Le 1er août 1944, a obtenu par son intervention personnelle la libération de 31 otages détenus par la Gestapo au camp Margueritte à Rennes, empêchant ainsi leur transfert - prévu pour le lendemain - en Allemagne. Ainsi furent libérés M. Kerambrun, 1er Président de la Cour d'Appel de Rennes, M. Wolf, Doyen de la Faculté des Lettres de Rennes, M. Georges Julien, M. Frotte, maire de Pontivy, M. Rupied, Président du Conseil général d'Ille-et-Vilaine.
Il était officier de la Légion d'Honneur (décret du 23 décembre 1973), Officier du Mérite militaire, Officier du Mérite national, Officier des Palmes académiques, décoré de la Croix de guerre.
Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946, parHenri Fréville. Plon - 1979
- ↑ Mémoires d'un Français moyen , par René Patay - 1974
- ↑ Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944 ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014